[Hatzfeld, Jean] Où en est la nuit
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[Hatzfeld, Jean] Ou en est la nuit
[Hatzfeld, Jean] Où en est la nuit
[Hatzfeld, Jean]
Ou en est la nuit
Gallimard mars 2011
218 pages
4ème de couverture
Frédéric, journaliste, se retrouve coincé quelques jours dans une oasis à la frontière entre l’Ethiopie et la Somalie, où se déroulent des combats. Là, il partage quelque temps la vie des
bédouins et des soldats, en attendant de pouvoir rejoindre Addis-Abeba. Frédéric, passionné desport, va faire dans ce désert secoué par les tirs d’obus la connaissance d’Ayanleh Makeda, une légende vivante de la course à pied. Marathonien surdoué, enrôlé dans une équipe d’athlètes d’élite montée par un magnat kazakh, Ayanleh a gagné deux médailles d’or aux Jeux Olympiques, et aucun adversaire ne semblait à sa hauteur ; mais aux JO de Pékin, un contrôle antidopage positif a mis fin à sa carrière. Ayanleh est désormais soldat, il évite de parler du passé. Fasciné par la personnalité taciturne et noble de l’ancien coureur, incompatible avec la figure d’un tricheur, Frédéric va tenter de percer le mystère qui l’entoure…Jean Hatzfeld parle remarquablement du sport, dont Ayanleh Makeda incarne les vertus les plus hautes : non pas le courage et la force, mais une sorte de grâce, une tension vers un au-delà du corps qui confère à l’être tout entier une élégance mystérieuse. Le récit est basé sur de longs dialogues qui dévoilent progressivement les subtilités de ce monde, mais aussi les spécificités des mentalités africaines et du parler des Africains francophones. On se laisse captiver par les divers personnages, notamment par Frédéric, qui à travers le récit de sa quête nous fait connaître de l’intérieur, avec sensibilité et justesse, son métier de grand reporter.
Mon avis
Un roman ou l’écrivain dépeint avec art et une certaine finesse une composition en mouvements variés, les décors faits d’ombre et de lumière, les lieux, les êtres, hommes et femmes dignes devant le destin, des rencontres intéressantes ou inquiétantes. Avec Fréderic, on se retrouve dans les bars d’Addis-Abeba, on erre dans les petites rues de Jijiga. On fait la connaissance du marathonien déchu, une légende vivante de la course à pied, l’homme qui courait en se cherchant, devenu soldat, qui maintenant évite de parler de son passé. Je pense que ce très beau livre est réaliste et je me demande si l’histoire n’est pas réel mais que l’auteur aurait changé le nom du marathonien car des faits et des personnages du livre ont existé, d’ailleurs je pense que c’est en partie autobiographique. 4,5/5
Ou en est la nuit
Gallimard mars 2011
218 pages
4ème de couverture
Frédéric, journaliste, se retrouve coincé quelques jours dans une oasis à la frontière entre l’Ethiopie et la Somalie, où se déroulent des combats. Là, il partage quelque temps la vie des
bédouins et des soldats, en attendant de pouvoir rejoindre Addis-Abeba. Frédéric, passionné desport, va faire dans ce désert secoué par les tirs d’obus la connaissance d’Ayanleh Makeda, une légende vivante de la course à pied. Marathonien surdoué, enrôlé dans une équipe d’athlètes d’élite montée par un magnat kazakh, Ayanleh a gagné deux médailles d’or aux Jeux Olympiques, et aucun adversaire ne semblait à sa hauteur ; mais aux JO de Pékin, un contrôle antidopage positif a mis fin à sa carrière. Ayanleh est désormais soldat, il évite de parler du passé. Fasciné par la personnalité taciturne et noble de l’ancien coureur, incompatible avec la figure d’un tricheur, Frédéric va tenter de percer le mystère qui l’entoure…Jean Hatzfeld parle remarquablement du sport, dont Ayanleh Makeda incarne les vertus les plus hautes : non pas le courage et la force, mais une sorte de grâce, une tension vers un au-delà du corps qui confère à l’être tout entier une élégance mystérieuse. Le récit est basé sur de longs dialogues qui dévoilent progressivement les subtilités de ce monde, mais aussi les spécificités des mentalités africaines et du parler des Africains francophones. On se laisse captiver par les divers personnages, notamment par Frédéric, qui à travers le récit de sa quête nous fait connaître de l’intérieur, avec sensibilité et justesse, son métier de grand reporter.
Mon avis
Un roman ou l’écrivain dépeint avec art et une certaine finesse une composition en mouvements variés, les décors faits d’ombre et de lumière, les lieux, les êtres, hommes et femmes dignes devant le destin, des rencontres intéressantes ou inquiétantes. Avec Fréderic, on se retrouve dans les bars d’Addis-Abeba, on erre dans les petites rues de Jijiga. On fait la connaissance du marathonien déchu, une légende vivante de la course à pied, l’homme qui courait en se cherchant, devenu soldat, qui maintenant évite de parler de son passé. Je pense que ce très beau livre est réaliste et je me demande si l’histoire n’est pas réel mais que l’auteur aurait changé le nom du marathonien car des faits et des personnages du livre ont existé, d’ailleurs je pense que c’est en partie autobiographique. 4,5/5
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