[Schneider, Marcel] La lumière du Nord - Nouvelles
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Votre avis sur "La lumière du Nord - Nouvelles"
[Schneider, Marcel] La lumière du Nord - Nouvelles
Genre : Nouvelles
Editions : Grasset
ISBN : 9782246278719
256 pages
Quatrième de couverture :
On a beau se défendre contre l'horreur du monde, elle finit toujours par vous gagner. Mais les écrivains, surtout quand ils ont le goût du fantastique, savent lui résister mieux que d'autres : la poésie doit sécréter d'offensifs anticorps.
Avec Marcel Schneider, la guerre et ses calamités rentrent dans le rang de l'imaginaire, la Forêt Noire reste la terre d'élection du romantisme, malgré les S.S. qui rôdent ; les Vosges gardent leur mystère en plein conflit, l'Alsace sa sensibilité singulière, la Prusse son aura païenne, et même la Turquie lointaine, la Cappadoce, ou l'Angleterre, échappent aux blessures de l'histoire, quand un romancier les contemple à "la lumière du Nord", celle du rêve, des miracles, des rencontres et des aurores boréales.
De Fribourg au château d'Oubli, en pays cathare, de Koenigsberg à Constantinople, avec un petit détour par le Marais de Nicolas Flamel et les Halles de Ravaillac, c'est un Marcel Schneider insolite qui promène ici sa curiosité, un instant retenue par les ravages du réel.
Mais on ne tarde pas à le retrouver tel qu'en lui-même son talent nous l'a rendu familier, conteur aérien de songes et de visions, où sans doute se cachent les seules réalités qui valent encore en ce monde un peu d'attention.
Mon avis : Avec Marcel Schneider, la guerre et ses calamités rentrent dans le rang de l'imaginaire, la Forêt Noire reste la terre d'élection du romantisme, malgré les S.S. qui rôdent ; les Vosges gardent leur mystère en plein conflit, l'Alsace sa sensibilité singulière, la Prusse son aura païenne, et même la Turquie lointaine, la Cappadoce, ou l'Angleterre, échappent aux blessures de l'histoire, quand un romancier les contemple à "la lumière du Nord", celle du rêve, des miracles, des rencontres et des aurores boréales.
De Fribourg au château d'Oubli, en pays cathare, de Koenigsberg à Constantinople, avec un petit détour par le Marais de Nicolas Flamel et les Halles de Ravaillac, c'est un Marcel Schneider insolite qui promène ici sa curiosité, un instant retenue par les ravages du réel.
Mais on ne tarde pas à le retrouver tel qu'en lui-même son talent nous l'a rendu familier, conteur aérien de songes et de visions, où sans doute se cachent les seules réalités qui valent encore en ce monde un peu d'attention.
Marcel Schneider, auteur dont je n’avais jamais entendu parler, possède avant tout un remarquable talent de conteur, le talent d’un digne héritier d’Andersen et de ses contes tragiques : La petite Sirène, La malle volante, L’histoire d’une mère, La petite marchande d’allumettes... où les dénouements heureux ne sont pas légions, où les fins les plus joyeuses ne sont pas les plus roses, et les fins tragiques les plus noires. L’ensemble baigne dans une atmosphère délicieusement mélancolique, oppressante, comme alanguie, et prend place dans des paysages lumineux et glacés.
Les nouvelles sont courtes mais très denses, mettant en place en quelques pages, parfois en quelques mots, un paysage, une époque, un univers, une mythologie tout entière lorsque c’est nécessaire. Les personnages, grandioses, torturés, blessés, debout, dégagent une présence palpable, une réalité pathétique.
Superbe et touchant, ce recueil a été pour moi une fabuleuse découverte. A lire absolument.
Ma note : 9,5/10Les nouvelles sont courtes mais très denses, mettant en place en quelques pages, parfois en quelques mots, un paysage, une époque, un univers, une mythologie tout entière lorsque c’est nécessaire. Les personnages, grandioses, torturés, blessés, debout, dégagent une présence palpable, une réalité pathétique.
Superbe et touchant, ce recueil a été pour moi une fabuleuse découverte. A lire absolument.
Invité- Invité
Re: [Schneider, Marcel] La lumière du Nord - Nouvelles
Je suis toujours à l'affut des critiques de nouvelles car j'aime bien ce genre de lecture.
A lire ta critique, ça à l'air bien mais vue l'atmosphère que tu décris je ne pense pas que ce soit le moment propice pour le lire en ce qui me concerne.
Je le note tout de même pour un peu plus tard.
Merci.
A lire ta critique, ça à l'air bien mais vue l'atmosphère que tu décris je ne pense pas que ce soit le moment propice pour le lire en ce qui me concerne.
Je le note tout de même pour un peu plus tard.
Merci.
Invité- Invité
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