[Gurdjieff, Georges Ivanovitch] Rencontre avec des hommes remarquables
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[Gurdjieff, Georges Ivanovitch] Rencontre avec des hommes remarquables
[GURDJIEFF, Georges Ivanovitch]
Titre: Rencontre avec des hommes remarquables
Éditions: Éditions du Rocher
375 pages
Quatrième de couverture:
La vie énigmatique d'un des plus importants personnages du Xxe siècle livre-t-elle ici son secret ? En partie, sans doute.
Les premiers chapitres évoquent l'enfance de Gurdjieff au pied du Caucase, son père, ses premiers maîtres, ses années d'études et de formation.
Les chapitres suivants, ses grands voyages aux pays de la connaissance perdue, en Asie centrale notamment.
Dans son premier livre, Gurdjieff nous avait invités à chercher, au fond de nous-mêmes, la grande aventure.
Dans ce deuxième livre, elle semble se trouver au bout de la route, au bout des mers et des déserts.
À mieux lire, on s'aperçoit vite qu'il s'agit toujours de la même aventure.
Gurdjieff reste Gurdjieff.
Simplement, il change de registre.
Après le rébus mythologique de Belzébuth, il en vient à des récits transparents, à l'anecdote familière.
Mais pour qui veut lire avec l'attention requise, il reste celui pour qui la vie humaine n'a aucun sens hors de la quête de la conscience.
Mes impressions:
Je n'ai lu que 64 pages, mais là je n'en peux plus. Après avoir écrit, à la page 23:
«...la parole que je m'étais donnée de boire tout le vieux calvados qui me restait.
En effet, pendant cette période consacrée à mon repos, il ne me fut pas possible, malgré tout mon désir automatique de me limiter à ces quinze bouteilles de vieux calvados, et il me fallut combiner leur sublime élixir avec celui de deux cents autres bouteilles de vieil armagnac, à l'aspect enchanteur elles aussi et au contenu non moins sublime, afin que cet ensemble de substances cosmiques puisse suffire à ma consommation personnelle...»
...et il s'en prend plus loin à la civilisation occidentale qui a tous les défauts, incluant l'alcoolisme.
De plus, la modestie ne l'étouffe pas. À la page 53, il écrit:
«...en Asie et en Afrique... on me considérait un peu partout comme un magicien et comme un expert en questions de l'au-delà.
De sorte que tous ceux qui me connaissaient se croyaient en droit de venir me déranger...» Si ce n'est pas de la suffisance ça, qu'est-ce? À ce stade, je me suis posé la question à savoir si je continuais la lecture. Peut-être n'était-ce qu'un tamis satirique pour éloigner les incultes comme moi. Peut-être... Continuons donc. De plus, je ne vais quand même pas m'arrêter après seulement 53 pages!
À la page 62, un autre bon coup me fait grandement chanceler. Il y est question d'une culture pré-babylonienne dont les savants, les Imastun, se sont éparpillés partout sur la terre et pouvaient communiquer entre eux par télépathie via le concours de pythies. Wo les moteurs! On ne rit plus là!
À la page 64: «Mon père, qui m'aimait tout particulièrement parce que j'étais son premier-né...». Assez!!! Enough!!! C'est sans doute vrai que pour ces ethnies le premier-né soit spécial, mais pour moi, c'est la goutte qui fait déborder le vase, la goutte qui fait fermer le livre. Merci! Amen! N'en jetez plus, la cour est pleine!
Titre: Rencontre avec des hommes remarquables
Éditions: Éditions du Rocher
375 pages
Quatrième de couverture:
La vie énigmatique d'un des plus importants personnages du Xxe siècle livre-t-elle ici son secret ? En partie, sans doute.
Les premiers chapitres évoquent l'enfance de Gurdjieff au pied du Caucase, son père, ses premiers maîtres, ses années d'études et de formation.
Les chapitres suivants, ses grands voyages aux pays de la connaissance perdue, en Asie centrale notamment.
Dans son premier livre, Gurdjieff nous avait invités à chercher, au fond de nous-mêmes, la grande aventure.
Dans ce deuxième livre, elle semble se trouver au bout de la route, au bout des mers et des déserts.
À mieux lire, on s'aperçoit vite qu'il s'agit toujours de la même aventure.
Gurdjieff reste Gurdjieff.
Simplement, il change de registre.
Après le rébus mythologique de Belzébuth, il en vient à des récits transparents, à l'anecdote familière.
Mais pour qui veut lire avec l'attention requise, il reste celui pour qui la vie humaine n'a aucun sens hors de la quête de la conscience.
Mes impressions:
Je n'ai lu que 64 pages, mais là je n'en peux plus. Après avoir écrit, à la page 23:
«...la parole que je m'étais donnée de boire tout le vieux calvados qui me restait.
En effet, pendant cette période consacrée à mon repos, il ne me fut pas possible, malgré tout mon désir automatique de me limiter à ces quinze bouteilles de vieux calvados, et il me fallut combiner leur sublime élixir avec celui de deux cents autres bouteilles de vieil armagnac, à l'aspect enchanteur elles aussi et au contenu non moins sublime, afin que cet ensemble de substances cosmiques puisse suffire à ma consommation personnelle...»
...et il s'en prend plus loin à la civilisation occidentale qui a tous les défauts, incluant l'alcoolisme.
De plus, la modestie ne l'étouffe pas. À la page 53, il écrit:
«...en Asie et en Afrique... on me considérait un peu partout comme un magicien et comme un expert en questions de l'au-delà.
De sorte que tous ceux qui me connaissaient se croyaient en droit de venir me déranger...» Si ce n'est pas de la suffisance ça, qu'est-ce? À ce stade, je me suis posé la question à savoir si je continuais la lecture. Peut-être n'était-ce qu'un tamis satirique pour éloigner les incultes comme moi. Peut-être... Continuons donc. De plus, je ne vais quand même pas m'arrêter après seulement 53 pages!
À la page 62, un autre bon coup me fait grandement chanceler. Il y est question d'une culture pré-babylonienne dont les savants, les Imastun, se sont éparpillés partout sur la terre et pouvaient communiquer entre eux par télépathie via le concours de pythies. Wo les moteurs! On ne rit plus là!
À la page 64: «Mon père, qui m'aimait tout particulièrement parce que j'étais son premier-né...». Assez!!! Enough!!! C'est sans doute vrai que pour ces ethnies le premier-né soit spécial, mais pour moi, c'est la goutte qui fait déborder le vase, la goutte qui fait fermer le livre. Merci! Amen! N'en jetez plus, la cour est pleine!
Dernière édition par alexielle63 le Jeu 8 Mar 2012 - 11:13, édité 1 fois (Raison : ajout du titre)
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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