[Audoux, Marguerite] Douce lumière
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Votre avis sur ce livre :
[Audoux, Marguerite] Douce lumière
En librairie le 5 mars 2009
Collection "Domaine Public"
Préface de Bernard-Marie Garreau
Avant-propos de Benoîte Groult
240 p.
Quatrième couverture :
« Si je ne le finis pas, il m’aura toujours aidé à finir. » Commencé le jour de ses soixante-dix ans, Douce Lumière est achevé en 1937, la veille de la mort de Marguerite Audoux. On y retrouve la trame de son premier roman Marie-Claire, immense succès littéraire et prix Femina 1910 : l’histoire d’amour d’une orpheline contrarié par une famille malveillante. Douce est le surnom donné à Églantine Lumière. Comme en opposition, son destin se révèle terrible : morts tragiques, calomnies, séparations. La guerre emporte les derniers espoirs. Douce Lumière est un livre profondément ancré dans la vie de Marguerite Audoux. Et qui se lit comme son testament, sensible, envahi d’images d’enfance et de désillusions.
On retrouve la vie de Marguerite Audoux dans ses livres. Placée toute petite à l’orphelinat de Bourges, elle devient fille de ferme en Sologne. Amoureuse du fils de sa « patronne », elle doit renoncer à son histoire et s’enfuir à Paris. Elle y sera couturière et commence à l’âge de quarante ans à écrire des poèmes, à rédiger ses souvenirs. La rencontre avec Michel Yell lui permet d’approcher le milieu littéraire : Octave Mirbeau sera le plus farouche de ses défenseurs. Après Marie-Claire, elle publie L’Atelier de Marie-Claire, puis De la ville au moulin, un recueil de contes, La Fiancée, et enfin Douce Lumière, point final d’une œuvre terriblement intime, sincère et douloureuse.
L’AUTEURE
Une découverte pour moi que cette auteure, MARGUERITE AUDOUX née le 7 Juillet 1863 à SANCOINS dans le Cher, sa mère décédera de tuberculose en 1866. Elle est admise avec sa sœur aînée à l’hôpital général de Bourges, mais elles seront vite séparées. Marguerite va suivre les cours d’une religieuse, elles seront très unies. Elle apprend la couture et se sera le début de ses placements d’abord à Méry-sur-cher puis chez un fermier dans la même ville. Puis elle se rendra à Neuvy–sur-Barangeon chez un marchand tailleur d’où elle s’enfuira après avoir été exploitée. Nous sommes en 1877, elle a juste 13 ans, elle retourne à BOURGES et sera placée dans une ferme, près d’AUBIGNY-SUR-NERE, où elle connaîtra des moments « heureux ». Après de nouveaux placements, et une déception amoureuse, en 1881 départ pour Paris où elle loge chez sa sœur MADELEINE, puis s’installe dans une chambre bld ARAGO. En 1883 elle aura un enfant qui décédera à 1 mois. Sa sœur lui confie son enfant, qu’elle élèvera. Elle s’installe comme couturière rue de Lagny dans le XXème. Ensuite elle fera des connaissances, Michel YELL, Francis JOURDAIN, (peintre et décorateur) Alain FOURNIER et bien d’autres. Elle va commencer par écrire des poèmes en prose. En 1903, elle découvrira la mer grâce à ses amis écrivains. Elle a très vite des soucis avec ses yeux, elle finira pratiquement aveugle et décédera le 1er février 1937 à SAINT RAPHAEL où elle s’était retirée, elle y est enterrée. 1937 est également l’année de naissance du magazine « MARIE CLAIRE »
« Douce lumière est réédité par les éditions BUCHET-CHASTEL, dans la collection Domaine Public, dirigée par Xavier HOUSSIN
Mon ressenti
C’est l’histoire tragique d’une petite fille orpheline élevée, dans sa petite enfance par une voisine.
Eglantine a maintenant 7 ans et vit en permanence chez son Grand-père qui ne peut pas aimer cette enfant qui lui a enlevé tous eux qu’il a aimé.(après le décès de sa femme à la naissance de l’enfant, le père se noie le jour même dans l’étang près de la modeste demeure. La grand-mère suivra de près son fils et sa belle-fille.)
Elle est seule avec comme compagnie son chien TOU et l’interdiction de sortir, jusqu’au jour où un jeune garçon enjambe la clôture et l’entraîne dans la découverte des environs. Leur amitié se transformera en amour avec la complicité du père du jeune homme et du Grand-Père. Malheureusement, la belle-famille, propriétaire terrien, s’opposera à cette union et sur un mensonge EGLANGINE dite « DOUCE LUMIERE » par son institutrice partira pour PARIS. Sa vie va se résumer dans le souvenir de cet amour bafoué, la souffrance, la solitude seront son quotidien et ce jusqu’à la venue d’un voisin et de sa fille. Sa solitude ne sera plus, elle découvrira la mer, l’amitié mais sa souffrance ne s’envolera pas et la fin tragique de la jeune fille va précipiter notre héroïne dans un nouveau drame.
Belle écriture, histoire simple, la vie dans toute sa simplicité et sa cruauté, mais de belles images de la campagne, de la mer. Un très beau roman que j’ai dévoré avec l’espoir déçu que la fin soit meilleure !
Quatrième couverture :
« Si je ne le finis pas, il m’aura toujours aidé à finir. » Commencé le jour de ses soixante-dix ans, Douce Lumière est achevé en 1937, la veille de la mort de Marguerite Audoux. On y retrouve la trame de son premier roman Marie-Claire, immense succès littéraire et prix Femina 1910 : l’histoire d’amour d’une orpheline contrarié par une famille malveillante. Douce est le surnom donné à Églantine Lumière. Comme en opposition, son destin se révèle terrible : morts tragiques, calomnies, séparations. La guerre emporte les derniers espoirs. Douce Lumière est un livre profondément ancré dans la vie de Marguerite Audoux. Et qui se lit comme son testament, sensible, envahi d’images d’enfance et de désillusions.
On retrouve la vie de Marguerite Audoux dans ses livres. Placée toute petite à l’orphelinat de Bourges, elle devient fille de ferme en Sologne. Amoureuse du fils de sa « patronne », elle doit renoncer à son histoire et s’enfuir à Paris. Elle y sera couturière et commence à l’âge de quarante ans à écrire des poèmes, à rédiger ses souvenirs. La rencontre avec Michel Yell lui permet d’approcher le milieu littéraire : Octave Mirbeau sera le plus farouche de ses défenseurs. Après Marie-Claire, elle publie L’Atelier de Marie-Claire, puis De la ville au moulin, un recueil de contes, La Fiancée, et enfin Douce Lumière, point final d’une œuvre terriblement intime, sincère et douloureuse.
L’AUTEURE
Une découverte pour moi que cette auteure, MARGUERITE AUDOUX née le 7 Juillet 1863 à SANCOINS dans le Cher, sa mère décédera de tuberculose en 1866. Elle est admise avec sa sœur aînée à l’hôpital général de Bourges, mais elles seront vite séparées. Marguerite va suivre les cours d’une religieuse, elles seront très unies. Elle apprend la couture et se sera le début de ses placements d’abord à Méry-sur-cher puis chez un fermier dans la même ville. Puis elle se rendra à Neuvy–sur-Barangeon chez un marchand tailleur d’où elle s’enfuira après avoir été exploitée. Nous sommes en 1877, elle a juste 13 ans, elle retourne à BOURGES et sera placée dans une ferme, près d’AUBIGNY-SUR-NERE, où elle connaîtra des moments « heureux ». Après de nouveaux placements, et une déception amoureuse, en 1881 départ pour Paris où elle loge chez sa sœur MADELEINE, puis s’installe dans une chambre bld ARAGO. En 1883 elle aura un enfant qui décédera à 1 mois. Sa sœur lui confie son enfant, qu’elle élèvera. Elle s’installe comme couturière rue de Lagny dans le XXème. Ensuite elle fera des connaissances, Michel YELL, Francis JOURDAIN, (peintre et décorateur) Alain FOURNIER et bien d’autres. Elle va commencer par écrire des poèmes en prose. En 1903, elle découvrira la mer grâce à ses amis écrivains. Elle a très vite des soucis avec ses yeux, elle finira pratiquement aveugle et décédera le 1er février 1937 à SAINT RAPHAEL où elle s’était retirée, elle y est enterrée. 1937 est également l’année de naissance du magazine « MARIE CLAIRE »
« Douce lumière est réédité par les éditions BUCHET-CHASTEL, dans la collection Domaine Public, dirigée par Xavier HOUSSIN
Mon ressenti
C’est l’histoire tragique d’une petite fille orpheline élevée, dans sa petite enfance par une voisine.
Eglantine a maintenant 7 ans et vit en permanence chez son Grand-père qui ne peut pas aimer cette enfant qui lui a enlevé tous eux qu’il a aimé.(après le décès de sa femme à la naissance de l’enfant, le père se noie le jour même dans l’étang près de la modeste demeure. La grand-mère suivra de près son fils et sa belle-fille.)
Elle est seule avec comme compagnie son chien TOU et l’interdiction de sortir, jusqu’au jour où un jeune garçon enjambe la clôture et l’entraîne dans la découverte des environs. Leur amitié se transformera en amour avec la complicité du père du jeune homme et du Grand-Père. Malheureusement, la belle-famille, propriétaire terrien, s’opposera à cette union et sur un mensonge EGLANGINE dite « DOUCE LUMIERE » par son institutrice partira pour PARIS. Sa vie va se résumer dans le souvenir de cet amour bafoué, la souffrance, la solitude seront son quotidien et ce jusqu’à la venue d’un voisin et de sa fille. Sa solitude ne sera plus, elle découvrira la mer, l’amitié mais sa souffrance ne s’envolera pas et la fin tragique de la jeune fille va précipiter notre héroïne dans un nouveau drame.
Belle écriture, histoire simple, la vie dans toute sa simplicité et sa cruauté, mais de belles images de la campagne, de la mer. Un très beau roman que j’ai dévoré avec l’espoir déçu que la fin soit meilleure !
Dernière édition par PetitePrincesse le Sam 28 Jan 2012 - 16:19, édité 1 fois (Raison : titre + sondage)
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