[Burger, Chris] Quand elles viendront...
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quand elles viendront
[Burger, Chris] Quand elles viendront...
Quand elles viendront...
SF
220 pages édité au fleuve noir en 1977
Résumé
Quand elles viendront... Non, ce ne sont pas des hirondelles mais bien des femmes. En tout cas, elles ne feront pas le printemps pour tout le monde, ces visiteuses-là. Cela se passait dans un temps pas tellement éloigné sur l’horizon du futur. Était-ce l’année qui avait suivi le siècle de la femme ? On était loin de la timide année 1975, première année du sexe féminin supérieur. La domination féminine arrivait à un point de non-retour. C’est alors qu’une certaine surprise fut réservée aux hommes et aussi aux femmes de ce temps-là. Il y a toujours eu différentes sortes de femmes. Celles qui arrivent au moment où commence l’histoire que rapporte Chris Burger sont parfaitement inattendues. Cependant, quand vous aurez lu jusqu’au bout, réfléchissez bien ! Tout au fond de vous-mêmes, vous les hommes, un certain jour, vous avez rêvé à quelque chose qui ressemblerait à ces créatures. Quand l’avenir est arrivé, quand l’impossible s’achève, la fiction est devenue réalité.
Mon ressenti
Que dire de ce livre, qui a mon sens part sur un principe intéressant mais reste trop scotché à mon goût sur la sculpture parfaite de femmes blondes qui arrivent comme par enchantement auprès de célibataires désœuvrés qui cultivent les rencontres et les soirées très arrosées.
Jugés plutôt, notre héros reçoit le lendemain d’une cuite mémorable, une boîte dans laquelle il découvre une espèce de petite poupée féminine. Maux de tête, endormissement et à son réveil, il découvre une jolie créature blonde, qui ne parle pas, qui a du mal à se tenir débout et que l’on déplace à son envie comme une poupée… bref, scrupuleux, il appelle un ami scientifique qui est le directeur d’une clinique spécialisée dans le développement et les « bizarrerie » d’un être…
Le livre s’étire alors sur le développement de cette jeune femme, développement psycho-moteur, affectif et intellectuel... Notre ami se met en couple avec cette jeune femme qui très vite rattrape son retard, et elle répond à tous les désirs de son Homme ! mais il n’y a aucune relation sexuelle !
Que penser : sommes nous dans un fantasme masculin : la femme doit obéir et tout faire pour que son conjoint soit heureux ? est-ce une utopie de rêver et de vouloir une femme ainsi ?
Puis, apparaît petit à petit, un peu partout, d’autres femmes comme Gina, même taille, même corps, même code et pratiques d’apprentissage… Les hommes qui ont reçu « ce cadeau » semble se stabiliser et deviennent même casaniers ! et tout est fait pour faire plaisir à leur « Gina » (et oui identique même dans le prénom ! nous sommes des humains, elles se sont des Gina … ) qui ne demande rien, si ce n’est de découvrir telle et telle choses, d’apprendre et d’aider leur conjoint dans leur travail.
Est-ce alors à penser que dans la représentation du couple de cette époque, les hommes travaillent, les femmes tiennent l’intérieur et ont des loisirs ? elles dépensent et gèrent l’argent gagné par leur compagnon ? Que la beauté et la relation amoureuse est telle, que notre ami donne toute son âme à sa compagne ? (en échange de quoi… de rien !) Quelle grandeur, on s’approche un peu du mythe fondateur, que par la femme tout arrive (en mal, la pécheresse) et que l’homme est le sauveur ?
Le développement des Gina prenne un peu plus de la moitié du livre, le reste s’accélère et est peu développé à mon sens. Dernier acte, notre ami masculin comme tous les autres, tombent petit à petit malade… mais de quoi : toujours est-il que ces hommes diminuent, maigrissent, finissent par être l’ombre d’eux-mêmes, ne se nourrissent plus, ne boivent plus… ils deviennent des « poupées » à leur tour. Un par petites boîtes et expédiés sur une planète. Là, ils seront distribués à des femmes désœuvrées, qui aiment la fête et collectionnent les compagnons… la boucle est bouclée…
Dans cette partie, les Gina ont crée des associations, elles siègent à des postes importants et deviennent incontournables dans le paysage de la vie d’un pays voire du monde. Doit-on penser que les femmes malgré (à l’époque) un dictat masculin, finissaient toujours par avoir raison, par diriger à un moment donné !
Une réflexion édulcorée mais intéressante sur les rapports hommes/femmes, une réflexion sur nos attentes, sur le bonheur que nous poursuivons de nos assiduités…
Pour les amateurs et pour passer un bon moment
SF
220 pages édité au fleuve noir en 1977
Résumé
Quand elles viendront... Non, ce ne sont pas des hirondelles mais bien des femmes. En tout cas, elles ne feront pas le printemps pour tout le monde, ces visiteuses-là. Cela se passait dans un temps pas tellement éloigné sur l’horizon du futur. Était-ce l’année qui avait suivi le siècle de la femme ? On était loin de la timide année 1975, première année du sexe féminin supérieur. La domination féminine arrivait à un point de non-retour. C’est alors qu’une certaine surprise fut réservée aux hommes et aussi aux femmes de ce temps-là. Il y a toujours eu différentes sortes de femmes. Celles qui arrivent au moment où commence l’histoire que rapporte Chris Burger sont parfaitement inattendues. Cependant, quand vous aurez lu jusqu’au bout, réfléchissez bien ! Tout au fond de vous-mêmes, vous les hommes, un certain jour, vous avez rêvé à quelque chose qui ressemblerait à ces créatures. Quand l’avenir est arrivé, quand l’impossible s’achève, la fiction est devenue réalité.
Mon ressenti
Que dire de ce livre, qui a mon sens part sur un principe intéressant mais reste trop scotché à mon goût sur la sculpture parfaite de femmes blondes qui arrivent comme par enchantement auprès de célibataires désœuvrés qui cultivent les rencontres et les soirées très arrosées.
Jugés plutôt, notre héros reçoit le lendemain d’une cuite mémorable, une boîte dans laquelle il découvre une espèce de petite poupée féminine. Maux de tête, endormissement et à son réveil, il découvre une jolie créature blonde, qui ne parle pas, qui a du mal à se tenir débout et que l’on déplace à son envie comme une poupée… bref, scrupuleux, il appelle un ami scientifique qui est le directeur d’une clinique spécialisée dans le développement et les « bizarrerie » d’un être…
Le livre s’étire alors sur le développement de cette jeune femme, développement psycho-moteur, affectif et intellectuel... Notre ami se met en couple avec cette jeune femme qui très vite rattrape son retard, et elle répond à tous les désirs de son Homme ! mais il n’y a aucune relation sexuelle !
Que penser : sommes nous dans un fantasme masculin : la femme doit obéir et tout faire pour que son conjoint soit heureux ? est-ce une utopie de rêver et de vouloir une femme ainsi ?
Puis, apparaît petit à petit, un peu partout, d’autres femmes comme Gina, même taille, même corps, même code et pratiques d’apprentissage… Les hommes qui ont reçu « ce cadeau » semble se stabiliser et deviennent même casaniers ! et tout est fait pour faire plaisir à leur « Gina » (et oui identique même dans le prénom ! nous sommes des humains, elles se sont des Gina … ) qui ne demande rien, si ce n’est de découvrir telle et telle choses, d’apprendre et d’aider leur conjoint dans leur travail.
Est-ce alors à penser que dans la représentation du couple de cette époque, les hommes travaillent, les femmes tiennent l’intérieur et ont des loisirs ? elles dépensent et gèrent l’argent gagné par leur compagnon ? Que la beauté et la relation amoureuse est telle, que notre ami donne toute son âme à sa compagne ? (en échange de quoi… de rien !) Quelle grandeur, on s’approche un peu du mythe fondateur, que par la femme tout arrive (en mal, la pécheresse) et que l’homme est le sauveur ?
Le développement des Gina prenne un peu plus de la moitié du livre, le reste s’accélère et est peu développé à mon sens. Dernier acte, notre ami masculin comme tous les autres, tombent petit à petit malade… mais de quoi : toujours est-il que ces hommes diminuent, maigrissent, finissent par être l’ombre d’eux-mêmes, ne se nourrissent plus, ne boivent plus… ils deviennent des « poupées » à leur tour. Un par petites boîtes et expédiés sur une planète. Là, ils seront distribués à des femmes désœuvrées, qui aiment la fête et collectionnent les compagnons… la boucle est bouclée…
Dans cette partie, les Gina ont crée des associations, elles siègent à des postes importants et deviennent incontournables dans le paysage de la vie d’un pays voire du monde. Doit-on penser que les femmes malgré (à l’époque) un dictat masculin, finissaient toujours par avoir raison, par diriger à un moment donné !
Une réflexion édulcorée mais intéressante sur les rapports hommes/femmes, une réflexion sur nos attentes, sur le bonheur que nous poursuivons de nos assiduités…
Pour les amateurs et pour passer un bon moment
Dernière édition par Nephtys le Jeu 8 Sep 2011 - 23:05, édité 1 fois (Raison : correction titre)
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