[Carter, Chris] Le prix de la peur
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[Carter, Chris] Le prix de la peur
Titre : Le prix de la peur
Auteur : Chris Carter
Traduit de l’anglais par Bernard Clément
Éditeur : Les Escales
Date de parution : 08/03/2012
Collection : Les Escales Noires
Nombre de pages: 441
Présentation de l'éditeur :
Quelques jours avant Noël, clans une église de Los Angeles, le cadavre d'un prêtre est retrouvé sur les marches de l'autel. Sa tête a été remplacée par celle d'un chien. En charge de l'enquête, le détective Rob Hunter découvre qu'un cauchemar récurrent hantait le religieux : qu'on le décapite... Bientôt, les cadavres s'accumulent. Noyée ou brûlée vive, chaque victime meurt de la façon qu'elle redoutait le plus. Comment le tueur pouvait-il connaître leur pire angoisse ? Quel lien unit ses proies ? De qui le serial killer cherche-t-il à se venger ? Pour Rob, c'est le début d'une traque infernale au cœur de la jungle urbaine de la Cité des Anges, à la poursuite d'un tueur déterminé à faire payer le prix fort à ses victimes, le prix de la peur.
Biographie de l'auteur :
Né au Brésil, d'origine italienne, Chris Carter a travaillé au bureau du procureur du Michigan comme psychologue criminologue. C'est là qu'il a pu étudier de nombreux serial killers. Il vit aujourd'hui à Londres, où il se consacre à l'écriture. Après La Marque du tueur, Le Prix de la peur est son deuxième roman publié en France.
Mon avis :
Peur : nom commun, féminin … La peur est-elle si « commune » ?
« Tout le monde a peur de quelque chose. Pas forcément une peur panique, mais si on creuse assez profond on découvre que chacun de nous redoute viscéralement quelque chose…. »
Vous, c’est quoi ?
Rien ? Pas grand chose ? Bien sûr, il est plus aisé de faire « comme si… », comme si rien ne nous touchait, comme si rien ne pouvait nous briser, nous anéantir par la peur ….
On a tous, tapies au fond de soi, une peur, des peurs, des angoisses … On s’applique à les oublier, à les éviter, à les dominer, à les esquiver pour que jamais elles ne nous rattrapent …
Le tueur de l’ombre, dans ce roman, a décidé, de faire vivre à chacune de ses victimes, leur peur jusqu’au bout. Repoussant les limites du supportable, tant pour les personnes qu’il prend pour cibles que pour nous, pauvres lecteurs, les poils hérissés de tant d’horreur et résignés à tourner les pages de plus en plus vite, ventre noué, en espérant un mieux …. En souhaitant que les policiers comprennent au plus vite le mécanisme particulier de l’esprit tourmenté de celui qui ne tue pas au hasard, qui semble connaître parfaitement ses proies, choisies avec soin ….
Je ne sais pas si c’est lorsqu’il a travaillé au bureau du procureur du Michigan comme psychologue criminologue, que Chris Carter est allé chercher l’inspiration, mais son intrigue est diablement bien ficelée. Les terreurs des souffre douleurs sont exploitées sous différentes formes et vous entraînent au plus profond de la souffrance. Il a eu l’intelligence de ne pas tomber dans le « gore » pour les différentes scènes de crime. Les faits, horribles, terribles, sont là et la description au scalpel suffit à vous donner la chair de poule. Et cela rajoute à la force du roman, car l’imaginaire prend le relais, fait le reste et tout cela vous hante.
Les livres, qui continuent à vivre en vous lorsque vous les posez, sont rares. Celui-ci en est un. Comme Hunter et Garcia, les policiers menant l’enquête, j’ai gardé chaque détail, chaque indice en mémoire, cherchant, avec eux, à exploiter chaque piste, ne voulant rien abandonner sans aller jusqu’au bout. Ces deux hommes, n’obéissent pas toujours aux codes dictés par leurs supérieurs. Parfois, ils laissent leur instinct, leur intuition, prendre le dessus mais aussi, ils réfléchissent, auscultent minutieusement chaque indication, en se disant que, peut-être, quelque chose va surgir, les menant sur une voie à laquelle ils n’ont pas pensé.
La traduction de Bernard Clément est de très bonne qualité, on pourrait sans peine croire que le français est la langue dans laquelle a été écrite ce polar. Félicitations à lui car l’exercice ne doit pas être facile.
L’écriture est fluide, pesée avec sobriété, je dis bien « pesée », en ce sens où chaque mot est à sa place, sobrement, mais tout à fait percutant pour le lecteur.
Au-delà de l’analyse des faits, des actes que les enquêteurs dissèquent, il y a la recherche des raisons profondes qui peuvent pousser un homme à agir ainsi, à chercher le mal pour le mal, comme s’il n’avait plus rien à perdre.
L’auteur nous emmène habilement de ci delà, à la suite des uns ou des autres.
Monica/ Mollie, qui va se retrouver, bien malgré elle, mêlée à tout cela, est « un plus » dans une histoire qui aurait pu sembler « linéaire ». Elle apporte une touche de surnaturel assez légère et permet de faire évoluer la situation l’air de rien.
Hunter, un des hommes qui mène l’enquête, a un caractère intéressant, son personnage pourra être creusé un peu plus au fil des romans s’il devient récurrent.
Quant aux autres protagonistes, ils sont tous très bien décrits mais cela je vous le laisse découvrir !
NB : Amateurs de bons romans policiers, foncez !!!
Vous, c’est quoi ?
Rien ? Pas grand chose ? Bien sûr, il est plus aisé de faire « comme si… », comme si rien ne nous touchait, comme si rien ne pouvait nous briser, nous anéantir par la peur ….
On a tous, tapies au fond de soi, une peur, des peurs, des angoisses … On s’applique à les oublier, à les éviter, à les dominer, à les esquiver pour que jamais elles ne nous rattrapent …
Le tueur de l’ombre, dans ce roman, a décidé, de faire vivre à chacune de ses victimes, leur peur jusqu’au bout. Repoussant les limites du supportable, tant pour les personnes qu’il prend pour cibles que pour nous, pauvres lecteurs, les poils hérissés de tant d’horreur et résignés à tourner les pages de plus en plus vite, ventre noué, en espérant un mieux …. En souhaitant que les policiers comprennent au plus vite le mécanisme particulier de l’esprit tourmenté de celui qui ne tue pas au hasard, qui semble connaître parfaitement ses proies, choisies avec soin ….
Je ne sais pas si c’est lorsqu’il a travaillé au bureau du procureur du Michigan comme psychologue criminologue, que Chris Carter est allé chercher l’inspiration, mais son intrigue est diablement bien ficelée. Les terreurs des souffre douleurs sont exploitées sous différentes formes et vous entraînent au plus profond de la souffrance. Il a eu l’intelligence de ne pas tomber dans le « gore » pour les différentes scènes de crime. Les faits, horribles, terribles, sont là et la description au scalpel suffit à vous donner la chair de poule. Et cela rajoute à la force du roman, car l’imaginaire prend le relais, fait le reste et tout cela vous hante.
Les livres, qui continuent à vivre en vous lorsque vous les posez, sont rares. Celui-ci en est un. Comme Hunter et Garcia, les policiers menant l’enquête, j’ai gardé chaque détail, chaque indice en mémoire, cherchant, avec eux, à exploiter chaque piste, ne voulant rien abandonner sans aller jusqu’au bout. Ces deux hommes, n’obéissent pas toujours aux codes dictés par leurs supérieurs. Parfois, ils laissent leur instinct, leur intuition, prendre le dessus mais aussi, ils réfléchissent, auscultent minutieusement chaque indication, en se disant que, peut-être, quelque chose va surgir, les menant sur une voie à laquelle ils n’ont pas pensé.
La traduction de Bernard Clément est de très bonne qualité, on pourrait sans peine croire que le français est la langue dans laquelle a été écrite ce polar. Félicitations à lui car l’exercice ne doit pas être facile.
L’écriture est fluide, pesée avec sobriété, je dis bien « pesée », en ce sens où chaque mot est à sa place, sobrement, mais tout à fait percutant pour le lecteur.
Au-delà de l’analyse des faits, des actes que les enquêteurs dissèquent, il y a la recherche des raisons profondes qui peuvent pousser un homme à agir ainsi, à chercher le mal pour le mal, comme s’il n’avait plus rien à perdre.
L’auteur nous emmène habilement de ci delà, à la suite des uns ou des autres.
Monica/ Mollie, qui va se retrouver, bien malgré elle, mêlée à tout cela, est « un plus » dans une histoire qui aurait pu sembler « linéaire ». Elle apporte une touche de surnaturel assez légère et permet de faire évoluer la situation l’air de rien.
Hunter, un des hommes qui mène l’enquête, a un caractère intéressant, son personnage pourra être creusé un peu plus au fil des romans s’il devient récurrent.
Quant aux autres protagonistes, ils sont tous très bien décrits mais cela je vous le laisse découvrir !
NB : Amateurs de bons romans policiers, foncez !!!
Cassiopée- Admin
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Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Carter, Chris] Le prix de la peur
merci Cassiopée pour cette critique très fournie qui fait froid dans le dos je le note
louloute- Grand sage du forum
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Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Carter, Chris] Le prix de la peur
Vraiment un très bon roman et un très bon écrivain! Je recommande!
L'intrigue est bien ficelé! C'étais presque un coup de coeur pour ma part!
L'intrigue est bien ficelé! C'étais presque un coup de coeur pour ma part!
Invité- Invité
Re: [Carter, Chris] Le prix de la peur
Merci Cassiopée, que de bons avis je le note, quitte à cauchemarder
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Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 12/04/2012
Re: [Carter, Chris] Le prix de la peur
Merci pour cette présentation Cassiopée, mais ce n'est pas le moment pour moi de lire des livres trop intenses.
Sharon- Modérateur
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