[Jordan, Robert] La Roue du Temps - tome 1: La Roue du Temps
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Re: [Jordan, Robert] La Roue du Temps - tome 1: La Roue du Temps
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Selon un principe qui vaut ce qu’il vaut et qui n’engage que moi, je ne déclare pas de coup de cœur sur le premier tome d’une série, surtout d’une série comptant foultitude de volumes comme c’est le cas ici.
Ceci dit, cette affaire s’annonce plutôt bien .
Petit bémol pour commencer, autant s’en débarrasser tout de suite : le traducteur a volé son salaire, et l'imprimeur n'a pas dû être en reste ! Bon, peut-être pas complètement volé... mais j’aurais quelques mots à leur dire si je les rencontre un jour.
En effet, rien de tel pour vous gâcher un passage qu’une lettre en moins («Rand» se transforme assez régulièrement en «Ran») ou une bonne tournure bien moche («comme s’il aurait préféré apporter de la neige», à la première page, et une poignée de «il fallait que... il se bat, il atteint» tout au long du récit).
Voilà pour le négatif. Plutôt maigre. Passons au positif.
Du point de vue de l’intrigue, ça commence doucement : une contrée tranquille au passé glorieux mais oublié, aux habitants braves mais pas héroïques pour deux sous, soudainement attaquée sans rime ni raison par des être abominables envoyés par Le Mal (avec majuscules). Les cibles supposées de cette attaque, trois jeunes garçons ayant en commun leur âge et leur amitié, se voient contraints de fuir devant la menace pour protéger leur village et leurs vies, en compagnie de protecteurs providentiels.
Classique. Presque facile.
Pour les personnages, ce n’est pas non plus la foire aux originaux : des jeunes gens au cœur pur, une magicienne, un guerrier, un ménestrel, des paysans, des aubergistes...
Quant à l’univers, on y retrouve les grands incontournables du genre : magie élémentaire, dons surnaturels, chimères, notion de destinée, divinités (ou puissances supérieures).
Écrit comme ça, pas de quoi enflammer les foules. Et pourtant...
Nous sommes bel et bien devant un Bon Vieux Classique (avec majuscules, là aussi) de la fantasy : le genre de saga bien solide, bien incontournable, qui commence à chuchoter ses questions une fois le premier tome refermé. Que va-t-il se passer ? Que vont-ils devenir ? Comment vont-il triompher du Mal ? Ou pas ?...
Des questions qui poussent immanquablement le lecteur (la lectrice, en l’occurrence), vers la lettre J à chaque entrée dans une librairie, bibliothèque, ou établissement assimilé, juste histoire de voir s’il n’y aurait pas le tome suivant en rayon...
Car si le début est classique, l’auteur sème suffisamment de petits cailloux, de suggestions, de sous-entendus, pour nous faire douter de tout, de tout le monde, et pour nous insuffler une seule et unique résolution : lire la suite, pour savoir quelle sera, parmi les douzaines de fins possibles, celle qu’il a choisie.
Car plus on avance dans le récit, et plus chaque personnage se révèle complexe, surprenant. Là encore, à coups de suggestions, de non-dits, Robert Jordan nous emplit de doutes : héros ou poltron ? bon ou mauvais ? traître ou brave ?
Je crois qu’une bonne façon de résumer mon ressenti est de décrire comment j’ai abordé ce livre.
Je l’ai ajouté dans mon challenge parce qu’Olorin le portait aux nues.
Je l’ai commencé parce qu’il était dans mon challenge.
Je l’ai poursuivi sur trois cents pages parce que l’intrigue était agréablement classique, les personnages foncièrement sympathiques.
J’ai englouti les cent dernières pages d’une bouchée parce que, finalement, l’intrigue n’est pas si classique, et les personnages ne sont pas que sympathiques.
Et maintenant que je l’ai refermé, en pestant contre ces auteurs (ou éditeurs) qui osent nous laisser en plan, comme ça, à la fin d'un tome, sans même savoir ce qui va se passer, je suis obligée de le reconnaître : J'AI ÉTÉ CONTAMINÉE
Merci Olorin (... ou pas )
Ma note : 9/10Ceci dit, cette affaire s’annonce plutôt bien .
Petit bémol pour commencer, autant s’en débarrasser tout de suite : le traducteur a volé son salaire, et l'imprimeur n'a pas dû être en reste ! Bon, peut-être pas complètement volé... mais j’aurais quelques mots à leur dire si je les rencontre un jour.
En effet, rien de tel pour vous gâcher un passage qu’une lettre en moins («Rand» se transforme assez régulièrement en «Ran») ou une bonne tournure bien moche («comme s’il aurait préféré apporter de la neige», à la première page, et une poignée de «il fallait que... il se bat, il atteint» tout au long du récit).
Voilà pour le négatif. Plutôt maigre. Passons au positif.
Du point de vue de l’intrigue, ça commence doucement : une contrée tranquille au passé glorieux mais oublié, aux habitants braves mais pas héroïques pour deux sous, soudainement attaquée sans rime ni raison par des être abominables envoyés par Le Mal (avec majuscules). Les cibles supposées de cette attaque, trois jeunes garçons ayant en commun leur âge et leur amitié, se voient contraints de fuir devant la menace pour protéger leur village et leurs vies, en compagnie de protecteurs providentiels.
Classique. Presque facile.
Pour les personnages, ce n’est pas non plus la foire aux originaux : des jeunes gens au cœur pur, une magicienne, un guerrier, un ménestrel, des paysans, des aubergistes...
Quant à l’univers, on y retrouve les grands incontournables du genre : magie élémentaire, dons surnaturels, chimères, notion de destinée, divinités (ou puissances supérieures).
Écrit comme ça, pas de quoi enflammer les foules. Et pourtant...
Nous sommes bel et bien devant un Bon Vieux Classique (avec majuscules, là aussi) de la fantasy : le genre de saga bien solide, bien incontournable, qui commence à chuchoter ses questions une fois le premier tome refermé. Que va-t-il se passer ? Que vont-ils devenir ? Comment vont-il triompher du Mal ? Ou pas ?...
Des questions qui poussent immanquablement le lecteur (la lectrice, en l’occurrence), vers la lettre J à chaque entrée dans une librairie, bibliothèque, ou établissement assimilé, juste histoire de voir s’il n’y aurait pas le tome suivant en rayon...
Car si le début est classique, l’auteur sème suffisamment de petits cailloux, de suggestions, de sous-entendus, pour nous faire douter de tout, de tout le monde, et pour nous insuffler une seule et unique résolution : lire la suite, pour savoir quelle sera, parmi les douzaines de fins possibles, celle qu’il a choisie.
Car plus on avance dans le récit, et plus chaque personnage se révèle complexe, surprenant. Là encore, à coups de suggestions, de non-dits, Robert Jordan nous emplit de doutes : héros ou poltron ? bon ou mauvais ? traître ou brave ?
Je crois qu’une bonne façon de résumer mon ressenti est de décrire comment j’ai abordé ce livre.
Je l’ai ajouté dans mon challenge parce qu’Olorin le portait aux nues.
Je l’ai commencé parce qu’il était dans mon challenge.
Je l’ai poursuivi sur trois cents pages parce que l’intrigue était agréablement classique, les personnages foncièrement sympathiques.
J’ai englouti les cent dernières pages d’une bouchée parce que, finalement, l’intrigue n’est pas si classique, et les personnages ne sont pas que sympathiques.
Et maintenant que je l’ai refermé, en pestant contre ces auteurs (ou éditeurs) qui osent nous laisser en plan, comme ça, à la fin d'un tome, sans même savoir ce qui va se passer, je suis obligée de le reconnaître : J'AI ÉTÉ CONTAMINÉE
Merci Olorin (... ou pas )
Dernière édition par Saphyr le Sam 22 Jan 2011 - 19:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Jordan, Robert] La Roue du Temps - tome 1: La Roue du Temps
Et maintenant que je l’ai refermé, en pestant contre ces auteurs (ou éditeurs) qui osent nous laisser en plan, comme ça, à la fin d'un tome, sans même savoir ce qui va se passer, je suis obligée de le reconnaître : J'AI ÉTÉ CONTAMINÉE
...Une silhouette sombre et encapuchonnée, à peine éclairée par les flamèches des bougies, se penche sur un livre épais et à l'aspect ancien. Sa couverture porte un titre gravé en noir et composée de caractères antiques et travaillés: Liber Maléficum .
Une main se lève et saisit une plume trempant dans l'encre, tandis que le livre s'ouvre tout seul à une page déjà à moitié recouverte de noms. La pointe de la plume se pose sur l'antique parchemin, et y ajoute un nouveau nom...
Un rire maléfique s'élève brutalement:
"Hahahahahaaaaa, une de plus. Bientôt, nous dominerons le monde..."
Plus sérieusement, je suis content de voir que cela t'a plus
Du point de vue de l’intrigue, ça commence doucement : une contrée tranquille au passé glorieux mais oublié, aux habitants braves mais pas héroïques pour deux sous, soudainement attaquée sans rime ni raison par des être abominables envoyés par Le Mal (avec majuscules). Les cibles supposées de cette attaque, trois jeunes garçons ayant en commun leur âge et leur amitié, se voient contraints de fuir devant la menace pour protéger leur village et leurs vies, en compagnie de protecteurs providentiels.
Classique. Presque facile.
Effectivement, et c'est cela qui est extraordinaire avec cette série: son script de base est ultra connu et classique. Mais l'auteur a développé des personnages tellement complexes, créé un monde si complet (coutumes, habitudes linguistiques et vestimentaires,...), mis au point une intrigue si poussée et réfléchie que l'on est bien forcé de le reconnaitre: oui, le livre va bien au-delà des clichés du genre. Extraordinaire!
Il faut savoir que, bien que la série s'étale sur plus de 20 ans d'écriture de la part de l'auteur (et compte au total bien plus que 10.000 pages), tout avait déjà été prévu et calculé depuis le début. J'en veux pour preuve notament un élément, qui est juste cité en passant dans le tome 2 VF (=tome 1 VO), revient très furtivement dans le tome 8 VF (4 VO), mais est réellement exploité seulement dans les tomes 21 à 24 VF. Et le récit fourmille de choses de ce genre: une petite chose dite en passant reviendra peut-être bien 3000 pages plus tard.
De plus, la profondeur et la richesse de l'univers et des personnages font que l'on ne peut s'ennuyer: il y a toujours quelque chose de neuf.
Et comme Jordan regorge d'idées pour exploiter le tout, cela donne un ensemble splendide.
Invité- Invité
Re: [Jordan, Robert] La Roue du Temps - tome 1: La Roue du Temps
Olorin a écrit:...Une silhouette sombre et encapuchonnée, à peine éclairée par les flamèches des bougies, se penche sur un livre épais et à l'aspect ancien. Sa couverture porte un titre gravé en noir et composée de caractères antiques et travaillés: Liber Maléficum .Et maintenant que je l’ai refermé, en pestant contre ces auteurs (ou éditeurs) qui osent nous laisser en plan, comme ça, à la fin d'un tome, sans même savoir ce qui va se passer, je suis obligée de le reconnaître : J'AI ÉTÉ CONTAMINÉE
Une main se lève et saisit une plume trempant dans l'encre, tandis que le livre s'ouvre tout seul à une page déjà à moitié recouverte de noms. La pointe de la plume se pose sur l'antique parchemin, et y ajoute un nouveau nom...
Un rire maléfique s'élève brutalement:
"Hahahahahaaaaa, une de plus. Bientôt, nous dominerons le monde..."
Olorin, tu es un grand malade
Ceci dit, vu que j'ai déjà glissé à une demi-douzaine de personnes un "Ah bon, tu connais pas La roue du temps ? Tu devrais te le noter, ça vaut vraiment le détour", tu n'as pas complètement tort non plus .
Invité- Invité
Re: [Jordan, Robert] La Roue du Temps - tome 1: La Roue du Temps
Mon avis : Je crois que ce livre devait être dans ma PAL depuis au moins deux ans et heureusement qu'une lecture commune sur Livraddict a été organisée car je pense qu'il serait encore en train de croupir au fin fond de ma bibliothèque. Autant rentrer dans le vif du sujet, je n'ai pas apprécié cette lecture, je me suis vraiment ennuyée. J'ai trouvé ce livre beaucoup trop long, pourtant l'histoire en elle même me plaisait mais les longueurs interminables où il ne se passait pas grand chose ont vraiment plombé l'action et rendu ce livre soporiphique.
Déja l'histoire a mal débuté pour moi, je n'ai rien compris au prologue mais vraiment rien .. je pense que je n'ai pas assez l'esprit fantasy, pour moi c'est du chinois. J'ai eu aussi l'impression que les héros avaient fait trois fois le tour de la terre tant je les ai vus marcher , courir ...
J'ai eu aussi beaucoup de mal avec les personnages : Tam, Ram, Lan,Mat : au bout de 100 pages, je confondais encore tout le monde. Quelle idée de mettre des prénoms de deux à trois lettres avec la même voyelle. Déja que l'histoire est quand même un peu compliquée avec la quantité d'informations que l'on nous propose, je me suis vite senti perdue.
Dommage que cette saga représente autant de tomes car je n'ai pas le courage de continuer l'aventure, trop de détails à l'extrème, trop de descriptions mais je comprends que plusieurs lecteurs puissent apprécier cette lecture.
Déja l'histoire a mal débuté pour moi, je n'ai rien compris au prologue mais vraiment rien .. je pense que je n'ai pas assez l'esprit fantasy, pour moi c'est du chinois. J'ai eu aussi l'impression que les héros avaient fait trois fois le tour de la terre tant je les ai vus marcher , courir ...
J'ai eu aussi beaucoup de mal avec les personnages : Tam, Ram, Lan,Mat : au bout de 100 pages, je confondais encore tout le monde. Quelle idée de mettre des prénoms de deux à trois lettres avec la même voyelle. Déja que l'histoire est quand même un peu compliquée avec la quantité d'informations que l'on nous propose, je me suis vite senti perdue.
Dommage que cette saga représente autant de tomes car je n'ai pas le courage de continuer l'aventure, trop de détails à l'extrème, trop de descriptions mais je comprends que plusieurs lecteurs puissent apprécier cette lecture.
Invité- Invité
Re: [Jordan, Robert] La Roue du Temps - tome 1: La Roue du Temps
c'est dommage Lisalor, mais c'est ainsi, il y a d'autres lectures ou sagas qui retiendront ton attention
Pinky- Grand sage du forum
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Re: [Jordan, Robert] La Roue du Temps - tome 1: La Roue du Temps
Ne sachant plus quoi lire après mes 2/3 lectures d'avant qui se sont vite faites, je me lance dans ce premier tome
je lai en PAL depuis pas mal de temps. Je ne sais pas si ça me plaira mais j'ai pris temps de lire nombre de critique et il m'amène à m'y lancer. Je donnerai mon avis
je lai en PAL depuis pas mal de temps. Je ne sais pas si ça me plaira mais j'ai pris temps de lire nombre de critique et il m'amène à m'y lancer. Je donnerai mon avis
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Lecture en cours :
Silo de Hugh Howey
La Princesse des glaces de Camilla Läckberg
Re: [Jordan, Robert] La Roue du Temps - tome 1: La Roue du Temps
Voici une lecture qui une fois n'est pas coutume m'a laisser du fil à retordre.
En effet, je l'avais dans ma PAL depuis bien trop longtemps mais nous faisons ici face à un genre que je lis assez peu. Je suis très adepte de fantastique mais j'ai pendant longtemps eu du mal avec les très grandes saga et cela m'a fait peur avant même de commencer ma lecture.
J'ai un peu tardé à faire ma critique ce qui est un tord car je me retrouve un peu en défaut de mot mais ce ne sera pas une saga que je poursuivrai car même si j'apprécie le côté magique et quête, je n'ai pas vraiment apprécier le personnage de Rand. Je l'ai trouvé un peu trop distant, sans "intérêt". De même que je pensais apprécier énormément Dame Moiraine, cela a été beaucoup moins le cas dans sa façon d'agir où plus rien n'a d'importance si ce n'est la quête et le but visé...
Ce fut une découverte mais sur laquelle je m'arrêterai
En effet, je l'avais dans ma PAL depuis bien trop longtemps mais nous faisons ici face à un genre que je lis assez peu. Je suis très adepte de fantastique mais j'ai pendant longtemps eu du mal avec les très grandes saga et cela m'a fait peur avant même de commencer ma lecture.
J'ai un peu tardé à faire ma critique ce qui est un tord car je me retrouve un peu en défaut de mot mais ce ne sera pas une saga que je poursuivrai car même si j'apprécie le côté magique et quête, je n'ai pas vraiment apprécier le personnage de Rand. Je l'ai trouvé un peu trop distant, sans "intérêt". De même que je pensais apprécier énormément Dame Moiraine, cela a été beaucoup moins le cas dans sa façon d'agir où plus rien n'a d'importance si ce n'est la quête et le but visé...
Ce fut une découverte mais sur laquelle je m'arrêterai
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