[Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
2 participants
Page 1 sur 1
[Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
[Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
[Bonnaire, Sandrine]
Le soleil me trace la route
Conversations avec Tiffy Morgue et Jean-Yves Gaillac
Points mars 2011
393 pages
Il me faut tout d'abord remercier les éditions Points, Partage Lecture, Thot et son équipe pour m'avoir gentiment envoyer ce livre qui m'a procuré quelques heures de bonheur. Grand merci à tous!
Résumé
Ce ne sont pas les mémoires de l’actrice, mais une conversation à trois voix, ou elle se livre sans apprêt, elle parle de son enfance heureuse même si sa mère était toujours occupée avec ses onze enfants et pourtant elle disparaissait souvent,faisant partie de la secte de Jéhova, parfois elle n’en pouvait plus et sans doute y trouvait-elle du réconfort. Un fratrie ou les soeurs sont souvent complices, Sandrine adore son père, un homme courageux et les enfants comprenaient qu’il ne fallait jamais laisser des restes de pain. Elle parle de sa soeur Sabine, pas tout à fait comme les autres, qui a subi l’enfermement, de son père elle dit qu’avec lui, il y avait toujours moyen de s’arranger, tandis qu’avec la mère constamment débordée et du coup hypernerveuse, il fallait filer droit...Heureusement, Sandrine à une amie de son âge, Ouidad, une fille formidable mais qui disparaîtra trop jeune. Et voila que parmi les cinq soeurs, c’est Sandrine qui est choisie par un heureux hasard par Pialat pour tourner un premier film, qui sera suivi par beaucoup d’autres, elle a aussi plusieurs amours et deux filles, l’aînée nommée jeanne car elle née lors du tournage de Jeanne, la Pucelle, Adèle est sa seconde fille. Je ne vais pas en dire plus sur son histoire, sauf lorsqu’elle parle de sa lutte pour les autistes, du film qu’elle a fait sur sa soeur “ Elle s’appelle Sabine ) de deux séries télévisées “ La maison des enfants “ et “ Une femme en blanc “ lorsque ce livre est paru, elle écrivait le scénario d’un film de fiction....
Mon avis
Cette jeune femme m’a émue par son courage, sa simplicité et sa sincérité, elle m’a fait entrer dans l’envers du décor cinématographique, elle nous conte la fin de vie de ce père qu’elle adorait, mais aussi celle de Pialat auquel elle était très attachée, ce qui m’a vraiment émue. Tout ce dont elle parle, elle le fait avec des mots simples, c’est une jeune femme sans aucun artifice. quand elle nous parle de l’agression dont elle fut victime, de ses souffrances pendant de longues semaines pour lui reconstituer sa mâchoire fracturée en plusieurs endroits, pour retrouver son sourire auquel elle tenait beaucoup , elle le fait non pas pour recevoir de la compassion, cela s’est passé et voila....De la poésie ,des paroles de chansons anciennes, de beaux textes, de belles photos. Une adorable bonne femme que j’ai découverte avec beaucoup de bonheur et de plaisir, une lecture qui m’a fait chaud au coeur, qui m’a parfois attristée mais m’a fait souvent sourire.
5/5
J’ai aimé sa dernière phrase.....Avec ce livre, revisiter mon histoire me donne envie d’avoir les cheveux dans le vent.
Le soleil me trace la route
Conversations avec Tiffy Morgue et Jean-Yves Gaillac
Points mars 2011
393 pages
Il me faut tout d'abord remercier les éditions Points, Partage Lecture, Thot et son équipe pour m'avoir gentiment envoyer ce livre qui m'a procuré quelques heures de bonheur. Grand merci à tous!
Résumé
Ce ne sont pas les mémoires de l’actrice, mais une conversation à trois voix, ou elle se livre sans apprêt, elle parle de son enfance heureuse même si sa mère était toujours occupée avec ses onze enfants et pourtant elle disparaissait souvent,faisant partie de la secte de Jéhova, parfois elle n’en pouvait plus et sans doute y trouvait-elle du réconfort. Un fratrie ou les soeurs sont souvent complices, Sandrine adore son père, un homme courageux et les enfants comprenaient qu’il ne fallait jamais laisser des restes de pain. Elle parle de sa soeur Sabine, pas tout à fait comme les autres, qui a subi l’enfermement, de son père elle dit qu’avec lui, il y avait toujours moyen de s’arranger, tandis qu’avec la mère constamment débordée et du coup hypernerveuse, il fallait filer droit...Heureusement, Sandrine à une amie de son âge, Ouidad, une fille formidable mais qui disparaîtra trop jeune. Et voila que parmi les cinq soeurs, c’est Sandrine qui est choisie par un heureux hasard par Pialat pour tourner un premier film, qui sera suivi par beaucoup d’autres, elle a aussi plusieurs amours et deux filles, l’aînée nommée jeanne car elle née lors du tournage de Jeanne, la Pucelle, Adèle est sa seconde fille. Je ne vais pas en dire plus sur son histoire, sauf lorsqu’elle parle de sa lutte pour les autistes, du film qu’elle a fait sur sa soeur “ Elle s’appelle Sabine ) de deux séries télévisées “ La maison des enfants “ et “ Une femme en blanc “ lorsque ce livre est paru, elle écrivait le scénario d’un film de fiction....
Mon avis
Cette jeune femme m’a émue par son courage, sa simplicité et sa sincérité, elle m’a fait entrer dans l’envers du décor cinématographique, elle nous conte la fin de vie de ce père qu’elle adorait, mais aussi celle de Pialat auquel elle était très attachée, ce qui m’a vraiment émue. Tout ce dont elle parle, elle le fait avec des mots simples, c’est une jeune femme sans aucun artifice. quand elle nous parle de l’agression dont elle fut victime, de ses souffrances pendant de longues semaines pour lui reconstituer sa mâchoire fracturée en plusieurs endroits, pour retrouver son sourire auquel elle tenait beaucoup , elle le fait non pas pour recevoir de la compassion, cela s’est passé et voila....De la poésie ,des paroles de chansons anciennes, de beaux textes, de belles photos. Une adorable bonne femme que j’ai découverte avec beaucoup de bonheur et de plaisir, une lecture qui m’a fait chaud au coeur, qui m’a parfois attristée mais m’a fait souvent sourire.
5/5
J’ai aimé sa dernière phrase.....Avec ce livre, revisiter mon histoire me donne envie d’avoir les cheveux dans le vent.
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
Mon avis :
Dans ma vie, je n'ai dû lire que 3 biographies... Et, j'ai bien souvent été déçue car j'avais l'impression de ne pas arriver à distinguer le vécu du roman.
Alors que, là, la force de cette biographie, c'est sa construction : sous forme de conversation.
Et là, j'ai adoré. J'avais l'impression d'entendre Sandrine Bonnaire répondre aux questions.
Sandrine Bonnaire, cette actrice que je ne connais que très peu car je ne l'ai pas suivie.
Je me souviens du tapage médiatique autour de son premier film, « A nos amours », mais sans plus.
En fait, je me suis rendue compte tout au long de ce livre, que je ne la connais pas du tout, ni elle ni ses films. Et là, grosse lacune ! Car elle parle de ses différents films avec tellement d'ardeur, que je suis bien décidée à rattraper mon retard !
J'avais, je m'en rends compte, une image complètement fausse de Sandrine Bonnaire.
D'abord, je croyais qu'elle sortait d'une famille BCBG et qu'elle « jouait » à la marginale. Alors qu'en fait, elle est réellement une « fille du peuple » et n'est pas née avec une cuillère en argent dans la bouche ; ce qui lui a forgé le caractère. J'ai découvert une femme pleine d'humour, avec des idées auxquelles j'adhère complètement.
Ensuite, j'avais vraiment l'impression que ses films n'étaient pas grand public, pas très abordables, tristes... Alors, certes, j'ai vieilli donc mon jugement aussi, mais je pense en lisant les réponses de l'actrice par rapport à tous ses films que je suis vraiment passée à côté de quelques uns des plus beaux films français...
Ce livre est un véritable coup de cœur de par sa construction mais aussi de par son contenu. J'ai réellement découvert la personne dont il est la biographie et d'une façon ludique. J'ai senti Sandrine Bonnaire complètement sincère dans ce livre. Elle parle de tout très franchement, avec humour mais aussi avec une certaine tristesse, parfois. De ses films, des réalisateurs qui ont compté pour elle, de certains acteurs, de l'envers du décors du cinéma, des hommes de sa vie, de ses filles, de ses parents, de ses soeurs ( surtout de Lydie et Sabine mais par contre, quasiment pas de ses frères), de sa meilleure amie Ouidad, de son agression, de son combat pour faire ouvrir des centres pour autistes et même de son prochain film en tant que réalisatrice...
J'ai trouvé ce livre très positif... En bref, je me suis régalée !
Je remercie vivement Partage-Lecture et les Editions Points de m'avoir permis de lire ce livre et du même coup de découvrir Sandrine Bonnaire !
Ma note : 10/10
Dans ma vie, je n'ai dû lire que 3 biographies... Et, j'ai bien souvent été déçue car j'avais l'impression de ne pas arriver à distinguer le vécu du roman.
Alors que, là, la force de cette biographie, c'est sa construction : sous forme de conversation.
Et là, j'ai adoré. J'avais l'impression d'entendre Sandrine Bonnaire répondre aux questions.
Sandrine Bonnaire, cette actrice que je ne connais que très peu car je ne l'ai pas suivie.
Je me souviens du tapage médiatique autour de son premier film, « A nos amours », mais sans plus.
En fait, je me suis rendue compte tout au long de ce livre, que je ne la connais pas du tout, ni elle ni ses films. Et là, grosse lacune ! Car elle parle de ses différents films avec tellement d'ardeur, que je suis bien décidée à rattraper mon retard !
J'avais, je m'en rends compte, une image complètement fausse de Sandrine Bonnaire.
D'abord, je croyais qu'elle sortait d'une famille BCBG et qu'elle « jouait » à la marginale. Alors qu'en fait, elle est réellement une « fille du peuple » et n'est pas née avec une cuillère en argent dans la bouche ; ce qui lui a forgé le caractère. J'ai découvert une femme pleine d'humour, avec des idées auxquelles j'adhère complètement.
Ensuite, j'avais vraiment l'impression que ses films n'étaient pas grand public, pas très abordables, tristes... Alors, certes, j'ai vieilli donc mon jugement aussi, mais je pense en lisant les réponses de l'actrice par rapport à tous ses films que je suis vraiment passée à côté de quelques uns des plus beaux films français...
Ce livre est un véritable coup de cœur de par sa construction mais aussi de par son contenu. J'ai réellement découvert la personne dont il est la biographie et d'une façon ludique. J'ai senti Sandrine Bonnaire complètement sincère dans ce livre. Elle parle de tout très franchement, avec humour mais aussi avec une certaine tristesse, parfois. De ses films, des réalisateurs qui ont compté pour elle, de certains acteurs, de l'envers du décors du cinéma, des hommes de sa vie, de ses filles, de ses parents, de ses soeurs ( surtout de Lydie et Sabine mais par contre, quasiment pas de ses frères), de sa meilleure amie Ouidad, de son agression, de son combat pour faire ouvrir des centres pour autistes et même de son prochain film en tant que réalisatrice...
J'ai trouvé ce livre très positif... En bref, je me suis régalée !
Je remercie vivement Partage-Lecture et les Editions Points de m'avoir permis de lire ce livre et du même coup de découvrir Sandrine Bonnaire !
Ma note : 10/10
Invité- Invité
Re: [Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
Tout à fait d'accord avec toi, Lalyre, concernant la dernière phrase de son livre... elle est très belle.
D'ailleurs, quand je l'ai lue, je me suis dit que "les cheveux dans le vent" aurait fait un très joli titre pour son livre...
D'ailleurs, quand je l'ai lue, je me suis dit que "les cheveux dans le vent" aurait fait un très joli titre pour son livre...
Invité- Invité
Re: [Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
lou40 a écrit:Tout à fait d'accord avec toi, Lalyre, concernant la dernière phrase de son livre... elle est très belle.
D'ailleurs, quand je l'ai lue, je me suis dit que "les cheveux dans le vent" aurait fait un très joli titre pour son livre...
Oui d'ailleurs quand j'ai lu cette phrase, j'ai pensé qu'elle collait très bien au personnage de Sandrine Bonnaire
je suis ravie pour le plaisir que tu as pris en lisant ce livre
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
[Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route (entretiens biographiques)
Le soleil me trace la route.
Sandrine Bonnaire, entretiens avec Tiffy Morgue et Jean-Yves Gaillac.
Points, 2011, 394 pages
Quatrième de couverture
Sa route était toute tracée. Issue d'une famille modeste de onze enfants, Sandrine Bonnaire se destinait à devenir coiffeuse.
Un jour, elle croise Maurice Pialat. Et une actrice se révèle à elle-même. Sur son chemin,
d'autres rencontres plus ou moins belles :
des amis, des amours, de la violence aussi.
Une vie de femme comme les autres, sur un chemin inondé de soleil.
Ce livre a été lu dans le cadre d'un partenariat et j'en remercie le site Partage Lecture et les éditions Points
Lecture
Ce livre est un livre d'entretiens entre Sandrine Bonnaire et Tiffy Morgane et Jean-Yves Gaillac, deux journalistes et amis de longue date de l'actrice.
Avis
Cet ouvrage se lit comme un article de journal, comme une interview. Il est cependant très bien structuré autour des axes principaux de la vie de Sandrine Bonnaire.
Elle parle de son enfance à Grigny, dans la banlieue parisienne. De sa famille nombreuse ayant peu de moyens financiers. Retient surtout les relations privilégiées avec ses sœurs, la solidité bourrue de son père et la fébrilité d'une mère aspirant à un peu plus de liberté. Elle relate ses amitiés profondes et durables.
Elle évoque bien sûr sa carrière d'actrice. De ses débuts avec Pialat à ses films et séries télévisées. Le principal intérêt est ici, plus que l'anecdotique, l'analyse que fait l’actrice de l'évolution de sa pratique au contact des différents réalisateurs et acteurs avec lesquels elle a travaillé. De ses débuts impromptus et naturels, sans aucune formation préalable dans « à nos amours », à son apprentissage sous la direction des plus grands. Cela lui demande d’évoluer dans son métier mais sans jamais perdre ce naturel qui fait sa force.
Elle parle pudiquement aussi de ses amours, ses enfants, la famille qu'elle a fondée. Jean-Yves Escoffier, William Hurt et Guillaume Laurent illuminent tour à tour sa vie. Elle parle de ses drames, des pertes d'être cher, d'une agression très violente, mais également du combat qu'elle mène pour une prise en charge spécifique de l'autisme. Sa soeur étant atteinte de cette maladie a dû subir un internement psychiatrique qui l’a profondément blessée. Elle lutte pour un traitement humain et non plus seulement médical.
De tous ces éléments, les plus intéressants pour moi ont été d'une part sa position lucide et tolérante vis-à-vis de la notoriété et du cinéma et d'autre part cet engagement pour l'autisme. Tout cela se fait sur le ton de la conversation mais on sent que les propos livrés sont le fruit d'une certaine réflexion. Ils sont exposés de façon agréable autour de grandes thématiques bien plus prenantes qu'une simple relecture séquentielle d'une vie. Les sentiments qui priment sont la lucidité et la passion.
Conclusion
Un livre très agréable, sans langue de bois ni impudeur non plus, qui garde le vif d'une conversation mais reste très bien organisé. Un moment prenant en compagnie d'une femme très intéressante, « libre et amoureuse ».
Ma note 16/20
Sa route était toute tracée. Issue d'une famille modeste de onze enfants, Sandrine Bonnaire se destinait à devenir coiffeuse.
Un jour, elle croise Maurice Pialat. Et une actrice se révèle à elle-même. Sur son chemin,
d'autres rencontres plus ou moins belles :
des amis, des amours, de la violence aussi.
Une vie de femme comme les autres, sur un chemin inondé de soleil.
Ce livre a été lu dans le cadre d'un partenariat et j'en remercie le site Partage Lecture et les éditions Points
Lecture
Ce livre est un livre d'entretiens entre Sandrine Bonnaire et Tiffy Morgane et Jean-Yves Gaillac, deux journalistes et amis de longue date de l'actrice.
Avis
Cet ouvrage se lit comme un article de journal, comme une interview. Il est cependant très bien structuré autour des axes principaux de la vie de Sandrine Bonnaire.
Elle parle de son enfance à Grigny, dans la banlieue parisienne. De sa famille nombreuse ayant peu de moyens financiers. Retient surtout les relations privilégiées avec ses sœurs, la solidité bourrue de son père et la fébrilité d'une mère aspirant à un peu plus de liberté. Elle relate ses amitiés profondes et durables.
Elle évoque bien sûr sa carrière d'actrice. De ses débuts avec Pialat à ses films et séries télévisées. Le principal intérêt est ici, plus que l'anecdotique, l'analyse que fait l’actrice de l'évolution de sa pratique au contact des différents réalisateurs et acteurs avec lesquels elle a travaillé. De ses débuts impromptus et naturels, sans aucune formation préalable dans « à nos amours », à son apprentissage sous la direction des plus grands. Cela lui demande d’évoluer dans son métier mais sans jamais perdre ce naturel qui fait sa force.
Elle parle pudiquement aussi de ses amours, ses enfants, la famille qu'elle a fondée. Jean-Yves Escoffier, William Hurt et Guillaume Laurent illuminent tour à tour sa vie. Elle parle de ses drames, des pertes d'être cher, d'une agression très violente, mais également du combat qu'elle mène pour une prise en charge spécifique de l'autisme. Sa soeur étant atteinte de cette maladie a dû subir un internement psychiatrique qui l’a profondément blessée. Elle lutte pour un traitement humain et non plus seulement médical.
De tous ces éléments, les plus intéressants pour moi ont été d'une part sa position lucide et tolérante vis-à-vis de la notoriété et du cinéma et d'autre part cet engagement pour l'autisme. Tout cela se fait sur le ton de la conversation mais on sent que les propos livrés sont le fruit d'une certaine réflexion. Ils sont exposés de façon agréable autour de grandes thématiques bien plus prenantes qu'une simple relecture séquentielle d'une vie. Les sentiments qui priment sont la lucidité et la passion.
Conclusion
Un livre très agréable, sans langue de bois ni impudeur non plus, qui garde le vif d'une conversation mais reste très bien organisé. Un moment prenant en compagnie d'une femme très intéressante, « libre et amoureuse ».
Ma note 16/20
Invité- Invité
Re: [Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
Sujets fusionnés : peux-tu revoter, Spyd ? Merci
Invité- Invité
Re: [Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
Désolé, j'avais pourtant fait une recherche avant de poster.(?)
ai voté à nouveau,
merci Alexielle.
ai voté à nouveau,
merci Alexielle.
Invité- Invité
Re: [Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
Pas de fioritures ni de grandes philosophies dans cette discussion. L’actrice se livre, avec ses expériences dans un style simple et efficace au lecteur. Nous nous retrouvons ainsi plongé au cœur d’un dialogue, relatant les moments forts de la vie de Sandrine Bonnaire, qu’il s’agisse de ses expériences professionnelles ou personnelle.
Pas un bilan non plus, ce livre donne plus l’impression de formuler un « état des lieux », un façon de dire « voilà ce qui m’amène à être la femme que je suis, voilà comment je me suis construite ». Lorsque l’actrice explique à ses deux compères qu’elle ne construit pas un rôle avec profondeur, que l’immersion dans un personnage est spontannée, on remarque ce trait de caractère en lisant l’œuvre. Elle se livre avec franchise et simplicité, jamais trop personnelle ni trop évasive. Le juste milieu est trouvé et se tient tout au long de la conversation.
Du fait de cette conversation, le rythme du dialogue ne laisse pas de temps mort. Pas d’interminables tirades ou l’on perd le fil de la question d’origine, les réponses sont clairs et précises. Le lecteur ne se désintéresse pas de sa lecture.
D’autant que le mode question-réponse permet un naturel et une franchise que l’on apprécie à plus forte raison du fait de la complicité entre les trois antagonistes. On a même parfois l’impression d’être intrusif au sein d’une conversation entre proches.
Le livre est également ponctué de photographies, qui illustrent et retranscrivent l’intensité pudique de Sandrine Bonnaire. Toute cette profondeur sur laquelle elle ne s’épanche que très peu est presque palpable dans les regards et postures de ces photographies. Cela amène un côté sérieux et léger à la fois.
Merci à Partage Lecture et aux éditions Points pour ce nouveau partenariat passionnant.
Pas un bilan non plus, ce livre donne plus l’impression de formuler un « état des lieux », un façon de dire « voilà ce qui m’amène à être la femme que je suis, voilà comment je me suis construite ». Lorsque l’actrice explique à ses deux compères qu’elle ne construit pas un rôle avec profondeur, que l’immersion dans un personnage est spontannée, on remarque ce trait de caractère en lisant l’œuvre. Elle se livre avec franchise et simplicité, jamais trop personnelle ni trop évasive. Le juste milieu est trouvé et se tient tout au long de la conversation.
Du fait de cette conversation, le rythme du dialogue ne laisse pas de temps mort. Pas d’interminables tirades ou l’on perd le fil de la question d’origine, les réponses sont clairs et précises. Le lecteur ne se désintéresse pas de sa lecture.
D’autant que le mode question-réponse permet un naturel et une franchise que l’on apprécie à plus forte raison du fait de la complicité entre les trois antagonistes. On a même parfois l’impression d’être intrusif au sein d’une conversation entre proches.
Le livre est également ponctué de photographies, qui illustrent et retranscrivent l’intensité pudique de Sandrine Bonnaire. Toute cette profondeur sur laquelle elle ne s’épanche que très peu est presque palpable dans les regards et postures de ces photographies. Cela amène un côté sérieux et léger à la fois.
Merci à Partage Lecture et aux éditions Points pour ce nouveau partenariat passionnant.
Nephtys- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 1280
Age : 39
Localisation : Loire-Atlantique
Genre littéraire préféré : Tout ce qui me tombe sous la main (sauf politique)
Date d'inscription : 08/08/2009
Re: [Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
Il est vrai que cette présentation en question réponse peut être très agréable à lire.
Je garde un excellent souvenir du livre "Hitchcock" par François Truffaut qui restitue les meilleurs moments de dizaines d'heures d'interview.
Merci pour vos critiques.
Je garde un excellent souvenir du livre "Hitchcock" par François Truffaut qui restitue les meilleurs moments de dizaines d'heures d'interview.
Merci pour vos critiques.
Invité- Invité
Re: [Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
À 42 ans, on n'écrit pas ses mémoires. Cela tombe bien, Le soleil me trace la route, le premier livre de Sandrine Bonnaire, est tout sauf un ouvrage de souvenirs et d'anecdotes sur le beau métier d'actrice. Le soleil me trace la route a peut-être commencé à s'écrire naturellement il y a une vingtaine d'années, quand Sandrine Bonnaire rencontre le couple de journalistes Gaillac-Morgue pour un portrait destiné à paraître dans un magazine.
Une amitié va naître, une confiance s'installe d'année en année entre ces trois personnes et, comme elle le dit elle- même drôlement, « à mi-parcours », et après avoir abordé la réalisation de Elle s'appelle Sabine, le documentaire consacré à sa sœur, une envie est venue, soudaine, un besoin de profondeur. Sous la forme d'une conversation très libre, où l'on oublie rapidement les questions pour n'entendre que les réponses, Sandrine Bonnaire, qui d'ordinaire ne s'épanche jamais sur papier glacé, se confie, s'abandonne, au risque de l'incorrection, en préservant sa pudeur et son sourire dans toutes les situations et dans tous les événements.
Le récit de son enfance en banlieue parisienne est un modèle du genre : famille nombreuse, mère et grand-mère fantasques, père ouvrier taiseux et adoré, tout ce petit monde, au bout de quelques pages, par la voix de Sandrine, devient le nôtre. Ainsi, quand elle aborde Pialat ou Sautet, Depardieu ou William Hurt, son premier mari, près de sa fille aînée, elle le fait avec le même ton, la même précision faussement désinvolte, l'air de rien, en donnant le sentiment et surtout la preuve de sa popularité, de son rejet des conventions et des codes intellectuels.
Plus de vingt-cinq ans de carrière pour cette jeune femme qui débutait dans À nos amours à 16 ans, qui envisage aujourd'hui le tournage de son premier film de fiction, une femme libre, sans concessions ni entraves, dont on aimerait suivre la voix et les pas jusqu'au bout de la route.
Mon avis
J ai bien aimé ce dialogue a 3 voix,ou l actrice se livre sincerement;sans fioritures.
On en arrive presqu a oublier les questions tellement c est fluide.
Sandrine Bonnaire,je la connaissais peu,est je trouve,un personnage interessant,avec qui on voudrait aller loin.
Une amitié va naître, une confiance s'installe d'année en année entre ces trois personnes et, comme elle le dit elle- même drôlement, « à mi-parcours », et après avoir abordé la réalisation de Elle s'appelle Sabine, le documentaire consacré à sa sœur, une envie est venue, soudaine, un besoin de profondeur. Sous la forme d'une conversation très libre, où l'on oublie rapidement les questions pour n'entendre que les réponses, Sandrine Bonnaire, qui d'ordinaire ne s'épanche jamais sur papier glacé, se confie, s'abandonne, au risque de l'incorrection, en préservant sa pudeur et son sourire dans toutes les situations et dans tous les événements.
Le récit de son enfance en banlieue parisienne est un modèle du genre : famille nombreuse, mère et grand-mère fantasques, père ouvrier taiseux et adoré, tout ce petit monde, au bout de quelques pages, par la voix de Sandrine, devient le nôtre. Ainsi, quand elle aborde Pialat ou Sautet, Depardieu ou William Hurt, son premier mari, près de sa fille aînée, elle le fait avec le même ton, la même précision faussement désinvolte, l'air de rien, en donnant le sentiment et surtout la preuve de sa popularité, de son rejet des conventions et des codes intellectuels.
Plus de vingt-cinq ans de carrière pour cette jeune femme qui débutait dans À nos amours à 16 ans, qui envisage aujourd'hui le tournage de son premier film de fiction, une femme libre, sans concessions ni entraves, dont on aimerait suivre la voix et les pas jusqu'au bout de la route.
Mon avis
J ai bien aimé ce dialogue a 3 voix,ou l actrice se livre sincerement;sans fioritures.
On en arrive presqu a oublier les questions tellement c est fluide.
Sandrine Bonnaire,je la connaissais peu,est je trouve,un personnage interessant,avec qui on voudrait aller loin.
Invité- Invité
Re: [Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
Quand j'ai choisi ce livre, pour le challenge 2012-2013, c'était plus par curiosité que par véritable intérêt pour la vie de Sandrine Bonnaire, que je connaissais bien sûr, mais sans plus ... son légendaire sourire, sa fraicheur, sa spontanéité, voilà pour moi, ce qui la caractérisait le plus.
Seulement voilà, à travers ce document, j'ai pris plaisir à découvrir cette jeune femme, son histoire, qu'elle nous livre avec tellement de sincérité, tellement de franchise, dans ses bons comme dans ses moments plus difficiles, j'ai beaucoup aimé suivre tous les évènements qui ont "tracé sa route".
Sandrine Bonnaire fait partie des rares personnes qui sont justes avec elles-mêmes, et qui plus est, sans en tirer une gloire médiatique du tout...
Je suis heureuse d'avoir pu faire sa connaissance, et j'ai maintenant très envie de voir "Elle s'appelle Sabine" ...
Seulement voilà, à travers ce document, j'ai pris plaisir à découvrir cette jeune femme, son histoire, qu'elle nous livre avec tellement de sincérité, tellement de franchise, dans ses bons comme dans ses moments plus difficiles, j'ai beaucoup aimé suivre tous les évènements qui ont "tracé sa route".
Sandrine Bonnaire fait partie des rares personnes qui sont justes avec elles-mêmes, et qui plus est, sans en tirer une gloire médiatique du tout...
Je suis heureuse d'avoir pu faire sa connaissance, et j'ai maintenant très envie de voir "Elle s'appelle Sabine" ...
Invité- Invité
Re: [Bonnaire, Sandrine] Le soleil me trace la route
"LE SOLEIL ME TRACE LA ROUTE" de SANDRINE BONNAIRE également terminé. L'actrice sous forme d'un entretien avec Tiffy Morgane et Jean-Yves Gaillac, deux journalistes et amis de longue date nous raconte une partie de sa vie, son enfance dans une famille nombreuse, une mère témoin de Jéhova, un père qui disparaîtra trop tôt. On découvre ses débuts au côté de PIALAT, son évolution jusqu'à ses débuts dans la réalisation de films, dont SANDRINE qui relate la vie de sa soeur, autiste. il s'agit d'une femme extraordinaire, lucide, qui a su s'éviter les pièges de la notoriété et comme beaucoup a connu de bons et mauvais moments.
Je connaissais de nom l'actrice mais j'ai découvert une femme qui sort de l'ordinaire. Cependant j'ai mis beaucoup de temps dans ma lecture car je lis très peu de biographie et le fait qu'il s'agissent de " questions réponses" la lecture m'a semblée manquer d'action.
Je connaissais de nom l'actrice mais j'ai découvert une femme qui sort de l'ordinaire. Cependant j'ai mis beaucoup de temps dans ma lecture car je lis très peu de biographie et le fait qu'il s'agissent de " questions réponses" la lecture m'a semblée manquer d'action.
Invité- Invité
Sujets similaires
» [Éditions Points] Le soleil me trace la route de Sandrine Bonnaire
» [Collasse, Richard] La Trace
» [Meyer, Deon] A la trace
» [Link, Charlotte] La dernière trace
» [Vallejo, François] Efface toute trace
» [Collasse, Richard] La Trace
» [Meyer, Deon] A la trace
» [Link, Charlotte] La dernière trace
» [Vallejo, François] Efface toute trace
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum