[Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
4 participants
Page 1 sur 1
Votre avis sur La muraille de lave d'Arnaldur Indridason
[Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
Titre : La muraille de lave.
Auteur : Arnaldur Indridason.
Editeur : Métaillié.
Nombre de pages : 316.
Quatrième de couverture (extraits) :
Le commissaire Erlendur est parti en vacances sur les lieux de son enfance et il a disparu, mais son équipe continue à travailler. Tandis que Elinborg, la fine cuisinière, s’occupe d’une affaire de viol (La Rivière noire), Sigurdur Oli, le moderne formé aux États-Unis, reconnaît par hasard dans la rue l’un des témoins de l’affaire de pédophilie en partie résolue dans La Voix. Ce même jour, un ami lui demande d’aider un couple de cadres qui, pratiquant l’échangisme, fait l’objet d’un chantage. Troublé par ses problèmes de nouveau divorcé, Sigurdur Oli va cependant aller jusqu’au bout d’une histoire qui lui révèle la cupidité qui s’est emparée de la société islandaise avec l’expansion mondiale des modèles financiers.
Mon avis :
Nous sommes gâtés depuis la rentrée 2011 : deux romans d'Arnaldur Indridason traduits en français ! La muraille de lave garde à la fois toutes les qualités des romans d'Indridason et renouvelle son esprit.
En effet, le héros est ici Sigurdur Oli, le personnage le plus en retrait dans les enquêtes d'Erlendur. Ce livre doit nous permettre d'en savoir plus sur lui et surtout de savoir comment il est devenu ce qu'il est. Il n'a pas l'humanisme de son chef, ni l'empathie d'Elinborg et il l'admet lui-même. La compassion pour les rebuts de la société, très peu pour lui. Il n'aime rien tant que leur dire tout le bien qu'il pense d'eux quand il les voit attendre d'être interrogés. S'il n'était policier, il aurait tout du golden boy aux dents longues. Cela tombe bien : il est amené à enquêter dans les milieux de la finance.
Un bon point pour lui pour commencer : il ne rechigne pas à venir en aide à ses amis, même si grâce à eux, il se retrouve très vite dans une position inconfortable. Comment justifier qu'il n'a pas prévenu ses collègues d'une affaire de chantage, lui qui s'est retrouvé, bien malgré lui, sur une scène de crime ? Oli tient bon, non pour ses amis, mais pour que justice soit faite. Autre bon point pour lui : Oli ne connaît pas la jalousie. S'il admire les logements confortables des uns et leurs belles voitures, c'est en connaisseur, non en envieux. Dommage que certains ne l'aient pas compris plus tôt, car Oli ne peut non plus comprendre qu'on cherche à acheter autrui, ou à tuer pour le profit.
Sigurdur Oli, et le lecteur avec lui, est confronté au maestrom de question que les différentes enquêtes soulèvent. Plus j'avançais dans le récit, et plus l'enquête principale se ramifiait. Chose à laquelle nous ne sommes pas habitué avec Indridason, nous sommes ici confrontés à un pays en pleine expansion, flamboyant, où l'argent coule à flot pour une frange de la population qui se paie maison, voitures, excursion, voyages et s'autorisent toutes les débauches, sans être prêts à en accepter les conséquences. Même si Sigurdur Oli ne m'était pas sympathique au début du récit, je dois dire que je pouvais m'identifier à lui quand il était choqué par les pratiques sexuelles de ses amis, bien qu'elles se passent entre adultes consentants. Ce n'est pas une question de puritanisme, c'est vraiment une question de sentiments et d'intimité partagée. Et Sigurdur n'a partagé son intimité qu'avec Bergthora et ils n'ont jamais eu envie de la partager avec d'autres.
A côté de cette enquête principale, il retrouve Andrès, un homme détruit par l'alcool mais aussi par les abus dont il a été victime étant enfant. Il le connaît depuis Hypothermie, et à l'époque, Drésy avait mis Erlendur et son équipe sur la piste d'un pédophile. Étonnamment, Sigurdur Oli éprouve de la compassion pour cet homme qui représente pourtant tout ce qu'il méprise, et même, à la fin du récit, de l'empathie. Peut-être n'aurait-il pas réagi ainsi si Erlendur avait été là et avait recueilli les confidences de Drési. Peut-être n'aurait-il pas réagi ainsi si sa séparation n'avait été une plaie ouverte et ne l'avait amené à se questionner sur sa jeunesse, son éducation, et la relation entre ses parents. Les non-dits sont nombreux entre eux, sa mère est presque aussi froide que l'hiver arctique et si rien ne sera dit clairement, l'implicite permettra d'expliquer pourquoi Sigurdur est devenu ce qu'il est - et pas seulement parce qu'il ressemble à sa mère.
Sigurdur est vraiment sur tous les fronts, même parfois celle de la disparition de son chef Erlendur. Il doit aussi faire face aux débordements de certains collègues, qui pensent ainsi compenser une justice jugée défaillante. Sigurdur aime les Etats-Unis, et si ses méthodes sont parfois cavalières, n'hésitant pas à réveiller un suspect en pleine nuit, il n'a rien d'un cow-boy solitaire. J'aime les policiers qui savent que la violence ne résout rien.
La muraille de lave humanise le second d'Erlendur qui fait face avec droiture aux enquêtes qui lui sont confiés et avec orgueil à la débâcle de sa vie privée. Que deviendra-t-il dans le prochain volume ?
Auteur : Arnaldur Indridason.
Editeur : Métaillié.
Nombre de pages : 316.
Quatrième de couverture (extraits) :
Le commissaire Erlendur est parti en vacances sur les lieux de son enfance et il a disparu, mais son équipe continue à travailler. Tandis que Elinborg, la fine cuisinière, s’occupe d’une affaire de viol (La Rivière noire), Sigurdur Oli, le moderne formé aux États-Unis, reconnaît par hasard dans la rue l’un des témoins de l’affaire de pédophilie en partie résolue dans La Voix. Ce même jour, un ami lui demande d’aider un couple de cadres qui, pratiquant l’échangisme, fait l’objet d’un chantage. Troublé par ses problèmes de nouveau divorcé, Sigurdur Oli va cependant aller jusqu’au bout d’une histoire qui lui révèle la cupidité qui s’est emparée de la société islandaise avec l’expansion mondiale des modèles financiers.
Mon avis :
Nous sommes gâtés depuis la rentrée 2011 : deux romans d'Arnaldur Indridason traduits en français ! La muraille de lave garde à la fois toutes les qualités des romans d'Indridason et renouvelle son esprit.
En effet, le héros est ici Sigurdur Oli, le personnage le plus en retrait dans les enquêtes d'Erlendur. Ce livre doit nous permettre d'en savoir plus sur lui et surtout de savoir comment il est devenu ce qu'il est. Il n'a pas l'humanisme de son chef, ni l'empathie d'Elinborg et il l'admet lui-même. La compassion pour les rebuts de la société, très peu pour lui. Il n'aime rien tant que leur dire tout le bien qu'il pense d'eux quand il les voit attendre d'être interrogés. S'il n'était policier, il aurait tout du golden boy aux dents longues. Cela tombe bien : il est amené à enquêter dans les milieux de la finance.
Un bon point pour lui pour commencer : il ne rechigne pas à venir en aide à ses amis, même si grâce à eux, il se retrouve très vite dans une position inconfortable. Comment justifier qu'il n'a pas prévenu ses collègues d'une affaire de chantage, lui qui s'est retrouvé, bien malgré lui, sur une scène de crime ? Oli tient bon, non pour ses amis, mais pour que justice soit faite. Autre bon point pour lui : Oli ne connaît pas la jalousie. S'il admire les logements confortables des uns et leurs belles voitures, c'est en connaisseur, non en envieux. Dommage que certains ne l'aient pas compris plus tôt, car Oli ne peut non plus comprendre qu'on cherche à acheter autrui, ou à tuer pour le profit.
Sigurdur Oli, et le lecteur avec lui, est confronté au maestrom de question que les différentes enquêtes soulèvent. Plus j'avançais dans le récit, et plus l'enquête principale se ramifiait. Chose à laquelle nous ne sommes pas habitué avec Indridason, nous sommes ici confrontés à un pays en pleine expansion, flamboyant, où l'argent coule à flot pour une frange de la population qui se paie maison, voitures, excursion, voyages et s'autorisent toutes les débauches, sans être prêts à en accepter les conséquences. Même si Sigurdur Oli ne m'était pas sympathique au début du récit, je dois dire que je pouvais m'identifier à lui quand il était choqué par les pratiques sexuelles de ses amis, bien qu'elles se passent entre adultes consentants. Ce n'est pas une question de puritanisme, c'est vraiment une question de sentiments et d'intimité partagée. Et Sigurdur n'a partagé son intimité qu'avec Bergthora et ils n'ont jamais eu envie de la partager avec d'autres.
A côté de cette enquête principale, il retrouve Andrès, un homme détruit par l'alcool mais aussi par les abus dont il a été victime étant enfant. Il le connaît depuis Hypothermie, et à l'époque, Drésy avait mis Erlendur et son équipe sur la piste d'un pédophile. Étonnamment, Sigurdur Oli éprouve de la compassion pour cet homme qui représente pourtant tout ce qu'il méprise, et même, à la fin du récit, de l'empathie. Peut-être n'aurait-il pas réagi ainsi si Erlendur avait été là et avait recueilli les confidences de Drési. Peut-être n'aurait-il pas réagi ainsi si sa séparation n'avait été une plaie ouverte et ne l'avait amené à se questionner sur sa jeunesse, son éducation, et la relation entre ses parents. Les non-dits sont nombreux entre eux, sa mère est presque aussi froide que l'hiver arctique et si rien ne sera dit clairement, l'implicite permettra d'expliquer pourquoi Sigurdur est devenu ce qu'il est - et pas seulement parce qu'il ressemble à sa mère.
Sigurdur est vraiment sur tous les fronts, même parfois celle de la disparition de son chef Erlendur. Il doit aussi faire face aux débordements de certains collègues, qui pensent ainsi compenser une justice jugée défaillante. Sigurdur aime les Etats-Unis, et si ses méthodes sont parfois cavalières, n'hésitant pas à réveiller un suspect en pleine nuit, il n'a rien d'un cow-boy solitaire. J'aime les policiers qui savent que la violence ne résout rien.
La muraille de lave humanise le second d'Erlendur qui fait face avec droiture aux enquêtes qui lui sont confiés et avec orgueil à la débâcle de sa vie privée. Que deviendra-t-il dans le prochain volume ?
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
merci Sharon pour cette critique qui fleur bon les pays nordique
louloute- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 24589
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
Merci Louloute.
Indridason est un auteur qui me tient particulièrement à coeur.
Indridason est un auteur qui me tient particulièrement à coeur.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
Je pense me laisser tenter par un bouquin de cet auteur, surement celui-ci !
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
Merci Savealife.
Je te conseillerai cependant de lire Hiver arctique avant ce tome, car il est difficile de comprendre La muraille de lave sans Hiver arctique.
Je te conseillerai cependant de lire Hiver arctique avant ce tome, car il est difficile de comprendre La muraille de lave sans Hiver arctique.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
et nous sommes sans nouvelles d'Erlendur !
Avant Indridason, l'Islande c'était pour moi un paysage de geysers et de mousse , une jolie carte postale
Il m'a fait découvrir un pays plein de contraste et les Islandais
Dans les précédents déjà l'alcoolisme, la déchéance, le sort des enfants maltraités ...
Avec la muraille de lave, l'auteur nous montre les effets de la maltraitance avec Andrès,le contraste entre les banquiers et leur mode de vie et sa vie gâchée n'en est que plus douloureux.
Je partage l'avis de Sharon sur Sigurdur qui devient extrêmement sympathique, conscient de son devoir de policier et aussi d'humain il ménage autant que faire se peut la famille d'un suspect,il accepte de veiller sur la boîte aux lettres d'une vieille dame ... on découvre un type bien !
mais qu'est devenu Erlendur ????
Avant Indridason, l'Islande c'était pour moi un paysage de geysers et de mousse , une jolie carte postale
Il m'a fait découvrir un pays plein de contraste et les Islandais
Dans les précédents déjà l'alcoolisme, la déchéance, le sort des enfants maltraités ...
Avec la muraille de lave, l'auteur nous montre les effets de la maltraitance avec Andrès,le contraste entre les banquiers et leur mode de vie et sa vie gâchée n'en est que plus douloureux.
Je partage l'avis de Sharon sur Sigurdur qui devient extrêmement sympathique, conscient de son devoir de policier et aussi d'humain il ménage autant que faire se peut la famille d'un suspect,il accepte de veiller sur la boîte aux lettres d'une vieille dame ... on découvre un type bien !
mais qu'est devenu Erlendur ????
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
Merci La grande Astrance pour cet avis, je suis contente que tu aies aimé.
Il reste encore deux autres titres (après celui-ci) non traduits en français.
Il reste encore deux autres titres (après celui-ci) non traduits en français.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
Je découvre cet écrivain avec ce volume. Je me rend compte avec ce post que ce n'est pas forcément le meilleur tome pour commencer.
Cela dit, j'ai tout de même beaucoup apprécié cette lecture.
J'ai bien aimé ce petit voyage par le biais de ce roman, même si on est loin de l'Islande que je m'étais imaginée (j'ai failli y partir en voyage)
J'ai aussi trouvé le personnage principal attachant avec ses problèmes personnels et ses défauts.
Et la partie "leçon d'économie " passionnante.
J'ai trouvé sa plume et son style très justes.
Cela dit, j'ai tout de même beaucoup apprécié cette lecture.
J'ai bien aimé ce petit voyage par le biais de ce roman, même si on est loin de l'Islande que je m'étais imaginée (j'ai failli y partir en voyage)
J'ai aussi trouvé le personnage principal attachant avec ses problèmes personnels et ses défauts.
Et la partie "leçon d'économie " passionnante.
J'ai trouvé sa plume et son style très justes.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
@Stardust : les éditeurs ont commencé par traduire le tome 3 de la série des enquêtes d'Erlendur, qui est pour moi le personnage phare crée par Arnaldur Indridason (la cité des jarres, pour citer le titre). Ce n'est que cette année que le tout premier tome de la série avec cet enquêteur a été traduit en français (Les fils de la poussière).
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
Merci pour la précision Sharon.
La personne qui me l'a prêté avait aussi "la cité des jarres" dans sa bibliothèque. Mais le résumé me tentait moins.
La personne qui me l'a prêté avait aussi "la cité des jarres" dans sa bibliothèque. Mais le résumé me tentait moins.
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
Je t'en prie Stardust.Stardust a écrit:Merci pour la précision Sharon.
La personne qui me l'a prêté avait aussi "la cité des jarres" dans sa bibliothèque. Mais le résumé me tentait moins.
La cité des jarres est pourtant excellent. Mon préféré reste La femme en vert.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
bon du coup je vais tenter. Mais ça me semblait trop noir pour mon humeur actuelle. Je les ajoute à ma PAL
Invité- Invité
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
J apprecie cet auteur dont j ai lu quelques livres, je me note celui-là pour une lecture future.
pétunia- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 1939
Localisation : Var
Genre littéraire préféré : Un peu de tout sauf la poesie et les BD
Date d'inscription : 18/01/2018
Re: [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 8: La muraille de lave
Je viens de terminer La muraille de lave. j'ai beaucoup aimé les enquêtes menées par Sigurdur Olli. Un policier humain qui n'hésite pas à venir en aide aux personnes qu'il côtoye.
J'aime énormément Arnaldur Indridason et dès que je trouve un des ses livres je ne résiste pas.
J'aime énormément Arnaldur Indridason et dès que je trouve un des ses livres je ne résiste pas.
Paprika- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4704
Age : 85
Localisation : Belgique
Emploi/loisirs : lecture, musique, bricolage, scrabble
Genre littéraire préféré : tout sauf romans à l'eau de rose, politique.
Date d'inscription : 12/06/2008
Sujets similaires
» [Indridason , Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 10: Le duel
» [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 6: Hypothermie
» [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 3: La voix
» [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
» [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 2: La femme en vert
» [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 6: Hypothermie
» [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 3: La voix
» [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 4: L'homme du Lac
» [Indridason, Arnaldur] Erlendur Sveinsson - Tome 2: La femme en vert
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum