[Musset, Alfred (de)] Il ne faut jurer de rien
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[Musset, Alfred (de)] Il ne faut jurer de rien
Édition : Librairie Hachette
Année de parution : 1935
Nombre de pages : 71
Présentation de l'éditeur :
Doutant des femmes pour avoir si souvent usé de leurs faveurs, le jeune et léger Valentin se refuse au mariage, au grand désespoir de son oncle, le négociant Van Buck, qui, tout en le morigénant, paie ses dettes au jeu. Il menace donc son neveu de le déshériter s'il refuse d'épouser la jeune Cécile de Mantes. Valentin parie alors qu'il réussira à séduire la belle en trois jours - ce qui lui permettrait de refuser qu'une jeune fille aussi facilement conquise puisse devenir sa femme. En 1836, Il ne faut jurer de rien, que Musset fait paraître avec le sous-titre de " proverbe ", est la pièce la plus représentative de sa seconde manière, assagie. C'en est fini des passions brûlantes, des innocentes fatales et des beaux ténébreux, et ce ton nouveau est celui de la drôlerie et de l'humour, même si cette légèreté n'empêche pas qu'on puisse frôler le drame. Lorsque la pièce sera représentée douze ans plus tard, le public ne la boudera pas : ce sera l'un des premiers triomphes de Musset au théâtre.
Mon avis :
L'intrigue de cette comédie est construite sur le pari entre Van Buk et Valentin, ainsi notre curiosité est renouvelée au fil des pages par les réactions de ce dernier face à Cécile.
De plus, il faut savoir que Valentin est le portrait de Musset lui-même car il a été connu comme un des plus dandys puisqu'il avait une beauté lui donnant ainsi accès à des relations se jouant sur le charme et inévitablement sur la débauche.
Au niveau de l'écriture, le style de ce dramaturge est remarquable car, il décrit très bien à travers les répliques la société et le romantisme de l'époque.
Pour conclure, j'ai passé agréable moment avec cette pièce de théâtre pleine d'esprit et drôle. Néanmoins, dommage qu'elle soit si courte.
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] Il ne faut jurer de rien
Merci pour cet avis Céline.
Il s'agit de ma pièce préférée de Musset.
Il s'agit de ma pièce préférée de Musset.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13271
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Musset, Alfred (de)] Il ne faut jurer de rien
belle critique Céline qui donne envie d'essayer même pour moi une hésitante des grands classiques je sais c'est bête étant jeune j'avais adorer Stendhal je vais peut être essayer grâce à toi
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 24602
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Musset, Alfred (de)] Il ne faut jurer de rien
Merci les filles
louloute --> je ne peux que te conseiller de lire cette pièce
louloute --> je ne peux que te conseiller de lire cette pièce
Invité- Invité
Re: [Musset, Alfred (de)] Il ne faut jurer de rien
Mon avis :
– Mais mon oncle, qu’est-ce que je vous ai fait ?
– Tu m’as fait des lettres de change.
Simple, clair, net et précis. Van Buck en a assez de voir son neveu Valentin faire n’importe quoi et d’éponger ses dettes régulièrement. Par conséquent, Van Buck veut que son neveu se marie alors que lui ne l’est pas mais menace son neveu de le faire si celui-ci ne se marie pas. Logique.
Mais, comme on dit, chat échaudé craint l’eau froide. Non, Valentin n’a jamais été marié, mais il a eu l’occasion d’avoir des liaisons avec une femme mariée, et ne veut surtout pas se retrouver dans la position du malheureux mari trompé. Par conséquent, il veut tester sa fiancée et invente pour cela une mise en scène extravagante, avec la complicité de son oncle.
Oui, il est des jeunes gens qui ont trop vécu, trop lu de romans et de pièces de théâtre, des jeunes gens qui veulent que leur vie soit pleine de rebondissements et de mots poétiques, ne supportant pas qu’une jeune fille dise les mots « foulure » ou « bouillon », ce qui correspond à des réalités que le jeune homme se refuse à écouter. Oui, Cécile, qui prend des leçons de danse qui l’ennuie, qui vit avec une mère tête en l’air mais ayant toute confiance en sa fille, Cécile a reçu l’éducation d’une parfaite jeune fille, future maîtresse de maison sachant recevoir comme il se doit ses invités, s’occuper du ménage et de la couture. Elle est pleine de bon sens, Cécile, bon sens qui fait terriblement défaut à Valentin. Il serait presque à plaindre, lui qui ne se souvient pas des personnes qu’il a croisés, lui qui n’a jamais manqué de rien, par la grâce de son oncle, même si celui-ci se mord les doigts que son frère se soit uni à quarante ans et ait produit ce rejeton (et sa mère, dans tout cela ?). Oui, Valentin finira pris à son propre piège, dans un dénouement bien plus heureux que celui d’On ne badine pas avec l’amour ou d’Un caprice et intégrera une famille qui, si elle vit de ses rentes, sait faire bon usage de son temps et de son argent.
– Mais mon oncle, qu’est-ce que je vous ai fait ?
– Tu m’as fait des lettres de change.
Simple, clair, net et précis. Van Buck en a assez de voir son neveu Valentin faire n’importe quoi et d’éponger ses dettes régulièrement. Par conséquent, Van Buck veut que son neveu se marie alors que lui ne l’est pas mais menace son neveu de le faire si celui-ci ne se marie pas. Logique.
Mais, comme on dit, chat échaudé craint l’eau froide. Non, Valentin n’a jamais été marié, mais il a eu l’occasion d’avoir des liaisons avec une femme mariée, et ne veut surtout pas se retrouver dans la position du malheureux mari trompé. Par conséquent, il veut tester sa fiancée et invente pour cela une mise en scène extravagante, avec la complicité de son oncle.
Oui, il est des jeunes gens qui ont trop vécu, trop lu de romans et de pièces de théâtre, des jeunes gens qui veulent que leur vie soit pleine de rebondissements et de mots poétiques, ne supportant pas qu’une jeune fille dise les mots « foulure » ou « bouillon », ce qui correspond à des réalités que le jeune homme se refuse à écouter. Oui, Cécile, qui prend des leçons de danse qui l’ennuie, qui vit avec une mère tête en l’air mais ayant toute confiance en sa fille, Cécile a reçu l’éducation d’une parfaite jeune fille, future maîtresse de maison sachant recevoir comme il se doit ses invités, s’occuper du ménage et de la couture. Elle est pleine de bon sens, Cécile, bon sens qui fait terriblement défaut à Valentin. Il serait presque à plaindre, lui qui ne se souvient pas des personnes qu’il a croisés, lui qui n’a jamais manqué de rien, par la grâce de son oncle, même si celui-ci se mord les doigts que son frère se soit uni à quarante ans et ait produit ce rejeton (et sa mère, dans tout cela ?). Oui, Valentin finira pris à son propre piège, dans un dénouement bien plus heureux que celui d’On ne badine pas avec l’amour ou d’Un caprice et intégrera une famille qui, si elle vit de ses rentes, sait faire bon usage de son temps et de son argent.
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008
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