[Màrai, Sàndor] La soeur
Page 1 sur 1
[Sàndor,Màrai] La soeur
[Màrai, Sàndor] La soeur
[Màrai, Sàndor]
La soeur
Albin Michel ogtobre 2011
300 pages
4ème de couverture
Ecrit juste après Les Braises, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, La Soeur est le dernier livre que publie Sandor Marai en Hongrie, peu avant son exil.
Ce très grand romancier de la Mitteleuropa y est au sommet de son art. En 1939, un pianiste hongrois en pleine gloire est brusquement hospitalisé à l'issue d'un concert à Florence, victime d'un mal mystérieux. Il va passer trois mois en proie à de grandes souffrances, dans un état quasi-hallucinatoire parfois, tandis que quatre infirmières, des religieuses à la fois bienveillantes et un peu inquiétantes, lui dispensent l'oubli à coups de morphine.
Ce sont ses "rendez-vous chimiques" qu'il attend avec l'impatience d'un amant. Tandis qu'au-dehors la guerre se déchaîne, Z mène à huis clos un combat contre un mal intérieur dont il cherche les causes. Il revisite la relation passionnelle qu'il entretient depuis plusieurs années avec une femme mariée, belle et frigide. Un bonheur qui se nourrissait du manque et du déni. Mais la dépossession de soi qu'engendre la maladie est peut-être le premier pas vers une renaissance.
Dans ce roman contemplatif, somnambulique et profond, Marai développe une réflexion subtile sur la maladie comme révélateur, l'impuissance de l'artiste, l'amour instrument de vie et de mort, mais aussi sur le don de soi et la générosité qui sauve.
Mon avis
Voici un très grand romancier qui se réédite à ma plus grande joie, de la belle littérature ou chaque mot passe sous les yeux nous faisant découvrir un beau roman. Les 82 premières pages sont consacrée à l’histoire du narrateur qui se trouve en vacance dans un hôtel de haute-montagne, il nous décrit d’autres hôtes de l’endroit dont Z, un pianiste hongrois, très connu avec lequel il se lie d’amitié, pendant leur promenade dans la forêt, ils parlent beaucoup mais Z fait silence sur son passé. Lors de leur séparation, il promet d’envoyer ses mémoires avec le récit sur la cause de son abandon de la musique. C’est alors que l’on passe à la lecture de ce document que le narrateur vient de recevoir et l’on se trouve dans un autre monde. Z est à Florence, voici l’ambiance des admirateurs venus pour l’applaudir et pourtant il sait qu’il va donner son dernier concert. On sait alors qu’il va passer des mois d’atroces souffrances à l’hôpital, victime d’une maladie rare, soigné par des soeurs dont l’une d’entre elles est très belle et humaine et le traite avec compassion. Je ne vais pas en dire plus mais il est certain que le thème de la douleur, la maladie, l’impuissance de l’artiste m’ont interpelée, Un roman magnifiquement décrit et remarquable, fascinant par son originalité et le très beau style que l’on retrouve à chaque lecture des oeuvres de cet écrivain.... Un gros coup de coeur pour moi 5/5
La soeur
Albin Michel ogtobre 2011
300 pages
4ème de couverture
Ecrit juste après Les Braises, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, La Soeur est le dernier livre que publie Sandor Marai en Hongrie, peu avant son exil.
Ce très grand romancier de la Mitteleuropa y est au sommet de son art. En 1939, un pianiste hongrois en pleine gloire est brusquement hospitalisé à l'issue d'un concert à Florence, victime d'un mal mystérieux. Il va passer trois mois en proie à de grandes souffrances, dans un état quasi-hallucinatoire parfois, tandis que quatre infirmières, des religieuses à la fois bienveillantes et un peu inquiétantes, lui dispensent l'oubli à coups de morphine.
Ce sont ses "rendez-vous chimiques" qu'il attend avec l'impatience d'un amant. Tandis qu'au-dehors la guerre se déchaîne, Z mène à huis clos un combat contre un mal intérieur dont il cherche les causes. Il revisite la relation passionnelle qu'il entretient depuis plusieurs années avec une femme mariée, belle et frigide. Un bonheur qui se nourrissait du manque et du déni. Mais la dépossession de soi qu'engendre la maladie est peut-être le premier pas vers une renaissance.
Dans ce roman contemplatif, somnambulique et profond, Marai développe une réflexion subtile sur la maladie comme révélateur, l'impuissance de l'artiste, l'amour instrument de vie et de mort, mais aussi sur le don de soi et la générosité qui sauve.
Mon avis
Voici un très grand romancier qui se réédite à ma plus grande joie, de la belle littérature ou chaque mot passe sous les yeux nous faisant découvrir un beau roman. Les 82 premières pages sont consacrée à l’histoire du narrateur qui se trouve en vacance dans un hôtel de haute-montagne, il nous décrit d’autres hôtes de l’endroit dont Z, un pianiste hongrois, très connu avec lequel il se lie d’amitié, pendant leur promenade dans la forêt, ils parlent beaucoup mais Z fait silence sur son passé. Lors de leur séparation, il promet d’envoyer ses mémoires avec le récit sur la cause de son abandon de la musique. C’est alors que l’on passe à la lecture de ce document que le narrateur vient de recevoir et l’on se trouve dans un autre monde. Z est à Florence, voici l’ambiance des admirateurs venus pour l’applaudir et pourtant il sait qu’il va donner son dernier concert. On sait alors qu’il va passer des mois d’atroces souffrances à l’hôpital, victime d’une maladie rare, soigné par des soeurs dont l’une d’entre elles est très belle et humaine et le traite avec compassion. Je ne vais pas en dire plus mais il est certain que le thème de la douleur, la maladie, l’impuissance de l’artiste m’ont interpelée, Un roman magnifiquement décrit et remarquable, fascinant par son originalité et le très beau style que l’on retrouve à chaque lecture des oeuvres de cet écrivain.... Un gros coup de coeur pour moi 5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Sujets similaires
» [Màrai, Sàndor] Le miracle de San Gennaro
» [Márai, Sándor] Les braises
» [Márai, Sándor] L'étrangère
» [Márai, Sándor] Les étrangers
» [Marai, Sàndor] La nuit du bûcher
» [Márai, Sándor] Les braises
» [Márai, Sándor] L'étrangère
» [Márai, Sándor] Les étrangers
» [Marai, Sàndor] La nuit du bûcher
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum