[Marai, Sàndor] La nuit du bûcher
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[Marai, Sàndor] La nuit du bûcher
[Marai, Sàndor] La nuit du bûcher
[Marai, Sàndor]
La nuit du bûcher
Albin Michel 5 novembre 2015
ISBN 978 2 226 31928 9
255 pages
Quatrième de couverture
Rome, 1598. L’Inquisition sévit contre les hérétiques. Enfermés dans des cellules où l’eau stagnante les empêche de s’allonger, les condamnés reçoivent à la veille de leur exécution sur le Campo dei Fiori, la visite d’inquisiteurs pour les inciter à se repentir et à reconnaître publiquement leurs fautes. Un Carme d’Avila, venu prendre des « leçons d’Inquisition », demande d’assister à la dernière nuit d’un hérétique. On lui accorde cette faveur. Malgré sept ans de prison et de tortures, le condamné ne s’est jamais repenti : il s’appelle Giordano Bruno. L’Espagnol assiste aux dernières exhortations, vaines, des inquisiteurs, et au petit matin accompagne le prisonnier au bûcher. Saisi par la violence de cette expérience, il voit toutes ses certitudes vaciller… Ce roman écrit en 1974 révèle un aspect inédit de l’œuvre du grand écrivain hongrois. Nourri de l’expérience de la guerre, du fascisme, et du stalinisme qui poussera Márai à l’exil, il expose le regard lucide d’un homme sur l’idéologie totalitaire, conçue pour broyer la volonté et la dignité humaines.
Mon avis
Voici un roman historique dont l’histoire se passe à l’époque de l’Inquisition et narré par un envoyé espagnol de l’Ordre du Carmel .pour apprendre comment lutter contre les hérétiques. Grâce à cela on comprend ce régime totalitaire ou chacun est appelé à dénoncer des personnes qui par leurs propos ou leurs actes sont proches de l’hérésie. Les inquisiteurs par tous les moyens de tortures incitent les hérétiques à se repentir ou se convertir, en général ces gens périssent par le bûcher, cela après avoir croupi dans leur cellule pendant des jours ou des années tel que Giordano Bruno, un ancien frère dominicain et philosophe, accusé formellement d’athéisme et d’hérésie, dont le narrateur a essayé de le convaincre de se repentir, ce qui a inciter ce dernier à quitter les ordres et se réfugier à Genève. C’est avec une belle plume et un rythme maitrisé que Sàndor Marai nous fait vivre en compagnie du jeune carme, ce que ressentent ces hérétiques au fond de leur âme mais aussi un système totalitaire et religieux , comme hélas, cela existe toujours à notre époque. Un bon livre que j’ai apprécié et lu avec beaucoup d’attention….4/5
La nuit du bûcher
Albin Michel 5 novembre 2015
ISBN 978 2 226 31928 9
255 pages
Quatrième de couverture
Rome, 1598. L’Inquisition sévit contre les hérétiques. Enfermés dans des cellules où l’eau stagnante les empêche de s’allonger, les condamnés reçoivent à la veille de leur exécution sur le Campo dei Fiori, la visite d’inquisiteurs pour les inciter à se repentir et à reconnaître publiquement leurs fautes. Un Carme d’Avila, venu prendre des « leçons d’Inquisition », demande d’assister à la dernière nuit d’un hérétique. On lui accorde cette faveur. Malgré sept ans de prison et de tortures, le condamné ne s’est jamais repenti : il s’appelle Giordano Bruno. L’Espagnol assiste aux dernières exhortations, vaines, des inquisiteurs, et au petit matin accompagne le prisonnier au bûcher. Saisi par la violence de cette expérience, il voit toutes ses certitudes vaciller… Ce roman écrit en 1974 révèle un aspect inédit de l’œuvre du grand écrivain hongrois. Nourri de l’expérience de la guerre, du fascisme, et du stalinisme qui poussera Márai à l’exil, il expose le regard lucide d’un homme sur l’idéologie totalitaire, conçue pour broyer la volonté et la dignité humaines.
Mon avis
Voici un roman historique dont l’histoire se passe à l’époque de l’Inquisition et narré par un envoyé espagnol de l’Ordre du Carmel .pour apprendre comment lutter contre les hérétiques. Grâce à cela on comprend ce régime totalitaire ou chacun est appelé à dénoncer des personnes qui par leurs propos ou leurs actes sont proches de l’hérésie. Les inquisiteurs par tous les moyens de tortures incitent les hérétiques à se repentir ou se convertir, en général ces gens périssent par le bûcher, cela après avoir croupi dans leur cellule pendant des jours ou des années tel que Giordano Bruno, un ancien frère dominicain et philosophe, accusé formellement d’athéisme et d’hérésie, dont le narrateur a essayé de le convaincre de se repentir, ce qui a inciter ce dernier à quitter les ordres et se réfugier à Genève. C’est avec une belle plume et un rythme maitrisé que Sàndor Marai nous fait vivre en compagnie du jeune carme, ce que ressentent ces hérétiques au fond de leur âme mais aussi un système totalitaire et religieux , comme hélas, cela existe toujours à notre époque. Un bon livre que j’ai apprécié et lu avec beaucoup d’attention….4/5
lalyre- Grand sage du forum
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