[Coste, Nadia] Fedeylins - Tome 2: Aux Bords du Mal

Aux Bords du Mal de Nadia Coste
Editions Gründ
383 pages

Peut-on se perdre lorsque l'on n'a nulle part où aller ?

Cahyl le fedeylin et Glark le gorderive décident de fuir ensemble leurs sociétés respectives. Ils tournent le dos au Monde, s’enfoncent dans la forêt avec l’espoir de donner un sens à leur vie.

Mais la liberté à un prix : les ennemis sont légion, les dangers nombreux, les drames quotidiens. Leur errance s’annonce périlleuse et, lorsqu’ils découvrent l’existence d’un complot risquant de briser l’équilibre fragile qui règne entre leurs deux peuples, leur incertitude grandit.

Fuir sans se retourner ? Revenir en arrière ? Peut-être est-il déjà trop tard…

Fedeylins 2 : Aux bords du mal de Nadia Coste est la continuité des Rives du Monde. Nous allons donc poursuivre Cahyl et Glark dans leur découverte du monde.

Dans ce tome-ci, l’histoire est beaucoup plus basée sur le lien d’amitié, de complicité mais aussi de protection qu’il existe entre les deux personnages.

De plus, l’histoire se déroulant cette fois-ci à l’extérieur du village, il y a une plus grande notion de risques, d’aventures, de méfiance, mais aussi la liberté, l’entre-aide, la découverte.

Un nouveau personnage va entrer en scène et intégrer le groupe, ce personnage va jouer un rôle important dans la « mission » de nos deux amis.

J’ai adoré découvrir la suite de l’aventure Fedeylin-Gorderive. Effectivement, nous nous intégrons nous aussi dans ce cercle de sincérité, d’amitié ; il devient facile de se glisser dans l’histoire et de créer les images pour nous y fondre complètement. L’histoire est vraiment bien ficelée et tout est fait pour que l’on attende avec impatience la suite… Et oui, quelle frustration de terminer le roman sur cette petite phrase qui fait naître dans le lecteur de grandes interrogations !

Nadia Coste a su encore une fois jouer de sa plume et faire passer les sentiments et émotions au lecteur. Elle est maître dans l’art de pousser ses lecteurs à foncer lire la suite pour enlever le vide que l’on a. Ne me reste plus qu’à attendre Mars 2012 pour être libérer de ce calvaire !