[Doyle, Sir Arthur Conan] Les mémoires de Sherlock Holmes

Les quatre premières enquêtes de ce recueil - Flamme d’argent, Le visage jaune, L’employé de l’agent de change, Le «Gloria-Scott» - sont peu connues probablement à cause d’une qualité médiocre. Les intrigues ne sont pas à la hauteur des autres nouvelles et romans de l’auteur : les fins sont transparentes dès les premières pages, les personnages ne sont pas exploités, l’écriture est pauvre.
Les suivantes - Le rituel de Musgrave, Les propriétaires de Reigate, L’estropié, Le patient à demeure, L’interprète grec, Le traité naval, Le dernier problème - rattrapent un peu l’ensemble, même si le tout suinte un manque d’entrain flagrant.

Cela n’a rien d’étonnant, du reste, puisque le recueil se clôt sur la fameuse disparition de Sherlock Holmes dans les remous des chutes de Reichenbach, par laquelle Conan Doyle espérait se débarrasser enfin de sa création, qu’il jugeait encombrante et indigne de lui.

Quelques récits sympathiques, donc, pour retrouver les méthodes éprouvées du détective le plus connu du monde, mais l’ensemble n’est pas un ouvrage indispensable.