[Martin, Pascal] Le Seigneur des Atolls
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Votre avis sur Le Seigneur des Atolls
[Martin, Pascal] Le Seigneur des Atolls
Le Seigneur des Atolls
Auteur : Pascal MARTIN
Edition : Presses de la cité
Nombre de pages : 511
Prix : 22€
Biographie de l'auteur
En 1968, Pascal Martin se rend à Tahiti avec sa famille. Un an plus tard, son père, employé du Centre d'énergie atomique, est rapatrié en France. Il est atteint d'un cancer. Adulte, Pascal Martin retournera dans le Pacifique pour enquêter sur le sort réservé à l'époque aux travailleurs du nucléaire. Ce roman est très largement inspiré de ses observations. Journaliste d'investigation à France 2, Pascal Martin est l'auteur, notamment, du Trésor du Magounia (prix Charles-Exbrayat 2005) et de La Vallée des cobayes
Quatrième de couverture :
Mai 1968 : les dernières illusions de Chrétien, qui voulait construire un monde meilleur, volent en éclats.
Eté 1968 : Upo ("fêlé" en tahitien) se refait une vie au coeur de l'atoll de Tureia dont il découvre la culture maorie. Mais ce paradis terrestre est en danger : il recèle des trésors qui attisent les appétits les plus voraces et des essais nucléaires sont pratiqués à proximité sans que la population en soit informée.
Un an plus tard : Foch est le seigneur de l'atoll et y règne en maître absolu et respecté.
Chrétien, Upo et Foch sont un seul et même homme, recherché par la DST et par les barbouzes. Lui veut simplement préserver son île de la contamination nucléaire et des dérives mercantiles. Son arme ? Un secret qui, révélé au monde, remettrait bien des choses en question.
Eté 1968 : Upo ("fêlé" en tahitien) se refait une vie au coeur de l'atoll de Tureia dont il découvre la culture maorie. Mais ce paradis terrestre est en danger : il recèle des trésors qui attisent les appétits les plus voraces et des essais nucléaires sont pratiqués à proximité sans que la population en soit informée.
Un an plus tard : Foch est le seigneur de l'atoll et y règne en maître absolu et respecté.
Chrétien, Upo et Foch sont un seul et même homme, recherché par la DST et par les barbouzes. Lui veut simplement préserver son île de la contamination nucléaire et des dérives mercantiles. Son arme ? Un secret qui, révélé au monde, remettrait bien des choses en question.
Mon appréciation :
Avant de lire ce roman, je partais sur un à-priori pas forcément négatif, mais pas avantageux non plus, qui était que j'allais lire un roman documentaire.
Eh bien pas du tout.
Lorsque Chrétien cherche un pilote pour le déposer sur l'île de Tureia, on le prend pour un fou. Ne sait-il pas que la tribu qui y vit est anthropophage, que personne n'en revient ? Tant pis. Ecoeuré des intrusions politiques dans son travail de journaliste, Chrétien a désigné un point du globe sur sa mappemonde et hop, direction Tureia, advienne que pourra.
La tribu l'accueille avec hostilité, mais ne l'embroche pas pour autant. Les premiers contacts vont être difficiles, sauf avec la jolie vahiné chargée de le soigner après qu'on lui a fracassé le crâne en guise de bienvenue. Mais au fur et à mesure les relations vont s'adoucir, jusqu'à ce qu'une profonde amitié le lie au chef du village.
Mais quelque chose ternit cette ambiance exotique, d'amour et d'eau fraîche : la zone militaire qui s'est établie sur la presqu'île de Tanavo.
Chrétien, rebaptisé Upo, réalise qu'il se passe des choses non réglementaires sur cette partie de l'île, et que les popa'a, les blancs, ne laissent les maoris tranquilles que pour qu'ils les laissent faire leurs essais nucléaires en paix de leur côté.
C'est là que Upo va prendre la mesure de son destin. Il tentera par tous les moyens de rendre sa dignité à "son peuple".
Le récit commence doucement pour prendre un rythmé effréné dès le moment où Upo se rend compte de ce que manigancent les autorités françaises. Il va utiliser de méthodes dignes de la mafia pour menacer les pontes de Papeete, en passant du négoce des perles noires de Tureia au meurtre rituel bien glauque. Son influence va monter petit à petit, la menace qu'il représente aussi, et il va devenir la cible des services secrets français.
Je ne m'attendais pas à ça, le roman tourne au thriller de façon surprenante. Et le personnage de Upo est d'un charisme fou, d'une volonté à toute épreuve, d'une intelligence machiavélique, mais dans le but de préserver sa tribu et de dénoncer le crime français à la face du monde. L"écriture n'est pas formidable mais le récit est tellement percutant que ça ne m'a pas gênée. J'ai vraiment passé un bon moment.
Eh bien pas du tout.
Lorsque Chrétien cherche un pilote pour le déposer sur l'île de Tureia, on le prend pour un fou. Ne sait-il pas que la tribu qui y vit est anthropophage, que personne n'en revient ? Tant pis. Ecoeuré des intrusions politiques dans son travail de journaliste, Chrétien a désigné un point du globe sur sa mappemonde et hop, direction Tureia, advienne que pourra.
La tribu l'accueille avec hostilité, mais ne l'embroche pas pour autant. Les premiers contacts vont être difficiles, sauf avec la jolie vahiné chargée de le soigner après qu'on lui a fracassé le crâne en guise de bienvenue. Mais au fur et à mesure les relations vont s'adoucir, jusqu'à ce qu'une profonde amitié le lie au chef du village.
Mais quelque chose ternit cette ambiance exotique, d'amour et d'eau fraîche : la zone militaire qui s'est établie sur la presqu'île de Tanavo.
Chrétien, rebaptisé Upo, réalise qu'il se passe des choses non réglementaires sur cette partie de l'île, et que les popa'a, les blancs, ne laissent les maoris tranquilles que pour qu'ils les laissent faire leurs essais nucléaires en paix de leur côté.
C'est là que Upo va prendre la mesure de son destin. Il tentera par tous les moyens de rendre sa dignité à "son peuple".
Le récit commence doucement pour prendre un rythmé effréné dès le moment où Upo se rend compte de ce que manigancent les autorités françaises. Il va utiliser de méthodes dignes de la mafia pour menacer les pontes de Papeete, en passant du négoce des perles noires de Tureia au meurtre rituel bien glauque. Son influence va monter petit à petit, la menace qu'il représente aussi, et il va devenir la cible des services secrets français.
Je ne m'attendais pas à ça, le roman tourne au thriller de façon surprenante. Et le personnage de Upo est d'un charisme fou, d'une volonté à toute épreuve, d'une intelligence machiavélique, mais dans le but de préserver sa tribu et de dénoncer le crime français à la face du monde. L"écriture n'est pas formidable mais le récit est tellement percutant que ça ne m'a pas gênée. J'ai vraiment passé un bon moment.
Ma note : 16/20.
Invité- Invité
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