[Harpman, Jacqueline] Écriture et psychanalyse
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[Harpman, Jacqueline] Écriture et psychanalyse
Chez Jacqueline Harpman, les parcours de la romancière et de la psychanalyste procèdent d’une pensée cohérente : l’expérience clinique n’a pas contaminé son œuvre littéraire ; elle l’a nourrie, tout comme sa propre histoire et son propre inconscient.
Qui mieux qu’elle même pourrait nous aider à démêler l’écheveau de sa pensée ? C’est ce qu’elle nous propose ici à travers quelques textes qui ont jalonné sa réflexion : la plupart sont inédits ; ils n’avaient jamais été rassemblés.
Alors, à tous ses lecteurs passionnés, il reste à découvrir l’importance du premier chapitre de la Recherche de Proust (et à se souvenir que tiens, tiens, l’héroïne d’Orlanda en avait fait le sujet de sa thèse !), l’ennui suscité par Dan Brown, les relations ambiguës entre « je » et le narrateur, l’individu et son double, les personnages d’Œdipe et d’Antigone, et bien sûr aussi l’engagement pour la cause des femmes…
Bref à décrypter les liens entre création littéraire et psychanalyse… des pistes qui permettront sans doute d’explorer bien d’autres textes !
ISBN : 9782804700911
144 p.
Editions Mardaga
2011
***J'ai beaucoup entendu parler de Jacqueline Harpman mais n'avais jamais eu l'occasion de lire un de ses romans. C'est donc avec "Écriture et psychanalyse" que j'ai emprunté dernièrement que j'ai découvert l'auteur.
Cet ouvrage est un recueil de textes centrés sur les rapports entre la création littéraire et la psychanalyse. Pour toute personne qui s'intéresse un peu à la processus d'écriture et qui connaît ces classiques, ce livre est vraiment passionnant. Harpman nous parle de Proust , tente de comprendre quels mécanismes font qu'elle a tant apprécié "A la recherche du temps perdu" et s'est ennuyée en lisant le "Da Vinci code". "Thérèse Desqueyroux" de François Mauriac a également beaucoup retenu son attention, et c'est un peu comme un enquêteur qu'elle essaye de relever des indications sur l'homosexualité latente de Mauriac à travers l'analyse des émotions et des réactions de Thérèse. Elle se penche également sur ce qui guide les écrivains lors du choix du pronom personnel "je" ou "il" pour décrire le personnage principal. De plus, elle dissémine tout au long de ses chapitres des réflexions concernant sa façon d'écrire. Enfin, elle termine par une ré-interprétation de Sophocle et plus précisément du mythe d'Oedipe.
Écriture et psychanalyse attise l'intérêt et donne envie de lire autrement. Les chapitres sont pour la plupart tirés de communications qu'elle a données et peuvent donc se lire plus ou moins indépendamment les uns des autres. ***
Qui mieux qu’elle même pourrait nous aider à démêler l’écheveau de sa pensée ? C’est ce qu’elle nous propose ici à travers quelques textes qui ont jalonné sa réflexion : la plupart sont inédits ; ils n’avaient jamais été rassemblés.
Alors, à tous ses lecteurs passionnés, il reste à découvrir l’importance du premier chapitre de la Recherche de Proust (et à se souvenir que tiens, tiens, l’héroïne d’Orlanda en avait fait le sujet de sa thèse !), l’ennui suscité par Dan Brown, les relations ambiguës entre « je » et le narrateur, l’individu et son double, les personnages d’Œdipe et d’Antigone, et bien sûr aussi l’engagement pour la cause des femmes…
Bref à décrypter les liens entre création littéraire et psychanalyse… des pistes qui permettront sans doute d’explorer bien d’autres textes !
ISBN : 9782804700911
144 p.
Editions Mardaga
2011
***J'ai beaucoup entendu parler de Jacqueline Harpman mais n'avais jamais eu l'occasion de lire un de ses romans. C'est donc avec "Écriture et psychanalyse" que j'ai emprunté dernièrement que j'ai découvert l'auteur.
Cet ouvrage est un recueil de textes centrés sur les rapports entre la création littéraire et la psychanalyse. Pour toute personne qui s'intéresse un peu à la processus d'écriture et qui connaît ces classiques, ce livre est vraiment passionnant. Harpman nous parle de Proust , tente de comprendre quels mécanismes font qu'elle a tant apprécié "A la recherche du temps perdu" et s'est ennuyée en lisant le "Da Vinci code". "Thérèse Desqueyroux" de François Mauriac a également beaucoup retenu son attention, et c'est un peu comme un enquêteur qu'elle essaye de relever des indications sur l'homosexualité latente de Mauriac à travers l'analyse des émotions et des réactions de Thérèse. Elle se penche également sur ce qui guide les écrivains lors du choix du pronom personnel "je" ou "il" pour décrire le personnage principal. De plus, elle dissémine tout au long de ses chapitres des réflexions concernant sa façon d'écrire. Enfin, elle termine par une ré-interprétation de Sophocle et plus précisément du mythe d'Oedipe.
Écriture et psychanalyse attise l'intérêt et donne envie de lire autrement. Les chapitres sont pour la plupart tirés de communications qu'elle a données et peuvent donc se lire plus ou moins indépendamment les uns des autres. ***
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