[Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
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[Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
"L'homme du Lac" de Arnaldur INDRIDASON
Arnaldur Indridason est né à Reykjavik en 1961, où il vit. Diplômé en histoire, il a été journaliste et critique de cinéma. Il est l'auteur de romans noirs, dont La Cité des Jarres (prix Clé de Verre 2002, prix Mystère de la Critique 2006), La Voix (Grand Prix de littérature policière et Trophée 813, en 2007) et La Femme en vert (prix Clé de Verre 2003, Gold Dagger 2005 (GB) et Grand Prix des lectrices de Elle policier 2007).
Résumé :
« Les côtes dépassaient du sable et, en dessous, on pouvait distinguer les contours des os du bassin et du fémur. Le squelette reposait sur le côté gauche. Elle voyait la face droite du crâne, ses orbites vides ainsi que trois dents de la mâchoire supérieure. L'une d'elles portait un gros plombage en argent. On distinguait un large trou dans la boîte crânienne proprement dite et elle se fit machinalement la réflexion qu'il avait été causé par un marteau. Elle se baissa pour examiner le crâne. D'un geste hésitant, elle passa le doigt à l'intérieur du trou. Il était rempli de sable. » Ingénieur hydrologue, Sunna vient de faire une découverte pour le moins intrigante.
Qui est l'homme du lac de Kleifarvatn ? Le lac lui-même, dont le niveau baisse depuis le tremblement de terre qui a secoué le sud de l'Islande en juin 2000, recèle-t-il d'autres méfaits ? Prié d'écourter ses vacances, le commissaire Erlendur affronte une énigme de taille. L'enquête, très vite, s'attache aux individus de sexe masculin qui ont disparu entre 1960 et 1975, puis aux ambassades et délégations des pays de l'ex-bloc soviétique. Entre ses déboires familiaux et sentimentaux, déjà peu banals, et cette piste d'une singulière complexité, Erlendur n'est décidément pas près de trouver le repos.
Dans les romans d'Arnaldur Indridason, tout se manœuvre toujours en douce, mais rarement en douceur. L'homme du lac, qui s'intéresse à la cruauté de l'Histoire et aux destins tragiques qui lui sont liés, mélange le réalisme le plus cru au suspense le plus déroutant.
Avis :
J'ai terminé ce polar avec regret, j'ai littéralement adoré!!!! Je ne manquerai pas cet auteur et surtout ce cher Commissaire Erlendur!!! Je vous le recommande vivement!!!
Résumé :
« Les côtes dépassaient du sable et, en dessous, on pouvait distinguer les contours des os du bassin et du fémur. Le squelette reposait sur le côté gauche. Elle voyait la face droite du crâne, ses orbites vides ainsi que trois dents de la mâchoire supérieure. L'une d'elles portait un gros plombage en argent. On distinguait un large trou dans la boîte crânienne proprement dite et elle se fit machinalement la réflexion qu'il avait été causé par un marteau. Elle se baissa pour examiner le crâne. D'un geste hésitant, elle passa le doigt à l'intérieur du trou. Il était rempli de sable. » Ingénieur hydrologue, Sunna vient de faire une découverte pour le moins intrigante.
Qui est l'homme du lac de Kleifarvatn ? Le lac lui-même, dont le niveau baisse depuis le tremblement de terre qui a secoué le sud de l'Islande en juin 2000, recèle-t-il d'autres méfaits ? Prié d'écourter ses vacances, le commissaire Erlendur affronte une énigme de taille. L'enquête, très vite, s'attache aux individus de sexe masculin qui ont disparu entre 1960 et 1975, puis aux ambassades et délégations des pays de l'ex-bloc soviétique. Entre ses déboires familiaux et sentimentaux, déjà peu banals, et cette piste d'une singulière complexité, Erlendur n'est décidément pas près de trouver le repos.
Dans les romans d'Arnaldur Indridason, tout se manœuvre toujours en douce, mais rarement en douceur. L'homme du lac, qui s'intéresse à la cruauté de l'Histoire et aux destins tragiques qui lui sont liés, mélange le réalisme le plus cru au suspense le plus déroutant.
Avis :
J'ai terminé ce polar avec regret, j'ai littéralement adoré!!!! Je ne manquerai pas cet auteur et surtout ce cher Commissaire Erlendur!!! Je vous le recommande vivement!!!
Edition : A.m. Metailie
Pages : 390
Dernière édition par Hourya92 le Mer 19 Nov 2008, 16:08, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
Est ce que tu peux séparer le résumé et ton avis et aussi si possible rajouté l'édition du livre, le nombre de pages? je l'aurais bien fait pour toi mais là je sais pas pourquoi j'ai pas l'option "éditer" sur ton message, un petit bug informatique peut être
audreyzaz- Grand sage du forum
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Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
ok pas de problème
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
J'ai bien aimé mais je regrette tout de même que la partie "contemporaine" (vie privée d'Erlendur...) soit moins réussie que celle qui se déroule à l'époque communiste. Le contraste m'a marqué. Du même auteur j'ai préféré La femme en vert.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
bon et bien moi c'est celui que j'ai le moins apprécié ; lassiture?complexité de l'intrigue basée sur de l'histoire que je maitrise peu?mauvais moment?
bref il me rete à lire "la femme en vert"...
6/10
bref il me rete à lire "la femme en vert"...
6/10
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
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Ironman- Grand sage du forum
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Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
Lecture intéressante, un style vraiment tout en retenue comme précisé sur la 4è de couverture (à l'image d'Erlendur).
J'ai eu un peu de mal au début à retenir les prénoms islandais mais au fur et à mesure je m'y suis habituée.
Le suspense est maintenu jusqu'aux dernières pages et l'accent est plutôt mis sur les histoires personnelles ainsi que sur la description de l'ambiance qui régnait en Allemagne de l'est sous le régime communiste.
L'enquête quant à elle, est peu détaillée et au fond assez simple.
J'ai eu un peu de mal au début à retenir les prénoms islandais mais au fur et à mesure je m'y suis habituée.
Le suspense est maintenu jusqu'aux dernières pages et l'accent est plutôt mis sur les histoires personnelles ainsi que sur la description de l'ambiance qui régnait en Allemagne de l'est sous le régime communiste.
L'enquête quant à elle, est peu détaillée et au fond assez simple.
Thot- Admin
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Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. J'avais déjà lu la femme en vert de cet auteur et ce livre vient confirmer ma première impression sur cet auteur. Il écrit de bons policiers. Je lis surtout des polars des grands auteurs américains, je trouve donc que ce livre change. Comme dans la femme en vert, j'aime bien le fait que l'histoire se passe en Isande, j'aime bien les noms isandais des personnages. Le rythme du livre est soutenu, il n'y a pas trop de dialogue (Certains policiers sont construits que de dialogues et à force, ça a tendance à me géner), tout s'enchaine parfaitement et je n'avais qu'une envie découvrir la vérité. J'ai beaucoup aimé aussi les nombreux retours en arrière en ex-RDA, j'aime bien cette époque que nous fait redécouvrir l'auteur, sans oublier la petite vie et l'humour du policier. C'est un très bon policier que je vous conseille vivement.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
L'homme du Lac
Jaquette et résumé ci-dessus
Mon avis :
Islande de nos jours et Leipzig (RDA à l'époque), année 1955/56
J'ai l'impression qu'avec Indridason c'est un coup je te vois, un coup je ne te vois pas.
Ici c'est plutôt je ne te vois pas.
Deux récits dans une même histoire, liés, bien sûr. D'un côté l'enquête sur le squelette et de l'autre la narration d'un amour fou à la fin tragique, comme tous les amours fous, les passions, il n'y a pas d'amour heureux, c'est bien connu.
Dans son enquête, Erlendur, toujours aussi pugnace et méticuleux, poussera sa recherche dans le temps jusqu'au bout, il remuera, se bornera, se trompera, reviendra, gênera, déboussolera, trouvera et sera dépassé par le dénouement. A côté de cela se trouve tout l'univers erlendurien avec ses passions, ses doutes, le deuil de son frère qu'il n'a pas fait et ne fera jamais tant qu'il n'aura pas retrouvé le corps, un peu comme cette femme de l'histoire qui attendait son amant qui n'est jamais venu, a disparu quarante ans plus tôt et qui, seule, attend son retour. Pour elle, par compassion Erlendur découvrira ce qu'elle devinait afin qu'elle puisse refermer sa propre parenthèse.
Dans les méandres du cerveau du commissaire se trouvent aussi ses enfants, deux, devenus adultes sans lui, sa fille, une junkie, qui s'accroche à lui en hurlant, viens me chercher, je sombre et le rembarre lorsqu'il vient comme ces désespérés dont le dernier coup de téléphone porte tout l'espoir du monde dans leur destination, soudain, de nouveau éclaircie, sous le masque de tous les jours. Son fils un oiseau migrateur, il passe, s'en va, revient, comme ça, comme une envie soudaine et puis, de la même façon disparait pour une durée seule connue de lui.
On croise les problèmes des uns, ceux des autres, un livre de cuisine, écrit par la fliquette, bien accueilli, une fécondation in-vitro qui ne réussit pas chez la femme du collègue, des faux-fuyants, des impasses et une enquête qui dure, qui dure, Arnaldur.
L'autre partie, confronte des idéologues islandais étudiants, partis se faire embobiner à l'université de Leipzig, à la réalité communiste de l'époque dans ce pays et à la liberté d'expression démocratique du leur. Tout est dit sur ce vaste sujet, tant politique que social, avec les jeux habituels : qui balance qui, dénonce-moi si tu peux, donne-moi ton nom je te dirai où tu habites, bref, su, connu, malhabile et inopiné dans ce genre de bouquin. La cerise c'est une belle histoire d'amour impossible entre un islandais communiste convaincu et une hongroise réaliste et combative pour la liberté de son pays. Manque de chance, dénoncée, elle disparaitra alors enceinte de Tomas, son compagnon islandais dont on subodore qu'il n'est pas pour rien dans la mort de l'homme trouvé dans le lac, sinon pourquoi ce long récit ?
Indridason, dont l'intrigue nous mène, tout droit vers une solution facile et évidente, nous la joue fine avec un dénouement différent, dévoilé à la toute fin du bouquin. C'est intelligemment fait et bien camouflé.
J'ai beaucoup bayé pendant cette lecture, j'avais peut-être sommeil après tout, cependant c'est lent, long, décousu, mélangé...L'écriture de Indridason est sèche, abrupte comme un fjord nordique, directe, pesante et il eut été plus logique que certains passages aient été écrits d'une manière plus élégante et douce, enrouleuse et souple, romantique. Non tout sur le même moule. Dommage.
J'ai fait court, il y a vraiment bien des choses à dire sur ce livre et pour les gourmets, assurément à boire et à manger !
2,5/5
B
Jaquette et résumé ci-dessus
Mon avis :
Islande de nos jours et Leipzig (RDA à l'époque), année 1955/56
J'ai l'impression qu'avec Indridason c'est un coup je te vois, un coup je ne te vois pas.
Ici c'est plutôt je ne te vois pas.
Deux récits dans une même histoire, liés, bien sûr. D'un côté l'enquête sur le squelette et de l'autre la narration d'un amour fou à la fin tragique, comme tous les amours fous, les passions, il n'y a pas d'amour heureux, c'est bien connu.
Dans son enquête, Erlendur, toujours aussi pugnace et méticuleux, poussera sa recherche dans le temps jusqu'au bout, il remuera, se bornera, se trompera, reviendra, gênera, déboussolera, trouvera et sera dépassé par le dénouement. A côté de cela se trouve tout l'univers erlendurien avec ses passions, ses doutes, le deuil de son frère qu'il n'a pas fait et ne fera jamais tant qu'il n'aura pas retrouvé le corps, un peu comme cette femme de l'histoire qui attendait son amant qui n'est jamais venu, a disparu quarante ans plus tôt et qui, seule, attend son retour. Pour elle, par compassion Erlendur découvrira ce qu'elle devinait afin qu'elle puisse refermer sa propre parenthèse.
Dans les méandres du cerveau du commissaire se trouvent aussi ses enfants, deux, devenus adultes sans lui, sa fille, une junkie, qui s'accroche à lui en hurlant, viens me chercher, je sombre et le rembarre lorsqu'il vient comme ces désespérés dont le dernier coup de téléphone porte tout l'espoir du monde dans leur destination, soudain, de nouveau éclaircie, sous le masque de tous les jours. Son fils un oiseau migrateur, il passe, s'en va, revient, comme ça, comme une envie soudaine et puis, de la même façon disparait pour une durée seule connue de lui.
On croise les problèmes des uns, ceux des autres, un livre de cuisine, écrit par la fliquette, bien accueilli, une fécondation in-vitro qui ne réussit pas chez la femme du collègue, des faux-fuyants, des impasses et une enquête qui dure, qui dure, Arnaldur.
L'autre partie, confronte des idéologues islandais étudiants, partis se faire embobiner à l'université de Leipzig, à la réalité communiste de l'époque dans ce pays et à la liberté d'expression démocratique du leur. Tout est dit sur ce vaste sujet, tant politique que social, avec les jeux habituels : qui balance qui, dénonce-moi si tu peux, donne-moi ton nom je te dirai où tu habites, bref, su, connu, malhabile et inopiné dans ce genre de bouquin. La cerise c'est une belle histoire d'amour impossible entre un islandais communiste convaincu et une hongroise réaliste et combative pour la liberté de son pays. Manque de chance, dénoncée, elle disparaitra alors enceinte de Tomas, son compagnon islandais dont on subodore qu'il n'est pas pour rien dans la mort de l'homme trouvé dans le lac, sinon pourquoi ce long récit ?
Indridason, dont l'intrigue nous mène, tout droit vers une solution facile et évidente, nous la joue fine avec un dénouement différent, dévoilé à la toute fin du bouquin. C'est intelligemment fait et bien camouflé.
J'ai beaucoup bayé pendant cette lecture, j'avais peut-être sommeil après tout, cependant c'est lent, long, décousu, mélangé...L'écriture de Indridason est sèche, abrupte comme un fjord nordique, directe, pesante et il eut été plus logique que certains passages aient été écrits d'une manière plus élégante et douce, enrouleuse et souple, romantique. Non tout sur le même moule. Dommage.
J'ai fait court, il y a vraiment bien des choses à dire sur ce livre et pour les gourmets, assurément à boire et à manger !
2,5/5
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Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
J'ai beaucoup aimé ce livre. L'intrigue policière est bien menée et il y a beaucoup d'émotions. Je compte lire un autre roman de cet auteur prochainement.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
moi aussi, j'avais beaucoup aimer la cité des jarresencre de lune a écrit:J'ai beaucoup aimé ce livre. L'intrigue policière est bien menée et il y a beaucoup d'émotions. Je compte lire un autre roman de cet auteur prochainement.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
Merci pour vos critiques.
Je n'ai pas lu cet auteur.
Avant de sacrifier à la mode des auteurs Nordiques, pourriez-vous m'expliquer ce que ces auteurs apportent par rapport aux auteurs Américains au sens large (Etats-Unis + Amérique du Sud)ou de la vieille Europe ?
Merci d'avance.
Je n'ai pas lu cet auteur.
Avant de sacrifier à la mode des auteurs Nordiques, pourriez-vous m'expliquer ce que ces auteurs apportent par rapport aux auteurs Américains au sens large (Etats-Unis + Amérique du Sud)ou de la vieille Europe ?
Merci d'avance.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
Moi aussi, Mimi, j'avais bien aimé La cité des Jarres, mais pas L'homme du lac...
Je ne vois pas en quoi c'est une mode, François, je lis Henning Mankell depuis, au moins, 20 ans, parce que ça me plait, comme Ellroy, Rankin ou Brussolo et d'autres...
B
Je ne vois pas en quoi c'est une mode, François, je lis Henning Mankell depuis, au moins, 20 ans, parce que ça me plait, comme Ellroy, Rankin ou Brussolo et d'autres...
B
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
Mon avis : J'ai un petit faible pour cet auteur Islandais qui nous régale avec ses polars nordiques. Ce que j'aime par dessus tout c'est que nous suivons dans ses différent livres, toujours les mêmes personnages mais à travers de nouvelles enquêtes. J'aime bien les héros récurrents surtout ceux de cet écrivain qui sont très attachants. Les déboires familiaux de Erlendur font partie intégrante de l'enquête policière et on les suit avec plaisir.
Deux parties dans ce livre, une première ou l'on suit l'enquête en Islande : un squelette est retrouvé dans un lac, attaché a un émetteur radio russe et une deuxième partie qui se déroule 50 ans en arriére que j'ai moins aimé où l'on suit des étudiants Islandais venus étudier en Allemagne de l'est les bienfaits du communisme, une tournure plus politique.
Cette deuxième partie très présente au début du livre alourdit l'action mais est nécessaire pour la compréhension de l'intrigue ; dommage qu'elle ait été trop longue parfois.
Sinon, une enquête policière rondement menée par notre commissaire, les indices nous sont dévoilés avec parcimonie, c'est toujours limpide, simple. Jamais rien de compliqué, de tortueux, pas de sang. Un polar classique et très agréable comme quoi on peut faire du bon sans tomber dans le gore ...
Il me semble qu'au terme de cette enquête Valgerdur, une femme que l'on a connu dans "La voix" va prendre un peu plus de place dans la vie d'Erlendur.
Après avoir lu La cité des jarres, La femme en vert (mon préféré), La voix, Il me tarde de récupérer Hiver Arctique.
Deux parties dans ce livre, une première ou l'on suit l'enquête en Islande : un squelette est retrouvé dans un lac, attaché a un émetteur radio russe et une deuxième partie qui se déroule 50 ans en arriére que j'ai moins aimé où l'on suit des étudiants Islandais venus étudier en Allemagne de l'est les bienfaits du communisme, une tournure plus politique.
Cette deuxième partie très présente au début du livre alourdit l'action mais est nécessaire pour la compréhension de l'intrigue ; dommage qu'elle ait été trop longue parfois.
Sinon, une enquête policière rondement menée par notre commissaire, les indices nous sont dévoilés avec parcimonie, c'est toujours limpide, simple. Jamais rien de compliqué, de tortueux, pas de sang. Un polar classique et très agréable comme quoi on peut faire du bon sans tomber dans le gore ...
Il me semble qu'au terme de cette enquête Valgerdur, une femme que l'on a connu dans "La voix" va prendre un peu plus de place dans la vie d'Erlendur.
Après avoir lu La cité des jarres, La femme en vert (mon préféré), La voix, Il me tarde de récupérer Hiver Arctique.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
Mon avis :
Je suis un peu désolée de le dire, ce roman m'a moins plu et moins touché que les précédents. La structure est pourtant la même que dans La femme en vert : d'un côté, un récit au présent, qui s'étire sur presque une année, de l'autre, un personnage, non nommé au début, qui se remémore son passé d'étudiant et est lié à ce corps qui vient d'être retrouvé.
Ce qui m'a dérangé ? J'ai eu l'impression que le ton était plus froid, plus distancié. Erlendur, qui semble avoir baissé les bras au sujet de sa fille, renoue avec son fils, ce qui est un point positif. Celui-ci lui raconte des événements marquants de son enfance, notamment l'opposition entre Eva Lind et sa mère. Elinborg paraît tendue, mais ravie du lancement de son livre de recette - à croire qu'elle aussi prend ses distances avec le métier d'enquêteur. Sigurdur Oli est devenu le soutien moral d'un homme qui a tout perdu - un rôle difficile pour l'enquêteur qui-a-fait-ses-études-aux-Etats-Unis.
L'enquête n'est pas simple non plus, car l'instruction initiale a été bâclée - l'occasion pour le commissaire de visiter Marion, son ancienne chef, mourante et pugnace. Erlendur doit rattraper les erreurs du passé et remuer les fantômes de la Guerre Froide, contourner les obstacles administratifs au plus haut niveau. Sa froideur apparente vient peut-être du fait qu'il est confronté à des personnes dont la vie "normale" s'est figée un jour - comme la sienne s'est figée lorsqu'il avait dix ans, dans une attente éternelle.
Roman politique, L'homme du lac nous en apprend beaucoup sur une génération sacrifiée et oubliée - qui se souvient encore des terribles répressions dans les pays de l'Est ? Le dénouement du roman n'a apporté de réconfort à personne, pas même une lumière d'espoir, comme le personnage de Mikkelina dans Une femme en vert. Que nous apportera Hiver arctique, le volume suivant ?
Je suis un peu désolée de le dire, ce roman m'a moins plu et moins touché que les précédents. La structure est pourtant la même que dans La femme en vert : d'un côté, un récit au présent, qui s'étire sur presque une année, de l'autre, un personnage, non nommé au début, qui se remémore son passé d'étudiant et est lié à ce corps qui vient d'être retrouvé.
Ce qui m'a dérangé ? J'ai eu l'impression que le ton était plus froid, plus distancié. Erlendur, qui semble avoir baissé les bras au sujet de sa fille, renoue avec son fils, ce qui est un point positif. Celui-ci lui raconte des événements marquants de son enfance, notamment l'opposition entre Eva Lind et sa mère. Elinborg paraît tendue, mais ravie du lancement de son livre de recette - à croire qu'elle aussi prend ses distances avec le métier d'enquêteur. Sigurdur Oli est devenu le soutien moral d'un homme qui a tout perdu - un rôle difficile pour l'enquêteur qui-a-fait-ses-études-aux-Etats-Unis.
L'enquête n'est pas simple non plus, car l'instruction initiale a été bâclée - l'occasion pour le commissaire de visiter Marion, son ancienne chef, mourante et pugnace. Erlendur doit rattraper les erreurs du passé et remuer les fantômes de la Guerre Froide, contourner les obstacles administratifs au plus haut niveau. Sa froideur apparente vient peut-être du fait qu'il est confronté à des personnes dont la vie "normale" s'est figée un jour - comme la sienne s'est figée lorsqu'il avait dix ans, dans une attente éternelle.
Roman politique, L'homme du lac nous en apprend beaucoup sur une génération sacrifiée et oubliée - qui se souvient encore des terribles répressions dans les pays de l'Est ? Le dénouement du roman n'a apporté de réconfort à personne, pas même une lumière d'espoir, comme le personnage de Mikkelina dans Une femme en vert. Que nous apportera Hiver arctique, le volume suivant ?
Sharon- Modérateur
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Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
J'avais lu ce livre il y a deux ans et je suis du même avis, il est moins bien que La femme en vert mais cela reste un polar de qualité tout de même. Je me suis déjà procurer Hiver arctique.
7/10
7/10
Sarfre- Grand expert du forum
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Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
blanche a écrit:bon et bien moi c'est celui que j'ai le moins apprécié ; lassiture?complexité de l'intrigue basée sur de l'histoire que je maitrise peu?mauvais moment?
bref il me rete à lire "la femme en vert"...
6/10
Je suis dans le même cas:-ce livre m'a paru long comme s'il ne devait jamais trouver sa conclusion.
Mais si le contenu m'ennuyait et me lassait,l'expression de l'auteur-son sens du récit- me ravissait,me passionnait et m'attirait irrésistiblement.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
J'ai par le passé, lu les 3 premiers volets des aventures d'Erlendur, avec une préférence pour "la femme en vert" ; j'appréhendais de lire celui ci, car il y a un fond politique dans le sujet, je ne suis pas très friande de ce genre d'histoire ; mais je voulais connaitre la suite des mésaventures de ses enfants et surtout d'Eva Lind, sa fille.
Car , si j'aime ces policiers, c'est quand plus des enigmes policières, si bien menées, il y a l'histoire personnelle d'Erlendur, le personnage principal ; cela donne une touche comptemporaine à l'histoire , ce n'est pas du pur policier.
J'aime aussi ces livres car il y a deux histoires en paralèlle dans ses intrigues, celle de la femme en vert est celle qui m'a la plus émue, d'où ma préférence.
Dans ce tome, il y a d'une part la recherche de l'identité du cadavre retrouvé dans le lac et l'histoire des jeunes islandais qui ont choisi de faire leurs études en Allemagne de l'Est dans les années 70 ; bien sûr, c'est deux histoires se regroupent.
Malgré le coté politique dans l'histoire des jeunes socialiste, cela se lit bien, jusqu'au dernier moment, on ne soupçonne pas qui est le cadavre et celui qui l'a tué ; on doute même de la relation qu'il peut y avoir entre les deux affaires.
Car , si j'aime ces policiers, c'est quand plus des enigmes policières, si bien menées, il y a l'histoire personnelle d'Erlendur, le personnage principal ; cela donne une touche comptemporaine à l'histoire , ce n'est pas du pur policier.
J'aime aussi ces livres car il y a deux histoires en paralèlle dans ses intrigues, celle de la femme en vert est celle qui m'a la plus émue, d'où ma préférence.
Dans ce tome, il y a d'une part la recherche de l'identité du cadavre retrouvé dans le lac et l'histoire des jeunes islandais qui ont choisi de faire leurs études en Allemagne de l'Est dans les années 70 ; bien sûr, c'est deux histoires se regroupent.
Malgré le coté politique dans l'histoire des jeunes socialiste, cela se lit bien, jusqu'au dernier moment, on ne soupçonne pas qui est le cadavre et celui qui l'a tué ; on doute même de la relation qu'il peut y avoir entre les deux affaires.
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
Deux histoires en parallèles : l'une de nos jours, l'autre durant la guerre froide.
Une enquête à petit pas, difficile de remonter le temps jusquà cette période douloureuse, les souvenirs s'effacent.
Le rithme est lent, l'ambiance sombre, mais j'aime bien retrouver le commissaire Erlendur et ses équipiers, leur vie.
J'ai aimé aussi le regard sur l'histoire.
Une enquête à petit pas, difficile de remonter le temps jusquà cette période douloureuse, les souvenirs s'effacent.
Le rithme est lent, l'ambiance sombre, mais j'aime bien retrouver le commissaire Erlendur et ses équipiers, leur vie.
J'ai aimé aussi le regard sur l'histoire.
apm- Membre connaisseur
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Localisation : Aquitaine
Date d'inscription : 11/12/2011
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
Je suis un peu étonnée par les avis des lecteurs .... de tous les romans , c'est celui dont je garde le meilleur souvenir !
je l'ai lu il y a un moment déjà et la mémoire fait évoluer les choses peut-être ?
Moi, j'aime bien apprendre en lisant et cette page d'histoire contemporaine m'a passionnée
je lis en ce moment la muraille de lave, toujours fan de cet auteur !
quoique ce soit noir de noir ...
je l'ai lu il y a un moment déjà et la mémoire fait évoluer les choses peut-être ?
Moi, j'aime bien apprendre en lisant et cette page d'histoire contemporaine m'a passionnée
je lis en ce moment la muraille de lave, toujours fan de cet auteur !
quoique ce soit noir de noir ...
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
J'ai retrouvé le commissaire Erlendur et son équipe avec beaucoup de plaisir.
Mais il m'a semblé que cette enquête était tirée en longueur, quoique du point de vue historique ces événements étaient intéressants. Ce n'est qu'aux cent dernières pages que j'ai vraiment accroché.
Je vote moyennement apprécié au contraire de " La femme en vert " qui était un gros coup de cœur!
Mais il m'a semblé que cette enquête était tirée en longueur, quoique du point de vue historique ces événements étaient intéressants. Ce n'est qu'aux cent dernières pages que j'ai vraiment accroché.
Je vote moyennement apprécié au contraire de " La femme en vert " qui était un gros coup de cœur!
chocolette- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Policier et un peu de tout...pas de SF!
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Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
Encore un polar de cet auteur que j'ai envie de lire. Merci pour vos critiques. J'apprécie cet Auteur autant que Mankel, qui est un de mes auteurs de polars favori.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
Un bon moment de lecture. Les deux histoires qui s'entremêlent font le suspens et sont intéressantes. Pourtant, j'ai été peu surprise, j'ai vite compris une grande partie de l'intrique.
L'univers et l'écriture d'Indriadason sont intéressants mais ayant lu un autre livre de lui, je trouve que c'est trop présent. Donc je ne pense pas en lire d'autres de cet auteur.
L'univers et l'écriture d'Indriadason sont intéressants mais ayant lu un autre livre de lui, je trouve que c'est trop présent. Donc je ne pense pas en lire d'autres de cet auteur.
Invité- Invité
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