[Liberati, Simon] Jayne Mansfield 1967
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[Liberati, Simon] Jayne Mansfield 1967
[Liberati, Simon] Jayne Mansfield 1967
Présentation de l'éditeur
« Aux basses heures de la nuit, le 29 juin 1967 sur un tronçon de la route US 90 qui relie la ville de Biloxi à la Nouvelle Orléans, une Buick Electra 225 bleu métallisé, modèle 66, se trouva engagée dans une collision mortelle. »
Dans cette Buick broyée se trouvait une femme, une "Hollywood movie star" de trente-quatre ans, danseuse nue à Las Vegas, célébrissime sex-symbol des années 50.
Simon Liberait ressuscite Jayne Mansfield, l'actrice méconnue la plus photographiée au monde, fouille amoureusement dans les recoins les plus ténébreux de sa vie, retrace ses dernières heures en plein été hippie, qui disent aussi le crépuscule de l'âge d'or hollywoodien. Au programme : perruques-pouf, LSD 26, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie desaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l'ange dans l'underground.
Une oraison funèbre et morbid chic dans la droite ligne de Truman Capote et Kenneth Anger.
Avis et commentaires :
Nouvel ouvrage de cette rentrée littéraire Automne 2011 et autant le dire de suite ; une déception.
Enquête sur un fait divers avec de nombreux détails, une analyse de la vie de Jayne Mansfield autour de son décès accidentel. Personnage du show biz certes, un certain mal être d'accord (amour désastreux, vie chaotique), tout est là dans ce trop long livre, pour moi.
Retours en arrière sur sa vie, ses failles mais aussi ses accointances plus ou moins maffieuses comme sur celle des autres acteurs de ce drame accidentel (le chauffeur de poids lourd par exemple). Je ne connaisais de cette femme que son nom et avais quelques notions très vagues de son parcours mais ce livre ne m'a rien appris de plus.
Proçés de tous les excès de son parcours, de l'époque dans laquelle elle a fait une fulgurante et courte ascension, plutôt la chronique d'uen époque d'excès en tout genre.
Ma note : 5/10
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Liberati, Simon] Jayne Mansfield 1967
Merci pour cet avis Loubhi.
Je l'ai lu après avoir vu des avis très enthousiastes. Le mien ne l'est pas vraiment.
Je l'ai lu après avoir vu des avis très enthousiastes. Le mien ne l'est pas vraiment.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Liberati, Simon] Jayne Mansfield 1967
Mon avis :
Je n'ai jamais vu un seul de ses films - jamais. Je ne crois pas que la télévision en diffuse et s'il est une chose que je ne fais pas, c'est courir les cinémathèques - j'ai beaucoup de mal désormais à suivre un film dans son intégralité. Si je connais l'actrice, c'est par procuration : sa fille Marishka Hargitay est l'héroïne de New York Unité spéciale.
Dire que j'ai aimé ce livre ? Spontanément, je dirai non. Je l'analyse tout en gardant mes distances avec lui, je n'ai pas réellement ressenti d'émotions à sa lecture. Pourtant, Simon LIbérati montre la tendresse qu'il éprouve pour Jayne Mansfield dans ce récit. Il reconstitue avec soin mais aussi avec chaleur les derniers jours de la star déchue, sans sombrer dans le voyeurisme. Au vue des événements racontés, ce n'était pas tâche aisée.
Le tour de force est de raconter les vies et les morts de Jayne Mansfield, sa boulimie affective (amants, enfants, animaux) et d'écrire la parabole de la déchéance des stars et de la vulgarisation de l'acteur, produit de consommation comme un autre. Cinq ans après le décès de Marylin, Jayne Mansfield apparaît comme obsédée par l'idée de devenir mythique, de "réussir son envol", à défaut d'avoir pu devenir avec son nouvel amant aussi célèbre que Burton et Taylor, ses voisins. Déjà transparaissent le goût de la publicité, les règlements de compte par journaux et avocats interposés. Déjà, la violence, la drogue, et les excès en tout genre grèvent la vie de l'actrice - et pas seulement la sienne. Le sordide n'est jamais loin.
Alors, ai-je aimé ? Non, toujours pas. Avec le recul, cette histoire de bruit et de fureur laissent un goût amer, même s'il était bon que certaines vérités soient rétablies.
Je n'ai jamais vu un seul de ses films - jamais. Je ne crois pas que la télévision en diffuse et s'il est une chose que je ne fais pas, c'est courir les cinémathèques - j'ai beaucoup de mal désormais à suivre un film dans son intégralité. Si je connais l'actrice, c'est par procuration : sa fille Marishka Hargitay est l'héroïne de New York Unité spéciale.
Dire que j'ai aimé ce livre ? Spontanément, je dirai non. Je l'analyse tout en gardant mes distances avec lui, je n'ai pas réellement ressenti d'émotions à sa lecture. Pourtant, Simon LIbérati montre la tendresse qu'il éprouve pour Jayne Mansfield dans ce récit. Il reconstitue avec soin mais aussi avec chaleur les derniers jours de la star déchue, sans sombrer dans le voyeurisme. Au vue des événements racontés, ce n'était pas tâche aisée.
Le tour de force est de raconter les vies et les morts de Jayne Mansfield, sa boulimie affective (amants, enfants, animaux) et d'écrire la parabole de la déchéance des stars et de la vulgarisation de l'acteur, produit de consommation comme un autre. Cinq ans après le décès de Marylin, Jayne Mansfield apparaît comme obsédée par l'idée de devenir mythique, de "réussir son envol", à défaut d'avoir pu devenir avec son nouvel amant aussi célèbre que Burton et Taylor, ses voisins. Déjà transparaissent le goût de la publicité, les règlements de compte par journaux et avocats interposés. Déjà, la violence, la drogue, et les excès en tout genre grèvent la vie de l'actrice - et pas seulement la sienne. Le sordide n'est jamais loin.
Alors, ai-je aimé ? Non, toujours pas. Avec le recul, cette histoire de bruit et de fureur laissent un goût amer, même s'il était bon que certaines vérités soient rétablies.
Sharon- Modérateur
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Re: [Liberati, Simon] Jayne Mansfield 1967
Jane Mansfield c'est la "blonde décapitée dans sa décapotable" chantée par Bernard Lavilliers.
Mais ses biographes récusent cela même s'ils admettent qu'après l'accident (la voiture est passée sous un camion) son crane avait été broyé.
Quel dommage, qu'est-ce qu'elle était belle !
J'ai préféré acheter les DVD de ses films plutôt que ce livre...
Merci pour vos critiques.
Mais ses biographes récusent cela même s'ils admettent qu'après l'accident (la voiture est passée sous un camion) son crane avait été broyé.
Quel dommage, qu'est-ce qu'elle était belle !
J'ai préféré acheter les DVD de ses films plutôt que ce livre...
Merci pour vos critiques.
Invité- Invité
Re: [Liberati, Simon] Jayne Mansfield 1967
Je trouve que le premier chapitre de ce livre est un véritable monument. On pourrait croire que l'auteur a autopsié personnellement jusqu'aux tôles froissées de la voiture. Le reste du livre est plaisant, mais le premier chapitre est incroyable.
Invité- Invité
Re: [Liberati, Simon] Jayne Mansfield 1967
DDDLV a écrit:Je trouve que le premier chapitre de ce livre est un véritable monument. On pourrait croire que l'auteur a autopsié personnellement jusqu'aux tôles froissées de la voiture. Le reste du livre est plaisant, mais le premier chapitre est incroyable.
A l'époque de sa sortie, je l'ai lu et l'avais trouvé très fade
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