MOURLEVAT, Jean-Claude

Biographie:
Jean-Claude Mourlevat est né en 1952 à Ambert en Auvergne, où il a passé son enfance. À 10 ans, il a été pensionnaire dans un internat très dur, évoqué par la suite dans un roman autobiographique Je voudrais rentrer à la maison.
Il fit ensuite des études à Strasbourg, Toulouse, Bonn et Paris et devint professeur d'allemand pendant 5 ans.
Il choisit à cette époque de se consacrer au théâtre ; il a créé alors deux solos clownesques dont un spectacle muet : " Parlez-moi d'amour ", joué plus de 600 fois. Il passe ensuite à la mise en scène de pièces de Brecht, Cocteau ou Shakespeare, avant de l’aventurer dans l’écriture.
En 1998 est publié La Balafre, son premier roman.
Continuant à écrire des romans destinés à la jeunesse, il a obtenu de nombreux prix décernés par des lecteurs enfants ou adolescents tels que le prix des Incorruptibles.

Bibliographie:

Source: Wikipédia

L’écrivain Jean-Claude Mourlevat, natif d’Ambert, vient d’obtenir une distinction prestigieuse, le Prix Astrid Lindgren, considéré comme le Nobel de la littérature jeunesse.

Quelques jours après la proclamation, il revient sur cette consécration, et sa passion pour l’écriture…
Jean-Claude Mourlevat est un enfant du pays : il est né à Ambert, et a passé son enfance à Job. Il a tout d’abord exercé le métier de professeur d’allemand pendant quelques années, avant de se tourner vers le théâtre. C’est là qu’un de ses amis lui a demandé de lui écrire des contes. Cette sollicitation a été le déclencheur de sa carrière d’écrivain qu’il mène depuis maintenant plus de 20 ans, couronnée mercredi 31 mars par le Prix Astrid Lindgren, considéré comme le Nobel de la littérature jeunesse.

Quelques jours après l’annonce, avez-vous pris du recul, réalisé ce qu’il vous arrive ?

L’emballement est un peu redescendu. J’ai reçu beaucoup de coups de fil ces derniers jours, des demandes d’interviews, des SMS. C’est impressionnant, je n’avais jamais connu ça de ma vie. Émotionnellement, c’est important, et maintenant, j’ai vraiment compris que je l’avais.

Avez-vous d’ores et déjà des sollicitations pour des émissions TV, des choses qu’on ne vous demandait pas avant ?

Pour les émissions TV, ça va peut-être venir. La grande librairie, je l’ai déjà faite il y a quelques années. Pour l’instant, on me demande plutôt des interviews en enregistrement pour des médias étrangers, allemands, et surtout suédois. Un journaliste doit faire un grand papier dans le deuxième quotidien de Suède. J’ai aussi été sollicité par la première radio de Finlande.

Quand vous avez été sélectionné pour la première fois il y a dix ans, vous vous y attendiez ?

La première fois, je ne savais même pas que le prix Astrid Lindgren existait. On avait monté un dossier pour le prix Andersen, prestigieux lui aussi. Et le comité français a décidé de me présenter aussi à celui-ci par la même occasion. Depuis, je suis nominé dans les deux chaque année. Je pensais finir par obtenir le prix Andersen car j’ai été finaliste en 2012. On n’était plus que deux. Finalement, c’est une bonne chose que je ne l’aie pas eu, car je n’aurais pas obtenu celui-ci, cela aurait fait doublon.