[Kant, Hermann] Parfois les brötchen croquent sous la dent
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[Kant, Hermann] Parfois les brötchen croquent sous la dent
Genre : Récit
Editions : Autrement - Collection Littératures
ISBN : 2-7467-1299-7
38 pages
Quatrième de couverture :
«D’un point de vue purement comptable, la chose n’était donc pas équilibrée : se lever une demi-heure plus tôt cinq fois pas semaine, entre 10 et 12 marks mensuels de frais supplémentaires pour une marchandise boulangère et pâtissière superflue, l’intérêt dévorant de Mme Lörke pour ma double idylle au bureau, la reconnaissance de Mlle Weigel et les allusions piquantes des collègues, enfin l’effort qu’il fallait tout de même fournir pour que le commerce avec Mme Schwint s’en tienne au seul plaisir de croquer dans ses brötchen... Tout ça pour deux bouts de pain, ce n’était, en termes comptables, pas tout à fait autorisé. Sauf que le comptable ne comptait plus lorsqu’il croquait dans les schrippen de Schwint. Ils étaient tels, justement, que tout calcul était interdit. Ils étaient la vie.»
Lorsque le narrateur de ce court récit tombe sous le charme des irrésistibles pains spéciaux fabriqués par Schwint, le boulanger de la rue dans laquelle il vient d’emménager, s’enclenche un troc sans fin. Car Schwint lui réclame bientôt, en contrepartie, un certain roman érotique chinois, parfaitement superflu mais qui lui est tout aussi indispensable. Et voilà le piège de la gourmandise qui se renferme. Mais que ne ferait-on pas pour se procurer un plaisir rare ?
Une fable drôle et raffinée... A déguster sans modération.
Un récit court et amusant, qui se lit en deux coups de cuillère à pot avec un plaisir certain.
La plume est vive et grinçante pour décrire les petits mensonges rapidement encombrants de ce sympathique anti-héros. Cette incursion dans une ex-RDA où la débrouille (d’aucuns diraient la corruption) s’élève au statut d’art de vivre est curieusement rafraîchissante. Et qui a déjà croqué avec délices dans un morceau de baguette croustillante et encore chaude, comprendra sans peine l’obsession aux allures absurdes qui sert de prétexte à ce récit.
Ceci dit, il y a un gros bémol : pour ces 38 pages de divertissement, il vous faudra (si on ne vous les pas offertes ou prêtées, comme c’est mon cas) débourser la non-modique somme de 7,5 €. Je sais bien que la culture n'a pas de prix, mais là, je trouve ça un rien abusif.
Ma note : 6/10La plume est vive et grinçante pour décrire les petits mensonges rapidement encombrants de ce sympathique anti-héros. Cette incursion dans une ex-RDA où la débrouille (d’aucuns diraient la corruption) s’élève au statut d’art de vivre est curieusement rafraîchissante. Et qui a déjà croqué avec délices dans un morceau de baguette croustillante et encore chaude, comprendra sans peine l’obsession aux allures absurdes qui sert de prétexte à ce récit.
Ceci dit, il y a un gros bémol : pour ces 38 pages de divertissement, il vous faudra (si on ne vous les pas offertes ou prêtées, comme c’est mon cas) débourser la non-modique somme de 7,5 €. Je sais bien que la culture n'a pas de prix, mais là, je trouve ça un rien abusif.
Invité- Invité
Re: [Kant, Hermann] Parfois les brötchen croquent sous la dent
Ah oui, c'est pas donné pour 38 pages, même si l'écriture est de qualité...
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