[Sampedro, Jose Luis] Le sourire étrusque
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Le sourire étrusque : avis
[Sampedro, Jose Luis] Le sourire étrusque
Titre : LE SOURIRE ETRUSQUE
Auteur : JOSE LUIS SAMPEDRO
Edition : A.m. Metailie
Collection : Suite Espagnole
Nombre de pages : 318
Le mot de l’éditeur
Un vieux paysan calabrais arrive chez son fils à Milan pour y subir des examens et... découvrir son dernier amour, son petit-fils Bruno.
Dans ce roman plein de tendresse, d'humour et d'émotion, l'approche de la mort et la vieillesse offrent encore de formidables moments de bonheur et d'apprentissage.
" Le Sourire étrusque touche comme ces choses qui frôlent la tête pour mieux atteindre plus sûrement le coeur. "
Le Monde
Résumé
À l'occasion d'un examen médical, Salvatore quitte Roccasera et sa Calabre natale pour Milan, où réside son fils. Il fait la connaissance de son petit-fils Bruno, avec une émotion d'autant plus grande que l'enfant porte le prénom qu'il s'était lui-même choisi lorsqu'il combattait avec les partisans. Entre son impossible accoutumance aux us et coutumes de la vie milanaise et sa mémoire qui ne cesse de retourner à la guerre, Salvatore organise sa nouvelle existence. Pour le peu de jours qu'il lui reste à vivre, le vieux paysan n'entend pas se laisser dompter par la modernité citadine... Bouleversant de justesse et de talent, empreint d'une grande humanité, Le Sourire étrusque visite les réalités d'une Italie à plusieurs vitesses. Une histoire d'amour, de résistance et de mort qui se joue du temps.
Mon avis
La fin d’une vie. La fin d’un homme d’un ancien temps, dont les valeurs, pour certaines, sont aussi de la même époque : révolues.
Cet homme, Bruno, taillé dans la pierre, est droit, fier et peut-être même obtus… il est façonné de convictions et d’actes glorieux. Il impose le respect et est sans détour.
La maladie et son honneur le conduisent à contrecœur chez son fils à Milan. Ce voyage ne devait lui laisser que plus de temps : mourir après son ennemi, voilà bien quel était le seul but restant à cet homme.
Et surprise… Ce personnage rustique, d’un petit village d’Italie du Sud, anti-moderniste, tombe en émoi devant un bébé : son petit-fils. Immédiatement l’amour né et va transformer « le vieux ». Pourtant si convaincu de tout, il arrive à se remettre en question et change. Il se consacre à l’enfant, corps et âme, il n’est plus que « grand-père ». Il lutte alors contre le temps, non plus pour une vieille guerre politico-villageoise, non ! Il veut tout apprendre, tout léguer de son héritage culturel à cet enfant si petit : lui transmettre ses valeurs, les vraies et non pas celles des pauvres parents presque incultes à ses yeux. Il veut donner les clés à ce Brunetinno, les clés pour devenir un véritable homme, digne de respect, de bravoure, d’admiration et capable d’Aimer.
Suivre Bruno jusqu’au bout du chemin est lecture émouvante. Un roman dur et tendre. On l’accompagne, lui tenant presque la main. L’approche de la mort l’entraîne parfois dans des délires où guerre passée et moments présents se confondent : c’est déchirant. La toute fin émeut particulièrement.
En refermant ce livre, je suis restée absente. Un peu comme si le dernier souffle du personnage nous soufflait aussi.
Auteur : JOSE LUIS SAMPEDRO
Edition : A.m. Metailie
Collection : Suite Espagnole
Nombre de pages : 318
Le mot de l’éditeur
Un vieux paysan calabrais arrive chez son fils à Milan pour y subir des examens et... découvrir son dernier amour, son petit-fils Bruno.
Dans ce roman plein de tendresse, d'humour et d'émotion, l'approche de la mort et la vieillesse offrent encore de formidables moments de bonheur et d'apprentissage.
" Le Sourire étrusque touche comme ces choses qui frôlent la tête pour mieux atteindre plus sûrement le coeur. "
Le Monde
Résumé
À l'occasion d'un examen médical, Salvatore quitte Roccasera et sa Calabre natale pour Milan, où réside son fils. Il fait la connaissance de son petit-fils Bruno, avec une émotion d'autant plus grande que l'enfant porte le prénom qu'il s'était lui-même choisi lorsqu'il combattait avec les partisans. Entre son impossible accoutumance aux us et coutumes de la vie milanaise et sa mémoire qui ne cesse de retourner à la guerre, Salvatore organise sa nouvelle existence. Pour le peu de jours qu'il lui reste à vivre, le vieux paysan n'entend pas se laisser dompter par la modernité citadine... Bouleversant de justesse et de talent, empreint d'une grande humanité, Le Sourire étrusque visite les réalités d'une Italie à plusieurs vitesses. Une histoire d'amour, de résistance et de mort qui se joue du temps.
Mon avis
La fin d’une vie. La fin d’un homme d’un ancien temps, dont les valeurs, pour certaines, sont aussi de la même époque : révolues.
Cet homme, Bruno, taillé dans la pierre, est droit, fier et peut-être même obtus… il est façonné de convictions et d’actes glorieux. Il impose le respect et est sans détour.
La maladie et son honneur le conduisent à contrecœur chez son fils à Milan. Ce voyage ne devait lui laisser que plus de temps : mourir après son ennemi, voilà bien quel était le seul but restant à cet homme.
Et surprise… Ce personnage rustique, d’un petit village d’Italie du Sud, anti-moderniste, tombe en émoi devant un bébé : son petit-fils. Immédiatement l’amour né et va transformer « le vieux ». Pourtant si convaincu de tout, il arrive à se remettre en question et change. Il se consacre à l’enfant, corps et âme, il n’est plus que « grand-père ». Il lutte alors contre le temps, non plus pour une vieille guerre politico-villageoise, non ! Il veut tout apprendre, tout léguer de son héritage culturel à cet enfant si petit : lui transmettre ses valeurs, les vraies et non pas celles des pauvres parents presque incultes à ses yeux. Il veut donner les clés à ce Brunetinno, les clés pour devenir un véritable homme, digne de respect, de bravoure, d’admiration et capable d’Aimer.
Suivre Bruno jusqu’au bout du chemin est lecture émouvante. Un roman dur et tendre. On l’accompagne, lui tenant presque la main. L’approche de la mort l’entraîne parfois dans des délires où guerre passée et moments présents se confondent : c’est déchirant. La toute fin émeut particulièrement.
En refermant ce livre, je suis restée absente. Un peu comme si le dernier souffle du personnage nous soufflait aussi.
Invité- Invité
Re: [Sampedro, Jose Luis] Le sourire étrusque
j ai adoré, une histoire si tendre, pleine de verve, de sourire, d'humanité ! magnifique!
Un grand-père, bourru, tendre et casse-pieds comme on aime! Le roman est lent, il se dévoile tranquillement a notre grand plaisir...
un grand moment de lecture pour moi et un coup de coeur
Un grand-père, bourru, tendre et casse-pieds comme on aime! Le roman est lent, il se dévoile tranquillement a notre grand plaisir...
un grand moment de lecture pour moi et un coup de coeur
Invité- Invité
Re: [Sampedro, Jose Luis] Le sourire étrusque
Moi aussi ,j'ai aimé ce livre.
Dans ce roman plein de tendresse, d’humour et d’émotion, l’approche de la mort, la vieillesse, offrent encore de formidables moments de bonheur et d’apprentissage, qui mènent à la plénitude et à la sérénité si bien représentées par le fameux sourire étrusque.
Dans ce roman plein de tendresse, d’humour et d’émotion, l’approche de la mort, la vieillesse, offrent encore de formidables moments de bonheur et d’apprentissage, qui mènent à la plénitude et à la sérénité si bien représentées par le fameux sourire étrusque.
Re: [Sampedro, Jose Luis] Le sourire étrusque
Une lecture décevante, un personnage bien caricatural, de grand père du sud de l'Italie. Certes haut en couleur mais pétri de rancœur et d'orgueil. Son petit fils va le révéler à sa propre bêtise. Un personnage d'un autre temps, démesuré, avec de nombreux a priori sur les hommes et sur les femmes, sur la vie, très cliché.
Papy a fait de la résistance, mais pour lui la guerre n'est pas fini, il continu à se battre envers et surtout contre tout. Un peu agaçant à la longue.
Quelques passages émouvants viennent fissurer cette carapace d'endurci, mais trop peu à mon goût.
4/10
Papy a fait de la résistance, mais pour lui la guerre n'est pas fini, il continu à se battre envers et surtout contre tout. Un peu agaçant à la longue.
Quelques passages émouvants viennent fissurer cette carapace d'endurci, mais trop peu à mon goût.
4/10
Sarfre- Grand expert du forum
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Nombre de messages : 505
Age : 48
Localisation : Metz
Emploi/loisirs : Informatique
Genre littéraire préféré : Romans classiques, contemporains; Sciences humaines; Fantasy; Policier, Thriller.
Date d'inscription : 14/01/2011
Re: [Sampedro, Jose Luis] Le sourire étrusque
Qu'il est attachant ce grand père bourru, têtu mais si tendre. Un roman émouvant.
Un vrai coup de coeur pour ce livre
Un vrai coup de coeur pour ce livre
Invité- Invité
Re: [Sampedro, Jose Luis] Le sourire étrusque
Mon ressenti
Je suis toujours autant sous le charme de ce livre et de cette histoire. Tout est dit dans ce texte sensible sans excès et de façon bouleversante il vient toucher l’âme et le cœur. C’est un hymne à la vie, à l’espoir, que tout peut recommencer à tout moment.
C’est l’histoire d’une renaissance, d’un homme qui en a vu de toutes les couleurs du bon comme du moins bon, qui a donné ou fait de bonnes choses et de mauvaises choses : dur, buriné, isolé, bourru, notre vieillard part à la ville chez son fils. Cela lui coûte mais la « Rusca lui mordille le ventre » de plus en plus, il faut agir. En quittant ses racines, pour vivre chez son fils, c’est un autre chemin qu’il fait. Celui-là il ne le connait pas : il va découvrir son fils mais surtout son petit-fils. Pour lui, avec lui, il est prêt à tout revoir, à tout remettre sur le métier même ses convictions les plus fortes et à revoir à la baisse son positionnement.
Au détour de ce livre, l’auteur nous montre, nous démontre que vieillir n’est pas une tare ou une malchance mais c’est aussi une chance, un bonheur. Car au-delà, de la déchéance du corps (les maladies, la mort) c’est aussi une mine d’or d’expérience, de savoir, de regards portés sur le monde, un pont tissé entre deux générations, un passage indispensable pour que les plus jeunes puissent trouver leur place et s’enrichir.
C’est une très belle et émouvante histoire d’amour familiale transgénérationnelle, où chacun va à la rencontre de l’autre et chacun va se transformer au contact de l’autre. Nous avons tous à apprendre des uns des autres, c’est le cycle de la vie.
Même à la fin, si nous restons à l’écoute, la vie nous réserve toujours des surprises et de belles rencontres.
A découvrir
Je suis toujours autant sous le charme de ce livre et de cette histoire. Tout est dit dans ce texte sensible sans excès et de façon bouleversante il vient toucher l’âme et le cœur. C’est un hymne à la vie, à l’espoir, que tout peut recommencer à tout moment.
C’est l’histoire d’une renaissance, d’un homme qui en a vu de toutes les couleurs du bon comme du moins bon, qui a donné ou fait de bonnes choses et de mauvaises choses : dur, buriné, isolé, bourru, notre vieillard part à la ville chez son fils. Cela lui coûte mais la « Rusca lui mordille le ventre » de plus en plus, il faut agir. En quittant ses racines, pour vivre chez son fils, c’est un autre chemin qu’il fait. Celui-là il ne le connait pas : il va découvrir son fils mais surtout son petit-fils. Pour lui, avec lui, il est prêt à tout revoir, à tout remettre sur le métier même ses convictions les plus fortes et à revoir à la baisse son positionnement.
Au détour de ce livre, l’auteur nous montre, nous démontre que vieillir n’est pas une tare ou une malchance mais c’est aussi une chance, un bonheur. Car au-delà, de la déchéance du corps (les maladies, la mort) c’est aussi une mine d’or d’expérience, de savoir, de regards portés sur le monde, un pont tissé entre deux générations, un passage indispensable pour que les plus jeunes puissent trouver leur place et s’enrichir.
C’est une très belle et émouvante histoire d’amour familiale transgénérationnelle, où chacun va à la rencontre de l’autre et chacun va se transformer au contact de l’autre. Nous avons tous à apprendre des uns des autres, c’est le cycle de la vie.
Même à la fin, si nous restons à l’écoute, la vie nous réserve toujours des surprises et de belles rencontres.
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Sampedro, Jose Luis] Le sourire étrusque
Voilà une très belle histoire tendre, sensible, avec une très belle écriture. Rien à ajouter à vos avis si bien construits.
Invité- Invité
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