[Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 2: La femme en vert

Un bon polar, oui. Je noterai également 7/10. Un peu déçue.
Peut-être que j'en attendais trop, étant données les critiques enthousiastes que j'ai lues et entendues...
Je pense que je n'ai pas voulu m'impliquer dans l'histoire de cette famille, (et pour cause !) J'ai donc été moyennement embarquée. Je n'ai pas trouvé que le suspense était très prenant, à part, bien sûr que l'on se demande tout le long du livre QUI est le squelette.

Je préfère les polars au style plus léger, avec un suspense du genre haletant (là, ça ne me l'a pas fait...) et avec de l'humour.

J'ai bien aimé ce livre. Il montre les liens très forts qu'il peut y avoir dans une famille lorsque la violence est vécue quotidiennement.
Dans ce livre comme dans les autres qu'il a écrit, Arnaldur Indridason,
nous transporte dans son univers.
j'aime beaucoup cet auteur et ses personnages que l'on retrouve d'un livre à l'autre.

Second ouvrage de cet auteur que je lis et il ne me déçoit pas ! Un Cold Case à la sauce islandaise ! Outre une intrigue extrêmement bien menée sur deux époques distinctes de plus d'un demi siècle, l'auteur nous dévoile une partie de l'histoire de l'Islande, ici la seconde guerre mondiale et l'occupation américaine. Et surtout une très belle étude sociologique !

De tous ceux que j'ai lus INDRIDASON est l'auteur scandinave que je préfère. Ces romans "sentent" l'Islande. J'adore.

Je crois bien avoir lu tous ses livres sauf Hypothermie et celui-ci, La femme en vert, sur lequel je n'avais encore pu mettre la main jusqu'à aujourd'hui. . . et oui, nous l'avons reçu dans le dernier échange de collections de la biblio.

Un livre de plus sur ma PAL de la biblio de la semaine!

Je viens de terminer la lecture de La femme en vert. Définitivement le meilleur Indridason. Gros coup de coeur donc pour moi . Ce roman policier est superbement construit, émouvant et bouleversant.

Lire Indridason c'est ouvrir une fenêtre sur l'âme non seulement des personnages mais aussi sur l'Islande.

À lire. Un incontournable de la littérature scandinave.

Je note.

Pour moi c'est un coup de coeur ! Un livre qui vous prend dès les premières pages et ne vous lâche plus jusqu'à la dernière ! Formidable !

Merci pour vos avis , et HOP dans ma LAL

fais gaffe Jojo ta LAL va vite être enormeeeeeeeeeeee

louloute a écrit:fais gaffe Jojo ta LAL va vite être enormeeeeeeeeeeee

Je vais essayer de gérer ça ma Louloute mais ici elle va vite s'allonger c'est certain héhé

Mon avis :

Ceci est mon premier polar islandais, dont la lecture m'a été recommandée par des copinautes.

J'en ai entendu que de bonnes critiques et pourtant je ne suis pas hyper convaincue.

Ce livre est bien construit et bien mené. J'ai eu un peu de mal au départ à situer les différents personnages mais petit à petit, tout se met en place.

Nous suivons en même temps l'histoire de la fille d'Erlendur, le commissaire et celle, bouleversante, émouvante de Margareth et de ses 3 enfants qui vivent avec Grimur, un monstre qui leur fait subir des violences autant psychologiques que physiques (pour Margareth).

En parallele, j'ai trouvé le rythme de ce roman un peu long... et même si ce roman est très bien écrit, je n'ai pas été absolument enchantée...

Voilà que je découvre cet auteur, je suis restée scotchée du début à la fin, l'auteur installe un tel suspens...
Je ressentais de la haine pour ce Grimur (personnage monstrueux) et énormément de compassion pour les autres personnages de cette famille.
Cette violence, cette femme battue, incompréhensible, insoutenable!
A. Indridason nous parle de la vie personnelle des policiers qui enquêtent, cela donne un plus à l'histoire, j'ai envie de les retrouver dans un autre récit.
Un auteur que je ne suis pas prête d'oublier, coup de coeur grâce au challenge 2012/2013 et j'en suis ravie.

Merci pour cet avis qui donne envie, chocolette.
Je l'ai emprunté hier à la bibliothèque, pour le lire en juillet.

virgule a écrit:Merci pour cet avis qui donne envie, chocolette.
Je l'ai emprunté hier à la bibliothèque, pour le lire en juillet.

Je te souhaite qu'il te plaise autant qu'a moi.
Bonne lecture Virgule.

Merci, chocolette.

Un livre qui est touchant et émouvant, du début à la fin.
J'ai beaucoup aimé le style, simple et efficace, qui correspond bien à la situation de l'histoire.

On s'attache autant au personnage de cette mère courageuse qui protège tant bien que mal ses enfants pendant la période d'après-guerre, qu'à celui de l'inspecteur Erlendur qui doit gérer la situation avec sa fille, situation qui est elle aussi dans un autre genre dramatique.

Le parallèle entre les deux périodes (après-guerre et contemporaine) est très bien mené, et cela m'a fait pensé à la série TV "Cold Case", les deux époques se "rencontrant" au final.

J'ai bien aimé la fin de l'histoire de la mère de famille, on ne connaît son prénom qu'à la fin du livre, et cette sorte de "dépersonnalisation" la rend d'autant plus attachante qu'on peut penser qu'elle pourrait être n'importe quelle femme, n'importe quelle mère de famille, n'importe où.

Un livre qui est plus qu'un simple roman policier. L'enquête est presque un prétexte pour dénoncer les atrocités, non pas de la Guerre (vu la période on aurait pu y avoir droit), mais des atrocités qui se passent au quotidien et qui sont intemporelles.

C'est à lire, 4.5/5

Lu pour le challenge 2012/2013.
J'ai voté : beaucoup apprécié.

J'ai été littéralement "happée" par cette histoire. J'ai ouvert le livre, j'ai rencontré les personnages et je suis entrée dans l'enquête avec eux.
Comme dans un épisode de Cold Case, il me fallait savoir qui était l'homme de Thusöld. J'ai lu le livre en une journée seulement.

J'ai beaucoup aimé l'alternance des chapitres entre les faits passés et les faits présents (ça m'a rappelé Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay), le rythme du livre, l'enquête qui avance malgré la difficulté qu'ont les archéologues à extraire les ossements...

Et j'ai découvert le commissaire Erlendur, sa famille, ses difficultés avec sa fille qui l'amènent à s'interroger sur son passé.
Un personnage qui m'a beaucoup plu. Je l'ai trouvé posé, philosophe, lucide, capable de reconnaître ses erreurs.

Plongé dans ses pensées, il ressentit le profond silence qui régnait dans sa vie. Ressentit la solitude qui le cernait de toutes parts. Le poids des jours fades formant une chaîne que nul ne pouvait briser et qui s'enroulait autour de lui, l'opprimait et l'étouffait.
Au moment où le sommeil allait le vaincre, il se mit à penser à sa jeunesse, cette époque où la clarté venait remplacer les longs et sombres mois de l'hiver, où la vie n'était qu'innocence, absence de peur et insouciance. Cela ne se produisait pas souvent mais, parfois, il parvenait à se replonger à l'intérieur de cette paix disparue et alors, pendant un instant, on aurait dit qu'il allait bien.

« Nous passons notre temps à attendre la fin du monde. [...] Qu'elle se manifeste sous la forme d'une comète ou d'autre chose. Nous avons tous notre fin du monde personnelle. Certains vont même jusqu'à l'attirer. Certains la désirent. D'autres tentent d'y échapper. Ils la redoutent. Lui témoignent du respect. Ce n'est pas ton cas. [...] »

Le thème de la violence conjugale est abordé sans détour, l'auteur ose avouer l'inavouable. L'absence de réactions de l'entourage est terrible.
Il montre en parallèle qu'aujourd'hui, certains hommes subissent les désirs de leur femme (comme Sigurdur Oli). Ce clin d'œil m'a fait sourire.

C'était ma première lecture d'un livre d'Indridason... et je pense qu'il y en aura d'autres !

Je l'ai lu pendant mes vacances, en quelques jours. C'est un très beau roman, très riche, qui conserve son intérêt du début à la fin.
J'avais déjà lu "La voix", il y a un moment de cela; j'apprécie énormément le style de cet auteur, le lire m'apporte, comment dire, un semblant de calme et de sérénité malgré la dureté du sujet et le suspens de l'enquête!...

Une lecture qui laisse des traces, deux histoires en parrallèle, celle du passé, celle du présent. Tout le côté psychologique et social m'a particulièrement touché. Un auteur que je relirai.

Trés beau livre un réel coup de cœur pour moi

La découverte d'un corps enterré il y a de cela plusieurs années sur les hauteurs de Reykjavik permet au commissaire Erlendur d’enquêter sur ce qui s'est passé ici.
On navigue du passé au présent au fil des pages. On est bouleversé par l'histoire du passé, cette femme battue par son homme, pardon, par cette bête. On est bouleversé par l'histoire du présent, la fille du commissaire plongée dans le coma.
On imagine à qui est ce corps mais jusqu'au bout on doute, on se demande même s'ils vont résoudre cette affaire au vu du manque de témoins encore vivants de cette époque et qui est cette femme en vert qu'un seul témoin dit avoir vu dans une plantation de groseillier il y a de cela quelques années
Bref c'est un livre rempli d’émotions, on va de surprise en surprise jusqu'à la fin. L'auteur sur la fin nous fait languir, il fait sonner le téléphone nous empêchant de connaitre le fin mot de l'histoire, il utilise pleins d'astuces et nous on est là car on va savoir et non, encore raté, le témoin est fatigué, revenez demain. J'ai adoré ça car on est comme dans un étau, seule la fin nous libère enfin.
Un gros gros coup de cœur

Jolie critique, louloute.

C'est noir. L'urbanisation de l'Islande crée un climat de pauvreté et d'improvisation. Même Reykjavik, la capitale, n'échappe pas à cette noirceur. Le désespoir des êtres semble presque généralisé. L'enquête elle-même est loin d'apporter un peu de lumière dans ce mal-être dévorant.
C'est peu, presque rien, pour apporter un sentiment agréable au lecteur.
Ma cote: 5/10.

Merci Virgule

Merci Moulin à vent pour ta critique c'est vrai que c'est noir, mais ca vas avec le genre, je trouve que ca met une ambiance ...

« La Femme en vert » est le premier roman que je découvre d’Arnaldur Indridason et le seul regret est que je ne l’ai pas lu plus tôt !
Le commissaire Erlendur et son équipe sont sollicités pour enquêter sur la découverte d’un squelette sur un terrain en construction sur les collines de Reykjavik. La mort daterait de plus de cinquante, pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Nous passons tout au long du roman du présent au passé.
Ainsi en même temps que nous découvrons l’évolution de l’enquête, l’histoire d’une famille islandaise vivant pendant la Seconde Guerre Mondiale nous est racontée. D’ailleurs c’est au coeur de cette famille que l’horreur nous est révélée: quelle barbarie toute cette violence qu’une femme et ses enfants doivent supporter ! On est même atterré par le mal qu’un seul homme peut commettre.
De fil en aiguille, nous arrivons à recoller les puzzles et à mieux appréhender l’enquête. On comprend également l’origine du titre à savoir qui est cette « Femme en vert ».

L’un des points forts de ce roman est la facilité avec laquelle l’auteur nous transmet les émotions.
D’ailleurs, nous ressentons à travers l’enquête les états d’âme des personnages. Personnages que l’on peut suivre dans d’autres enquêtes.
Le commissaire Erlendur préoccupé par l’état de santé de sa fille apparaît comme un individu calme et indifférent, l’inspecteur Sigurdur Oli quant à lui est tiraillé par sa compagne (plus précisément par ses ardeurs) et l’inspectrice Elinborg, la seule femme de l’équipe, qui a priori ne s’était pas projetée dans une carrière policière.

L’écriture est fluide et très plaisante à lire.
Le suspense est maîtrisé jusqu’au trois quarts du roman : le seul petit bémol !