[Higashino, Keigo] La maison où je suis mort autrefois
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louloute
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VOTRE AVIS
Re: [Higashino, Keigo] La maison où je suis mort autrefois
Je viens de lire et poster la critique de "Un café maison" du même auteur que j'ai apprécié par l'atmosphère qui s'en dégage, ta critique donne envie de découvrir cet autre roman.
Invité- Invité
Re: [Higashino, Keigo] La maison où je suis mort autrefois
Alors il faut que j'aille lire ta critique, Le Motard !
Re: [Higashino, Keigo] La maison où je suis mort autrefois
je l'ai acheté récemment
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Higashino, Keigo] La maison où je suis mort autrefois
Dès le début de l'histoire j'ai tout de suite pensé à H. Murakami, j'ai trouvé que le style en était très proche.
J'ai bien aimé cette histoire, qui est plutôt difficile à classer. Une enquête dans le passé d'une jeune fille qui a perdu la mémoire. De nombreux rebondissements. C'est bien construit même si c'est un peu trop tortueux et compliqué. Un grand nombre de personnages n'aidant pas à la clarté du récit. Ce n'est pas le coup de cœur annoncé mais c'est tout de même un bon moment de lecture.
6/10
J'ai bien aimé cette histoire, qui est plutôt difficile à classer. Une enquête dans le passé d'une jeune fille qui a perdu la mémoire. De nombreux rebondissements. C'est bien construit même si c'est un peu trop tortueux et compliqué. Un grand nombre de personnages n'aidant pas à la clarté du récit. Ce n'est pas le coup de cœur annoncé mais c'est tout de même un bon moment de lecture.
6/10
Sarfre- Grand expert du forum
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Re: [Higashino, Keigo] La maison où je suis mort autrefois
J'ai voté : beaucoup apprécié
Un roman policier original : une femme enquête sur son passé, sa petite enfance dont elle n'a gardé aucun souvenir.
Elle va visiter une maison dont son père lui a donné la clé, une maison perdue dans les montagnes qu'elle devra trouver grâce à un plan, et qui lui révélera bien des secrets...
J'ai aimé le style de l'auteur.
Le récit est vif, entraînant, et se lit très facilement.
Une belle surprise !
Un roman policier original : une femme enquête sur son passé, sa petite enfance dont elle n'a gardé aucun souvenir.
Elle va visiter une maison dont son père lui a donné la clé, une maison perdue dans les montagnes qu'elle devra trouver grâce à un plan, et qui lui révélera bien des secrets...
J'ai aimé le style de l'auteur.
Le récit est vif, entraînant, et se lit très facilement.
Une belle surprise !
Invité- Invité
Re: [Higashino, Keigo] La maison où je suis mort autrefois
j'ai suivi la quête des personnages dans ce jeu de piste : les indices sont troublants, le sentiment d'étrangeté s'intensifie ...
De la retenue toute asiatique dans l'expression des émotions mais la douleur n'en est pas moins grande
une vraie surprise dans le dénouement et dans la découverte de la littérature japonaise
Après les nordiques, je découvre les asiatiques avec aussi Yoko Ogawa et je suis assez enthousiaste
De la retenue toute asiatique dans l'expression des émotions mais la douleur n'en est pas moins grande
une vraie surprise dans le dénouement et dans la découverte de la littérature japonaise
Après les nordiques, je découvre les asiatiques avec aussi Yoko Ogawa et je suis assez enthousiaste
Invité- Invité
Re: [Higashino, Keigo] La maison où je suis mort autrefois
J’ai découvert ce roman (et cet auteur) totalement par hasard, le hasard fait parfois bien les choses… Ce roman est une très belle découverte.
A la mort de son père, Sayaka, qui n’a aucun souvenir de son enfance, décide de partir avec son ex petit ami dans une bâtisse isolée qui renferme de douloureux et tragiques événements en rapport avec son passé… J’ai été tout de suite happée par cette histoire. A travers ce roman policier l’auteur aborde divers sujets notamment celui de la maltraitance. Ce sujet est délicat mais l’auteur l’explique très bien et j’ai trouvé cela très intéressant de se pencher pour une fois, non pas sur les victimes, mais sur ces femmes qui frappent leurs enfants.
J’ai trouvé le personnage de Sayaka très touchant, je me suis d’ailleurs retrouvée quelques fois dans son caractère et sa personnalité. Le narrateur m’a aussi ému notamment pour la tendresse et le dévouement qu’il porte à Sayaka.
L’écriture de Keigo Higashino m’a complétement séduite. Son style froid et distant colle parfaitement avec l’ambiance et l’histoire de ce roman. Ce dernier arrive à créer une atmosphère angoissante et déstabilisante. Mais le plus gros point fort de ce roman c’est sa construction : les indices s’enchainent et au moment où on croit avoir tout compris un autre indice surgit de nulle part et vient chambouler toutes nos certitudes… C’est impressionnant ! On passe de surprise en surprise avec beaucoup de finesse et de retenue, c’est un réel plaisir !
En conclusion c’est un roman passionnant dont on ressort époustouflé. Je l’ai littéralement dévoré et j’en ai beaucoup apprécié la lecture. Je suis d’autant plus ravie car cette lecture me donne envie de découvrir la littérature japonaise que je connais très peu. Je relirai cet auteur !
A la mort de son père, Sayaka, qui n’a aucun souvenir de son enfance, décide de partir avec son ex petit ami dans une bâtisse isolée qui renferme de douloureux et tragiques événements en rapport avec son passé… J’ai été tout de suite happée par cette histoire. A travers ce roman policier l’auteur aborde divers sujets notamment celui de la maltraitance. Ce sujet est délicat mais l’auteur l’explique très bien et j’ai trouvé cela très intéressant de se pencher pour une fois, non pas sur les victimes, mais sur ces femmes qui frappent leurs enfants.
J’ai trouvé le personnage de Sayaka très touchant, je me suis d’ailleurs retrouvée quelques fois dans son caractère et sa personnalité. Le narrateur m’a aussi ému notamment pour la tendresse et le dévouement qu’il porte à Sayaka.
L’écriture de Keigo Higashino m’a complétement séduite. Son style froid et distant colle parfaitement avec l’ambiance et l’histoire de ce roman. Ce dernier arrive à créer une atmosphère angoissante et déstabilisante. Mais le plus gros point fort de ce roman c’est sa construction : les indices s’enchainent et au moment où on croit avoir tout compris un autre indice surgit de nulle part et vient chambouler toutes nos certitudes… C’est impressionnant ! On passe de surprise en surprise avec beaucoup de finesse et de retenue, c’est un réel plaisir !
En conclusion c’est un roman passionnant dont on ressort époustouflé. Je l’ai littéralement dévoré et j’en ai beaucoup apprécié la lecture. Je suis d’autant plus ravie car cette lecture me donne envie de découvrir la littérature japonaise que je connais très peu. Je relirai cet auteur !
nouka2000- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : de tout !!
Date d'inscription : 24/10/2013
Re: [Higashino, Keigo] La maison où je suis mort autrefois
Mon avis :
Il est des romans policiers singuliers, qui défient les codes du genre. Les enquêteurs ? Un professeur, et son ancienne petite amie. Richement marié à un homme jamais là, mère d’une petite fille qu’elle maltraite.
L’enquête ? Partir à la recherche du passé de Sayaka, la jeune femme, qui n’a aucun souvenir avant ses cinq ans.
Le lieu ? Une maison où tout semble figé dans le temps. Une maison, c’est à dire un foyer pour une famille.
L’époque ? L’enquête ne durera en tout et pour tout que quelques jours, et elle nous plonge dans un passé vieux de vint-trois ans. A peu près l’époque où Sayaka a perdu la mémoire.
Ils ne sont que deux, ils sont confrontés à des êtres qui ont été présents dans ses lieux et dont ils doivent, à partir des objets, des livres et de leurs écrits, retracer le passé – jusqu’à leur départ. Il ne s’agit pas d’écrire un roman – paradoxe – il s’agit d’interpréter au plus juste les indices qui se présentent à eux, indices qui n’ont pas été laissés involontairement mais qui ont un sens évident pour ceux qui ont vécu ici.
Coupés du monde, seuls, Sayaka et son ami peuvent se livrer à l’introspection, sur leur passé, sur leur amour, sur leur présent – sur ce qui les a rapprochés, en fait, puis a entrainé leur rupture du fait de Sayaka. Le lecteur en apprend un peu sur le divorce au Japon, et sur l’adoption. Je ne parle pas du système juridique, plutôt de la manière dont ses événements sont vécus au sein de la société japonaise. Ils remettent aussi en cause, chacun à leur manière, les idées reçues au sujet de l’adoption, où tout se passe forcément bien pour les enfants, à tout point de vue, où les adoptants le font par amour, forcément. Ou comment pulvériser les idées reçues en quelques lignes. Sans oublier les livres qui expliquent comment bien élever son enfant et faire face à tous les problèmes, ou presque – le narrateur montre bien comment le mécanisme de la maltraitance peut se mettre en place, en dépit (ou à cause ?) de ces précieux conseils.
La maison où je suis mort autrefois va bien plus loin que les romans policiers qui reprennent trop souvent le même schéma (avec force hémoglobine). Pourtant, ce sont à des morts bien réels que nous sommes confrontés. Mort des liens familiaux, mort de la confiance qu’un enfant peut avoir en lui ou en ses proches, mort d’un amour aussi. Ce livre donne toute la place aux victimes et aux survivants, aux conséquences sur la durée. Un livre vraiment très intéressant.
Il est des romans policiers singuliers, qui défient les codes du genre. Les enquêteurs ? Un professeur, et son ancienne petite amie. Richement marié à un homme jamais là, mère d’une petite fille qu’elle maltraite.
L’enquête ? Partir à la recherche du passé de Sayaka, la jeune femme, qui n’a aucun souvenir avant ses cinq ans.
Le lieu ? Une maison où tout semble figé dans le temps. Une maison, c’est à dire un foyer pour une famille.
L’époque ? L’enquête ne durera en tout et pour tout que quelques jours, et elle nous plonge dans un passé vieux de vint-trois ans. A peu près l’époque où Sayaka a perdu la mémoire.
Ils ne sont que deux, ils sont confrontés à des êtres qui ont été présents dans ses lieux et dont ils doivent, à partir des objets, des livres et de leurs écrits, retracer le passé – jusqu’à leur départ. Il ne s’agit pas d’écrire un roman – paradoxe – il s’agit d’interpréter au plus juste les indices qui se présentent à eux, indices qui n’ont pas été laissés involontairement mais qui ont un sens évident pour ceux qui ont vécu ici.
Coupés du monde, seuls, Sayaka et son ami peuvent se livrer à l’introspection, sur leur passé, sur leur amour, sur leur présent – sur ce qui les a rapprochés, en fait, puis a entrainé leur rupture du fait de Sayaka. Le lecteur en apprend un peu sur le divorce au Japon, et sur l’adoption. Je ne parle pas du système juridique, plutôt de la manière dont ses événements sont vécus au sein de la société japonaise. Ils remettent aussi en cause, chacun à leur manière, les idées reçues au sujet de l’adoption, où tout se passe forcément bien pour les enfants, à tout point de vue, où les adoptants le font par amour, forcément. Ou comment pulvériser les idées reçues en quelques lignes. Sans oublier les livres qui expliquent comment bien élever son enfant et faire face à tous les problèmes, ou presque – le narrateur montre bien comment le mécanisme de la maltraitance peut se mettre en place, en dépit (ou à cause ?) de ces précieux conseils.
La maison où je suis mort autrefois va bien plus loin que les romans policiers qui reprennent trop souvent le même schéma (avec force hémoglobine). Pourtant, ce sont à des morts bien réels que nous sommes confrontés. Mort des liens familiaux, mort de la confiance qu’un enfant peut avoir en lui ou en ses proches, mort d’un amour aussi. Ce livre donne toute la place aux victimes et aux survivants, aux conséquences sur la durée. Un livre vraiment très intéressant.
Sharon- Modérateur
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Nombre de messages : 13267
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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