[Egloff, Joël] L'étourdissement
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[Egloff, Joël] L'étourdissement
Titre: L'étourdissement
Auteur: Jöel Egloff
Edition: Gallimard Poche
Date de parution: Août 2006
Nombre de pages: 141
4e de couverture:
Dans un lieu improbable, entre l'aéroport et un supermarché, tout près de la décharge, se trouve l'abattoir. C'est là que travaille le narrateur, jeune homme célibataire qui vit avec sa grand-mère acariâtre. " On peut pas dire que c'est vraiment le boulot dont je rêvais... Ça fait tellement longtemps que ça saigne, j'en ai des vertiges de cette longue hémorragie. " Il y a bien un peu d'amour, les filles à la pause, l'institutrice entrevue et dont il rêve, rêve, sans oser lui parler. Et puis quelques copains avec qui on projette des voyages et des aventures sans lendemain...
Ce serait le récit de la routine d'une vie ordinaire. Mais de ce quotidien absurde, l'auteur dessine un portrait à la fois sinistre et poétique, empreint d'un humour souvent cinglant et toujours discret.
Voici des personnages cocasses, des scènes surprenantes et drôles, dans l'ambiance d'un conte généreux, plein d'espoir et d'humanité.
Mon avis:
Livre Lu dans le cadre du Challenge - Prix Inter 2005
J'ai eu beaucoup, beaucoup de plaisir à lire ce petit livre, entre nouvelle et court roman. La 4e donne effectivement le ton, puisque l'on suit, à la première personne, les tribulations quotidiennes d'un homme -nous ne connaîtrons pas son prénom-.
L'étourdissement... Cela évoque cet homme étourdi, qui rêve constamment d'un ailleurs, d'amour sans quitter son présent et sa solitude. C'est aussi l'ivresse d'un environnement nocif, fait d'une décharge où l'on barbote, d'avions au ras des maisons et de "rivière qui mousse".
Beaucoup d'humour, d'absurdité, à la manière des Brèves de comptoir de Gourio, l'écriture est fluide et poétique, presque orale.
"Le matin ne ressemble pas à l'idée qu'on se fait du matin. Si on n'a pas l'habitude, on ne le remarque même pas. La différence avec la nuit est subtile, il faut avoir l'oeil. C'est juste un ton plus clair. Même les vieux coqs font plus la distinction.
Certains jours, l'éclairage public ne s'éteint pas. Le soleil s'est levé, pourtant, forcément, il est là, quelque part au-dessus de l'horizon, derrière les brumes, les fumées, les nuages lourds et les poussières en suspension.
Il faut imaginer un sale temps par une nuit polaire. C'est à ça qu'elles ressemblent nos belles journées."
Certains jours, l'éclairage public ne s'éteint pas. Le soleil s'est levé, pourtant, forcément, il est là, quelque part au-dessus de l'horizon, derrière les brumes, les fumées, les nuages lourds et les poussières en suspension.
Il faut imaginer un sale temps par une nuit polaire. C'est à ça qu'elles ressemblent nos belles journées."
Ma note: 9/10
Invité- Invité
Re: [Egloff, Joël] L'étourdissement
Le thème ne m'intéresse pas, merci pour cette critique.
Invité- Invité
Re: [Egloff, Joël] L'étourdissement
merci Anaïs pour cette présentation
Pinky- Grand sage du forum
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