[Kellerman, Jesse] Jusqu'à la folie
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[Kellerman, Jesse] Jusqu'à la folie
Jusqu’à la folie
Jesse Kellerman
Edition des Deux Terres
384 pages
22,50 €
Présentation de l'éditeur
Dans une rue sombre de Manhattan, très tard dans la nuit, une jeune femme est agressée par un homme armé d un couteau. Jonah, un étudiant en médecine surmené, vole à son secours et tue accidentellement l’agresseur. Pendant que les médias font de lui un héros, le procureur s'interroge sur son geste héroïque. La victime, quant à elle, veut retrouver son sauveur et tient à lui montrer sa reconnaissance. Les événements s’enchaînent, et Jonah est entraîné dans une spirale terrifiante. S'il est vrai qu’aucune mauvaise action ne demeure impunie, le châtiment de Jonah ne fait que commencer...
Mon avis
Tous les lecteurs attendaient Jesse Kellerman au tournant de son second roman. Pour les auteurs dont le premier livre a été un succès, c’est un cap traditionnellement difficile à franchir. Qu’en est-il de ce « jusqu’à la folie » dont on a déjà beaucoup parlé avant même sa sortie officielle ? Est-il à la hauteur du premier, les Visages, qui a connu à la fois un succès public ainsi qu’un vrai succès critique ?
En réalité, ce roman peut déconcerter les amateurs de thrillers classiques qui aiment les phrases courtes, les changements fréquents de situations, les chapitres qui s’enchaînent avec rapidité, les dialogues réduits à leur plus stricte efficacité. Car en effet, Kellerman ne joue pas dans ce registre.
Alors que dans les Visages l’histoire se déroulait dans le milieu des marchands de tableau, décrit avec beaucoup de vérité et force détails, l’auteur a choisi ici comme toile de fond un hôpital newyorkais. Si vous êtes adepte de la série Urgences, vous apprécierez la documentation réunie par l’auteur, qui est impressionnante, ainsi que la description du milieu de l’hôpital, d’une grande richesse de détails. Dès le début du roman, nous suivons pas à pas son héros dans les recoins et les situations les plus glauques du servie de chirurgie. L’auteur se moque de la concision, il prend le temps d’installer son personnage et nous montre tous les détails de son travail, nous livre la moindre de ses impressions.
Au bloc, c’était la folie ; tout le monde courrait pour tout préparer en attendant le chirurgien, ne s’interrompant que pour s’adonner au passe-temps favori des salles d’opération : hurler sur l’externe de servie. Jonah prit une casaque chirurgicale et des gants, et la panseuse lui hurla : « tu l’as contaminé, prends-en une autre ! » alors que tout était emballé et stérile, comme si c’était lui qui était particulièrement, monstrueusement contagieux. Discipliné, il retourné dans la réserve en trainant les pieds et en revint avec une nouvelle casaque et une nouvelle paire de gants. (…)
Les dieux de la chirurgie étaient jaloux et cruels, et Jonah avait fauté. En tant qu’étudiant de troisième année, il ne pouvait guère espérer faire plus que suturer, écarter, aspirer. Comme tout apprenti, son véritable rôle n’était pas de se rendre utile mais de donner raison à la hiérarchie. Il était là pour souffrir, ainsi que tous les médecins qui l’avaient précédé à cette place.
On comprend tout de suite en lisant ces lignes que le plaisir de l’auteur ne se situe pas uniquement dans le fait de faire monter graduellement la pression et le suspense (ce qu’il fait aussi avec une grande maitrise), mais qu’il est avant tout dans cette description des lieux et des gens, à la fois précise et détaillée, plus proche d’un Dennis Lehane ou même d’un auteur de la « littérature blanche » que d’un auteur de thriller classique à la James Patterson.
Cependant, même les amateurs purs et durs de thrillers pourront être satisfaits, car le roman va très vite s’emballer, et ce dès la fin du premier chapitre. Jonah va accomplir un acte héroïque qui va avoir des conséquences dramatiques : en sortant de son boulot il va sauver la vie à Eve, une jeune femme agressée par un homme qui la menace avec un couteau. En lui portant secours, il tue accidentellement son agresseur, la famille de celui-ci porte plainte contre lui et une enquête démarre pour faire le point sur les circonstances précises de la mort de l’individu.
Lorsque la jeune femme qu’il a sauvé prend contact avec lui et qu’une histoire d’amour commence alors entre eux, Jonah va être pris dans une spirale infernale, une nasse dont il va chercher à sortir. Qui est vraiment cette jeune femme ? Il va le découvrir, à ses dépens, et la découverte sera cruelle, puisqu’elle va le ramener vers son premier amour, Hannah, une jeune fille qu’il devait épouser et qui a sombré dans la folie.
Car la folie est au cœur de cette histoire, une folie qui prend l’aspect d’une séduisante jeune femme mais qui va au fil des pages se révéler terrifiante par ses symptômes et ses conséquences.
Jesse Kellerman a particulièrement travaillé les différents personnages : Jonah, étudiant motivé, qui veut réussir ses études et ne lâche jamais son travail même dans les moments les plus difficiles. Son ami et colocataire Lance dont le côté sympathiquement déjanté tranche avec la noirceur du récit, et surtout le personnage d’Eve, la jeune femme agressée, dont le comportement de plus en plus étrange est décrit avec une précision clinique et une grande force.
Cette profondeur des personnages, leur véracité, est le premier point fort du livre, et c’est un élément qui devrait plaire à tous ceux que les personnages stéréotypés et dessinés à grands traits de certains thrillers fatiguent un peu.
Le deuxième point fort est l’écriture. Jesse Kellerman excelle dans les descriptions, il rentre dans les détails méticuleusement, avec précision, sans jamais lasser le lecteur, il trouve chaque fois le mot juste, l’expression la mieux adaptée à la situation. Il réussit à faire monter la tension psychologique jusqu’au point extrême de la scène dramatique finale qui justifie le titre du livre. C’est un roman dont la construction du récit est impeccable, l’écriture d’une grande densité, et s’il m’a fallu un chapitre pour m’habituer à son style, que j’ai trouvé pendant quelques pages un peu bavard, je l’ai par la suite apprécié à sa juste valeur.
Ce deuxième roman est donc une vraie réussite. A conseiller à tous ceux qui aiment les suspenses psychologiques intelligents et bien écrits, il va définitivement installer Jesse Kellerman dans la liste des meilleurs auteurs de thrillers, toutes nationalités confondues.
Mon avis
Tous les lecteurs attendaient Jesse Kellerman au tournant de son second roman. Pour les auteurs dont le premier livre a été un succès, c’est un cap traditionnellement difficile à franchir. Qu’en est-il de ce « jusqu’à la folie » dont on a déjà beaucoup parlé avant même sa sortie officielle ? Est-il à la hauteur du premier, les Visages, qui a connu à la fois un succès public ainsi qu’un vrai succès critique ?
En réalité, ce roman peut déconcerter les amateurs de thrillers classiques qui aiment les phrases courtes, les changements fréquents de situations, les chapitres qui s’enchaînent avec rapidité, les dialogues réduits à leur plus stricte efficacité. Car en effet, Kellerman ne joue pas dans ce registre.
Alors que dans les Visages l’histoire se déroulait dans le milieu des marchands de tableau, décrit avec beaucoup de vérité et force détails, l’auteur a choisi ici comme toile de fond un hôpital newyorkais. Si vous êtes adepte de la série Urgences, vous apprécierez la documentation réunie par l’auteur, qui est impressionnante, ainsi que la description du milieu de l’hôpital, d’une grande richesse de détails. Dès le début du roman, nous suivons pas à pas son héros dans les recoins et les situations les plus glauques du servie de chirurgie. L’auteur se moque de la concision, il prend le temps d’installer son personnage et nous montre tous les détails de son travail, nous livre la moindre de ses impressions.
Au bloc, c’était la folie ; tout le monde courrait pour tout préparer en attendant le chirurgien, ne s’interrompant que pour s’adonner au passe-temps favori des salles d’opération : hurler sur l’externe de servie. Jonah prit une casaque chirurgicale et des gants, et la panseuse lui hurla : « tu l’as contaminé, prends-en une autre ! » alors que tout était emballé et stérile, comme si c’était lui qui était particulièrement, monstrueusement contagieux. Discipliné, il retourné dans la réserve en trainant les pieds et en revint avec une nouvelle casaque et une nouvelle paire de gants. (…)
Les dieux de la chirurgie étaient jaloux et cruels, et Jonah avait fauté. En tant qu’étudiant de troisième année, il ne pouvait guère espérer faire plus que suturer, écarter, aspirer. Comme tout apprenti, son véritable rôle n’était pas de se rendre utile mais de donner raison à la hiérarchie. Il était là pour souffrir, ainsi que tous les médecins qui l’avaient précédé à cette place.
On comprend tout de suite en lisant ces lignes que le plaisir de l’auteur ne se situe pas uniquement dans le fait de faire monter graduellement la pression et le suspense (ce qu’il fait aussi avec une grande maitrise), mais qu’il est avant tout dans cette description des lieux et des gens, à la fois précise et détaillée, plus proche d’un Dennis Lehane ou même d’un auteur de la « littérature blanche » que d’un auteur de thriller classique à la James Patterson.
Cependant, même les amateurs purs et durs de thrillers pourront être satisfaits, car le roman va très vite s’emballer, et ce dès la fin du premier chapitre. Jonah va accomplir un acte héroïque qui va avoir des conséquences dramatiques : en sortant de son boulot il va sauver la vie à Eve, une jeune femme agressée par un homme qui la menace avec un couteau. En lui portant secours, il tue accidentellement son agresseur, la famille de celui-ci porte plainte contre lui et une enquête démarre pour faire le point sur les circonstances précises de la mort de l’individu.
Lorsque la jeune femme qu’il a sauvé prend contact avec lui et qu’une histoire d’amour commence alors entre eux, Jonah va être pris dans une spirale infernale, une nasse dont il va chercher à sortir. Qui est vraiment cette jeune femme ? Il va le découvrir, à ses dépens, et la découverte sera cruelle, puisqu’elle va le ramener vers son premier amour, Hannah, une jeune fille qu’il devait épouser et qui a sombré dans la folie.
Car la folie est au cœur de cette histoire, une folie qui prend l’aspect d’une séduisante jeune femme mais qui va au fil des pages se révéler terrifiante par ses symptômes et ses conséquences.
Jesse Kellerman a particulièrement travaillé les différents personnages : Jonah, étudiant motivé, qui veut réussir ses études et ne lâche jamais son travail même dans les moments les plus difficiles. Son ami et colocataire Lance dont le côté sympathiquement déjanté tranche avec la noirceur du récit, et surtout le personnage d’Eve, la jeune femme agressée, dont le comportement de plus en plus étrange est décrit avec une précision clinique et une grande force.
Cette profondeur des personnages, leur véracité, est le premier point fort du livre, et c’est un élément qui devrait plaire à tous ceux que les personnages stéréotypés et dessinés à grands traits de certains thrillers fatiguent un peu.
Le deuxième point fort est l’écriture. Jesse Kellerman excelle dans les descriptions, il rentre dans les détails méticuleusement, avec précision, sans jamais lasser le lecteur, il trouve chaque fois le mot juste, l’expression la mieux adaptée à la situation. Il réussit à faire monter la tension psychologique jusqu’au point extrême de la scène dramatique finale qui justifie le titre du livre. C’est un roman dont la construction du récit est impeccable, l’écriture d’une grande densité, et s’il m’a fallu un chapitre pour m’habituer à son style, que j’ai trouvé pendant quelques pages un peu bavard, je l’ai par la suite apprécié à sa juste valeur.
Ce deuxième roman est donc une vraie réussite. A conseiller à tous ceux qui aiment les suspenses psychologiques intelligents et bien écrits, il va définitivement installer Jesse Kellerman dans la liste des meilleurs auteurs de thrillers, toutes nationalités confondues.
Dernière édition par shamash le Lun 26 Sep 2011 - 17:23, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: [Kellerman, Jesse] Jusqu'à la folie
Belle critique, titre noté , j'avais beaucoup aimés "les visage" le style de cet auteur dense, précis, peut être avec quelques lourdeurs parfois me plait beaucoup .
Sara2a- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3030
Age : 54
Localisation : Porto-Vecchio
Genre littéraire préféré : Thrillers, fantastiques et un peu de tout ce qui peut me tomber sous les yeux .
Date d'inscription : 24/01/2010
Re: [Kellerman, Jesse] Jusqu'à la folie
Merci pour cette très fouillée et aboutie ! Moi qui n'avait qu'apprecié que moyennement son 1 er livre, j'ai quand même envie d'essayer celui là !
Invité- Invité
Re: [Kellerman, Jesse] Jusqu'à la folie
J'avais beaucoup apprécié "Les visages", ta critique me donne très envie de lire ce second roman de Jesse Kellerman. Je vais voir s'il est à la médiathèque, sinon, malheureusement, j'attendrai la sortie en poche.
Solitaire- Apprenti
-
Nombre de messages : 79
Localisation : 94
Date d'inscription : 21/03/2011
Re: [Kellerman, Jesse] Jusqu'à la folie
Solitaire a écrit:J'avais beaucoup apprécié "Les visages", ta critique me donne très envie de lire ce second roman de Jesse Kellerman. Je vais voir s'il est à la médiathèque, sinon, malheureusement, j'attendrai la sortie en poche.
Solitaire, c'est vrai qu'a 22 €, le prix du livre est plutôt dissuasif ! C'est dommage car les éditeurs se privent de pas mal de lecteurs. Il sortira le 5 octobre, tu as le temps de le chercher à la médiathèque, mais si tu peux le retenir...
Géraldine et Sara2a, merci de votre appréciation, j'espère que vous aimerez vous aussi ce roman
Invité- Invité
Re: [Kellerman, Jesse] Jusqu'à la folie
Avec une si belle critique comment ne pas se laisser tenter ? Je le rajoute donc à ma liste
Invité- Invité
Re: [Kellerman, Jesse] Jusqu'à la folie
Je vous met mon avis ci-dessous (qui est également sur mon blog).
J'ai beaucoup aimé ce livre !
Je dois l’avouer, même si je me réjouissais énormément de le lire, des chroniques mi-figue mi-raison m’ont un peu fait appréhender ma lecture. Néanmoins, c’est sans a priori que j’ai attaqué ce beau petit pavé.
Deux jours, c’est le temps qu’il m’a fallu pour dévorer les 376 pages de ce récit, prenant, anxiogène à certains moments, intéressant.
Je dois dire que le fait qu’une partie de l’action se déroule dans un hôpital m’a beaucoup plu et que je me suis vite attachée à Jonah, notre malheureux héros.
Accusé d’un crime qu’il n’a peut-être pas commis, il traverse l’histoire avec des moments de peurs, mais de haine aussi. J’ai été impressionnée par la façon dont l’auteur arrive à nous faire ressentir la violence qui émerge de lui, progressivement, toujours plus forte.
Eva quand à elle, m’a fait peur, même si elle était personnage atroce du livre. Franchement, c’est le genre de rôle qui me font frissonner, qui me donne la frousse qu’elle surgisse hors des pages sans crier gare. Je l’ai détesté rapidement et plus le récit a avancé, plus je l’ai détesté ! Je ne dois pas être la seule lectrice d’ailleurs.
Je ne veux pas trop en dire de l’histoire mais, si on arrive à se plonger, s’immerger dans ce récit psychologique, on ne peut qu’aimer. Je pense que le fait de ne pas avoir lu Les Visages au préalable facilite le fait d’aimer celui-ci.
Une histoire pleine de haine, d’amour, de peur et d’imagination, mais aussi de violence physique, qu’il ne faut pas lire si on est un peu anxieux, ou après avoir verrouiller sa porte à double tour.
J'ai beaucoup aimé ce livre !
Je dois l’avouer, même si je me réjouissais énormément de le lire, des chroniques mi-figue mi-raison m’ont un peu fait appréhender ma lecture. Néanmoins, c’est sans a priori que j’ai attaqué ce beau petit pavé.
Deux jours, c’est le temps qu’il m’a fallu pour dévorer les 376 pages de ce récit, prenant, anxiogène à certains moments, intéressant.
Je dois dire que le fait qu’une partie de l’action se déroule dans un hôpital m’a beaucoup plu et que je me suis vite attachée à Jonah, notre malheureux héros.
Accusé d’un crime qu’il n’a peut-être pas commis, il traverse l’histoire avec des moments de peurs, mais de haine aussi. J’ai été impressionnée par la façon dont l’auteur arrive à nous faire ressentir la violence qui émerge de lui, progressivement, toujours plus forte.
Eva quand à elle, m’a fait peur, même si elle était personnage atroce du livre. Franchement, c’est le genre de rôle qui me font frissonner, qui me donne la frousse qu’elle surgisse hors des pages sans crier gare. Je l’ai détesté rapidement et plus le récit a avancé, plus je l’ai détesté ! Je ne dois pas être la seule lectrice d’ailleurs.
Je ne veux pas trop en dire de l’histoire mais, si on arrive à se plonger, s’immerger dans ce récit psychologique, on ne peut qu’aimer. Je pense que le fait de ne pas avoir lu Les Visages au préalable facilite le fait d’aimer celui-ci.
Une histoire pleine de haine, d’amour, de peur et d’imagination, mais aussi de violence physique, qu’il ne faut pas lire si on est un peu anxieux, ou après avoir verrouiller sa porte à double tour.
Invité- Invité
Re: [Kellerman, Jesse] Jusqu'à la folie
livre beaucoup apprécié sur fond psychologique un héros attachant
eve un personnage a la fois terrifiant violent insupportable et insaisissable
une histoire qui se lit facilement un texte fluide
eve un personnage a la fois terrifiant violent insupportable et insaisissable
une histoire qui se lit facilement un texte fluide
Invité- Invité
Re: [Kellerman, Jesse] Jusqu'à la folie
J'ai fini ce livre, et c'est un super gros coup de coeur !
Waouhhh, ça décoiffe !
Super thriller psychologique, comme je les aime !
Un personnage principal qui travaille dans le milieu médical, ça me plait !
Des personnages que l'auteur maîtrise sur le bout des doigts, j'aime aussi !
Du suspens, de l'angoisse, de la manipulation ...
J'ai été tenue en haleine du début à la fin !
Déviance sexuelle, harcèlement, études médicales ... de bons ingrédients pour un super thriller angoissant et passionnant !
Ma note : 19/20
Waouhhh, ça décoiffe !
Super thriller psychologique, comme je les aime !
Un personnage principal qui travaille dans le milieu médical, ça me plait !
Des personnages que l'auteur maîtrise sur le bout des doigts, j'aime aussi !
Du suspens, de l'angoisse, de la manipulation ...
J'ai été tenue en haleine du début à la fin !
Déviance sexuelle, harcèlement, études médicales ... de bons ingrédients pour un super thriller angoissant et passionnant !
Ma note : 19/20
Invité- Invité
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