[Benzoni, Juliette] Le boiteux de Varsovie - Tome 1: L'étoile bleue
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[Benzoni, Juliette] Le boiteux de Varsovie - Tome 1: L'étoile bleue
Informations générales
Quatrième de couverture
Mon avis
Au niveau du contenu…
Une enquête passionnante mêlant les compétences de Scotland Yard de du commissaire Langevin de la police parisienne ! (Et de quoi rendre fou Sherlock Holmes !).
Afin de retrouver l’Étoile Bleue, le saphir qui faisait la fierté de la Famille Morosini depuis des siècles et de mener à bien sa mission (reconstituer le Pectoral du Grand Prêtre de Jérusalem), Aldo va se retrouver entraîner dans le sillage d’Anielka Solmanski, une femme aussi redoutable et cruelle que magnifique.
L’auteur nous fera non seulement voyager à travers toute l’Europe, de Venise à Paris en passant par les ghettos de Varsovie, mais nous fera découvrir la mystérieuse histoire du Pectoral du Grand Prêtre et de la légende des douze tributs d’Israël.
Au niveau du style…
Ce premier volet de la série le Boiteux de Varsovie fut écrit dans le but d’en faire une adaptation télévisée. Le style d’écriture, ainsi que les transitions entre les événements sont donc différents des autres romans de Juliette Benzoni.
A ce stade de son œuvre, nous retrouvons un style muri, très dissemblable des premières séries, parcouru de touches d’élégance dans le vocabulaire et la construction de phrase, ce qui s’accorde parfaitement avec le contexte temporel de l’intrigue.
Un premier volet très prometteur, qui reste, à mon sens, le moins bon de la série.
Ma note : 7,5
Auteur | BENZONI, Juliette |
Genre littéraire | Roman historique [Entre deux guerres XXè siècle] |
Éditeur | PLON (Disponible chez Pocket) |
Nombre de pages | 474 |
ISBN | 2-259-18068-X |
Quatrième de couverture
Rentrant de captivité en 1918, Aldo Morosini, d'antique noblesse vénitienne, découvre que sa mère a été assassinée ; que, dans son palais sur le Grand Canal, un joyau historique, l'Etoile bleue, appartenant à sa famille maternelle, a été volé et qu'il n'a plus aucun espoir de retrouver la femme qu'il aime. Cependant, pour éviter à la dépouille de sa mère l'injure de l'autopsie et la curiosité malsaine des journaux, il ne prévient pas la police et décide de mener lui-même l’enquête.
Quatre ans plus tard, devenu antiquaire, il est invité à rejoindre un assez mystérieux personnage : Simon Aronov, acheteur très connu des salles de ventes européennes, bien qu'on ne l'ait jamais vu. C'est à Varsovie, après un long périple dans les caves du ghetto, qu'Aronov, boiteux et borgne, reçoit Morosini. Juif de haute spiritualité, le Boiteux montre à son hôte une étrange pièce de musée : le Pectoral du Grand Prêtre du temple de Jérusalem, une plaque d'or où s'enchâssaient douze pierres précieuses, dont quatre manquent, volées et dispersées au cours des siècles.
Or une tradition veut qu'Israël ne retrouvera sa terre ancestrale que lorsque le Pectoral reconstitué pourra y revenir. L'une des quatre pierres est le saphir volé à Venise.
Juliette Benzoni, auteur de nombreux best-sellers nous entraîne dans une aventure pleine de rebondissements et de suspense où l'amour et l'argent tuent.
De Venise à Paris, en passant par Varsovie, le premier épisode court de rebondissements en rebondissements pour laisser le lecteur haletant… Des auteurs comme Juliette Benzoni doivent être bénis des Dieux. Ils savent que la littérature, c’est aussi et surtout raconter une histoire.
Bertrand Galimard Flavigny, Les Petites Affiches
Mon avis
Au niveau du contenu…
Une enquête passionnante mêlant les compétences de Scotland Yard de du commissaire Langevin de la police parisienne ! (Et de quoi rendre fou Sherlock Holmes !).
Afin de retrouver l’Étoile Bleue, le saphir qui faisait la fierté de la Famille Morosini depuis des siècles et de mener à bien sa mission (reconstituer le Pectoral du Grand Prêtre de Jérusalem), Aldo va se retrouver entraîner dans le sillage d’Anielka Solmanski, une femme aussi redoutable et cruelle que magnifique.
L’auteur nous fera non seulement voyager à travers toute l’Europe, de Venise à Paris en passant par les ghettos de Varsovie, mais nous fera découvrir la mystérieuse histoire du Pectoral du Grand Prêtre et de la légende des douze tributs d’Israël.
Au niveau du style…
Ce premier volet de la série le Boiteux de Varsovie fut écrit dans le but d’en faire une adaptation télévisée. Le style d’écriture, ainsi que les transitions entre les événements sont donc différents des autres romans de Juliette Benzoni.
A ce stade de son œuvre, nous retrouvons un style muri, très dissemblable des premières séries, parcouru de touches d’élégance dans le vocabulaire et la construction de phrase, ce qui s’accorde parfaitement avec le contexte temporel de l’intrigue.
Un premier volet très prometteur, qui reste, à mon sens, le moins bon de la série.
Ma note : 7,5
Invité- Invité
Re: [Benzoni, Juliette] Le boiteux de Varsovie - Tome 1: L'étoile bleue
Note à propos du pectoral…
Selon toute vraisemblance, le Pectoral aurait bel et bien existé. Une Pectoral en or orné de 12 pierres cabochons, précieuses et semi-précieuses, symbolisant chacune une des douze tributs d’Israël.
A l’heure actuelle, on ignore ce qu’est devenu ce fantastique joyau, plus que probablement volé par les légions romaines au moment du sac de Jérusalem. Les pierres furent dispersées mais certains auteurs et historiens s’accordent à dire que plusieurs d’entre elle auraient ornés des couronnes royales.
Dans l’art et la littérature, nous pouvons y retrouver quelques traces…
Extrait de l’Exode 28, 15-22 : (Dieu parle à Moïse)
Présentation de la Vierge au Temple, 1534-38 (Académie de Venise) peinte par Titien
En observant ce tableau, nous pouvons remarquer la parure du grand prêtre : le légendaire pectoral.
Selon toute vraisemblance, le Pectoral aurait bel et bien existé. Une Pectoral en or orné de 12 pierres cabochons, précieuses et semi-précieuses, symbolisant chacune une des douze tributs d’Israël.
A l’heure actuelle, on ignore ce qu’est devenu ce fantastique joyau, plus que probablement volé par les légions romaines au moment du sac de Jérusalem. Les pierres furent dispersées mais certains auteurs et historiens s’accordent à dire que plusieurs d’entre elle auraient ornés des couronnes royales.
Dans l’art et la littérature, nous pouvons y retrouver quelques traces…
Extrait de l’Exode 28, 15-22 : (Dieu parle à Moïse)
[...]
Et tu feras le pectoral de jugement; tu le feras en ouvrage d'art, comme l'ouvrage de l'éphod; tu le feras d'or, de bleu, et de pourpre, et d'écarlate, et de fin coton retors. 16Il sera carré, double; sa longueur sera d'un empan, et sa largeur d'un empan. 17Et tu le garniras de pierres enchâssées, de quatre rangées de pierres: la première rangée, une sardoine, une topaze, et une émeraude; 18et la seconde rangée, une escarboucle, un saphir, et un diamant; 19et la troisième rangée, une opale, une agate, et une améthyste; 20et la quatrième rangée, un chrysolithe, un onyx, et un jaspe; elles seront enchâssées dans de l'or, dans leurs montures. 21Et les pierres seront selon les noms des fils d'Israël, douze, selon leurs noms, en gravure de cachet, chacune selon son nom; elles seront pour les douze tribus. 22-Et tu feras sur le pectoral des chaînettes à bouts, en ouvrage de torsade, d'or pur; […]
Présentation de la Vierge au Temple, 1534-38 (Académie de Venise) peinte par Titien
En observant ce tableau, nous pouvons remarquer la parure du grand prêtre : le légendaire pectoral.
Invité- Invité
Re: [Benzoni, Juliette] Le boiteux de Varsovie - Tome 1: L'étoile bleue
Mon avis :
Une histoire de chasse au trésor, avec la rencontre du boiteux de Varsovie et l’énigme du pectoral du grand prêtre de Jérusalem, aux quatre pierres manquantes dont l’Etoile bleue, pierre en possession de la famille maternelle du prince Morosini depuis des siècles et dont on l’a dépouillé, en assassinant sa mère lors de la détention du jeune vénitien pendant la première guerre mondiale doublée d’une histoire d’amour, celle d’Aldo pour la jeune Anielka Solmansky, promise à Eric Ferrals, un collectionneur d’antiquités, célibataire endurci, âgé du double de la demoiselle, laquelle ne souhaite pas cette union imposée par un père et un frère endettés, désireux de faire main basse sur la fortune du fiancé. Très vite, les deux sont inextricablement liées…
J’ai beaucoup aimé l’écriture de Juliette Benzoni, recherchée et fluide. On sent d’emblée qu’elle maitrise parfaitement son sujet. Le contexte historique est très bien représenté grâce aux nombreuses descriptions qui parsèment le texte, nombreuses mais jamais totalement envahissantes : elles permettent de bien visualiser l’époque, le décor et les personnages, lesquels sont travaillés, que ce soit Aldo, le principal ou les personnages secondaires, comme la marquise de Sommières, Mina, Anielka, Vidal-Pellicorne, etc…
C’est vrai qu’il est, au début, difficile de bien s’y retrouver dans cette abondance de protagonistes qui gravitent autour du prince mais, passées les premières pages et la première impression d’être un peu perdue, on finit vite par s’immerger dans l’intrigue et par savoir qui est qui (il faut dire aussi que certains ont plusieurs appellations, ce qui embrouille un peu les esprits, le temps pour le lecteur de bien les appréhender comme Adriana, comtesse d’Orseolo ou tante Amélie, la marquise de Sommières ou Plan-Crépin, la cousine Marie-Angéline…). Ils ont tous leur importance et aucun (à part Aldo) ne semble mis davantage en avant qu’un autre. Certains se révèlent même surprenants comme Marie-Angéline, qui m’a beaucoup fait rire et même touchée alors qu’elle n’apparait au départ que comme la vieille fille aimant (et colportant sans aucun doute ^^) les cancans… Je serai heureuse de les retrouver dans les prochains tomes.
Par moments, par contre, la romance entre le prince et Anielka m’a ennuyée, semblant prendre le pas sur la recherche du saphir. Aussi, notre prince s’emballe très vite pour la moindre demoiselle en détresse, ce qui parait parfois trop rapide, sang latin oblige ? lol C’est un passionné, dans tous les domaines, professionnels ou personnels, aussi certaines de ses réactions paraissent-elles parfois un peu exagérées mais rien de bien méchant. Je suis plus réservée concernant la jeune russe, objet de son amour, qui ne semble pas savoir ce qu’elle veut et ne me parait que trop évaporée… J’espère qu’elle se fera ensuite plus discrète ou qu’elle évoluera en mieux !
A la fin de ce premier tome, certaines questions restent en suspens et donnent envie de se plonger dans le tome 2, La Rose d’York où il sera cette fois-ci question du diamant perdu du pectoral…
Une histoire de chasse au trésor, avec la rencontre du boiteux de Varsovie et l’énigme du pectoral du grand prêtre de Jérusalem, aux quatre pierres manquantes dont l’Etoile bleue, pierre en possession de la famille maternelle du prince Morosini depuis des siècles et dont on l’a dépouillé, en assassinant sa mère lors de la détention du jeune vénitien pendant la première guerre mondiale doublée d’une histoire d’amour, celle d’Aldo pour la jeune Anielka Solmansky, promise à Eric Ferrals, un collectionneur d’antiquités, célibataire endurci, âgé du double de la demoiselle, laquelle ne souhaite pas cette union imposée par un père et un frère endettés, désireux de faire main basse sur la fortune du fiancé. Très vite, les deux sont inextricablement liées…
J’ai beaucoup aimé l’écriture de Juliette Benzoni, recherchée et fluide. On sent d’emblée qu’elle maitrise parfaitement son sujet. Le contexte historique est très bien représenté grâce aux nombreuses descriptions qui parsèment le texte, nombreuses mais jamais totalement envahissantes : elles permettent de bien visualiser l’époque, le décor et les personnages, lesquels sont travaillés, que ce soit Aldo, le principal ou les personnages secondaires, comme la marquise de Sommières, Mina, Anielka, Vidal-Pellicorne, etc…
C’est vrai qu’il est, au début, difficile de bien s’y retrouver dans cette abondance de protagonistes qui gravitent autour du prince mais, passées les premières pages et la première impression d’être un peu perdue, on finit vite par s’immerger dans l’intrigue et par savoir qui est qui (il faut dire aussi que certains ont plusieurs appellations, ce qui embrouille un peu les esprits, le temps pour le lecteur de bien les appréhender comme Adriana, comtesse d’Orseolo ou tante Amélie, la marquise de Sommières ou Plan-Crépin, la cousine Marie-Angéline…). Ils ont tous leur importance et aucun (à part Aldo) ne semble mis davantage en avant qu’un autre. Certains se révèlent même surprenants comme Marie-Angéline, qui m’a beaucoup fait rire et même touchée alors qu’elle n’apparait au départ que comme la vieille fille aimant (et colportant sans aucun doute ^^) les cancans… Je serai heureuse de les retrouver dans les prochains tomes.
Par moments, par contre, la romance entre le prince et Anielka m’a ennuyée, semblant prendre le pas sur la recherche du saphir. Aussi, notre prince s’emballe très vite pour la moindre demoiselle en détresse, ce qui parait parfois trop rapide, sang latin oblige ? lol C’est un passionné, dans tous les domaines, professionnels ou personnels, aussi certaines de ses réactions paraissent-elles parfois un peu exagérées mais rien de bien méchant. Je suis plus réservée concernant la jeune russe, objet de son amour, qui ne semble pas savoir ce qu’elle veut et ne me parait que trop évaporée… J’espère qu’elle se fera ensuite plus discrète ou qu’elle évoluera en mieux !
A la fin de ce premier tome, certaines questions restent en suspens et donnent envie de se plonger dans le tome 2, La Rose d’York où il sera cette fois-ci question du diamant perdu du pectoral…
Invité- Invité
Re: [Benzoni, Juliette] Le boiteux de Varsovie - Tome 1: L'étoile bleue
Lecture commune Mars-avril 2016
Aldo Morosini, prince vénitien revient à Venise après avoir combattu lors de la Première Guerre mondiale. En son absence, il découvre que sa mère adorée est décédée dans d'étranges circonstances et que l'Etoile bleue, la pierre précieuse familiale, a mystérieusement disparu. Devenu antiquaire, il tente de découvrir l'identité du meurtrier de sa mère. Il est contacté par le boiteux de Varsovie afin de retrouver l'Etoile bleue ainsi que d'autres pierres précieuses constituant un bijou très ancien.
Mon avis :
J'ai un avis très mitigé sur cette lecture. Je n'ai ressenti aucune sympathie pour le seigneur Morosini, que je trouve léger et totalement crédule notamment vis-à-vis des jolies femmes. Les seuls personnages que j'ai appréciés sont Mme de Saumières, Adalbert Vidal-Pellicorne, et mention spéciale pour Marie-Angéline Plan-Crépin. Le livre se lit très facilement sans que le style ne soit fracassant. Le récit manque pour moi de rythme et j'ai trouvé du coup la lecture assez longue, peut-être parce qu'il s'agit du 1er ouvrage de la série. Ce qui est insupportable pour moi, ce sont les atermoiements de Morosini avec la gent féminine.
Je lirai la suite pour voir si mon impression s'améliore.
Ma note:4/10
Aldo Morosini, prince vénitien revient à Venise après avoir combattu lors de la Première Guerre mondiale. En son absence, il découvre que sa mère adorée est décédée dans d'étranges circonstances et que l'Etoile bleue, la pierre précieuse familiale, a mystérieusement disparu. Devenu antiquaire, il tente de découvrir l'identité du meurtrier de sa mère. Il est contacté par le boiteux de Varsovie afin de retrouver l'Etoile bleue ainsi que d'autres pierres précieuses constituant un bijou très ancien.
Mon avis :
J'ai un avis très mitigé sur cette lecture. Je n'ai ressenti aucune sympathie pour le seigneur Morosini, que je trouve léger et totalement crédule notamment vis-à-vis des jolies femmes. Les seuls personnages que j'ai appréciés sont Mme de Saumières, Adalbert Vidal-Pellicorne, et mention spéciale pour Marie-Angéline Plan-Crépin. Le livre se lit très facilement sans que le style ne soit fracassant. Le récit manque pour moi de rythme et j'ai trouvé du coup la lecture assez longue, peut-être parce qu'il s'agit du 1er ouvrage de la série. Ce qui est insupportable pour moi, ce sont les atermoiements de Morosini avec la gent féminine.
Je lirai la suite pour voir si mon impression s'améliore.
Ma note:4/10
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