[Vasseur, Flore] Comment j'ai liquide le siècle
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[Vasseur, Flore] Comment j'ai liquide le siècle
[Vasseur, Flore] Comment j'ai liquide le siècle
Quatrième de couverture :
"Je suis un enfant du fascisme occidental. Je veux appuyer sur la touche "echappe"."
Fils de plombier à Clermont - Ferrand, Pierrre s'est réfugié dans les mathématiques pour oublier une enfance désespérante. Devenu trader, il conçoit des programmes de calcul systémique, qui engrangent des milliards. Sa vie est un désastre affectif, ses rares sentiments sont pour une prostituée, tendre et drôle. Parce qu'il frôle à la fois le génie, le néant et l'absurde, il est convoqué à New York par une septuagénaire à la tête du Bilderberg, un rassemblement transatlantique secret qui domine le monde. Incapable d'accepter la fin de la suprématie américaine au profit de la Chine, Madame Krudson veut faire sauter le capitalisme pour mieux le sauver en infiltrant les systèmes informatiques et financiers mondiaux, scénario terroriste redouté par le FBI.
Pierre n'a pas le choix : liquider ce monde de chiffres n'est-il pas le moyen de recouvrer sa vie d'homme ?
Avis et commentaires :
Précédé d'une réputation et de jugements ou critiques plus que favorables, il me tardait de lire cet ouvrage et j'avoue que sans crier au génie, il m'a plu.
Unroman de circonstance et d'époque, indiscutablement, où comment un gamin mal dans sa famille, devient par son génie des mathématiques et des algorithmes, le créateur d'un programme mathématique de rève pour les prévisions boursières puis en s'en servant un trader richissime et redouté. Arrivé aux faîtes de sa gloire financière, tout le reste de sa vie est plutôt celle d'un anti héros par son côté insatisfait, sa vie amoureuse et de couple est un désastre, sa fille Kate est une anorexique et il ne trouve son bonheur qu'à travers Tay, une prostituée qu'il fréquente assidument.
Cet anti héros et la narration sur sa vie et sa réusiite ne sont que de simples anecdotes pour Flore Vasseur, l'objet de son livre reste la critique d'une société ayant perdue tous ses repères si ce n'est celui de l'argent facilement gagné par la spéculation un procès ren règle mais très documenté sur le monde de ces fameux traders, attente du pactole en exploitant les rouages d'un capitalisme des plus sauvages, dont la seule recherche du pouvoir par ses symboles ostentatoires.
C'est aussi la démonstration d'une certaine volonté de faire perdurer un modèle capitaliste occidental et américain principalement, quitte à se saborder (là on entre dans la fiction) et entrainer toute l'économie mondiale dans sa chute, juste pour que les nouveaux pays émergents et en plein développement comme la Chine ne le supplante. D'où la mise en scène de la multinationale Bilderberg et de sa terrible patronne Madame Krudson, d'autre l'appellerait la "World Company", qui va se servir de l'insatisfaction profonde d'un de ses plus glorieux représentant, Pierre, et d'un programme - virus informatique jamais égalé, capable de mettre un terme définitf à l'ensemble des transactions financières et fonctionnement informatique de la planète. En quelque sorte l'application de la maxime "après moi le déluge" par la présidente du Bilderberg.
Guide pour les nuls de la spéculation et du fonctionnement des marchés financiers mondiaux actuels, ce roman, opportuniste peut-être par rapport à l'époque de crise que nous vivons (il date néanmois de 2010 donc un peu précurseur) est assez réjouissant par la mise en scène d'acteurs clairement identifiés ou identifiables (Obama, l'affaire Tarviel, le Crédit Général) ou d'institutions tout à fait réel (FMI, Banque Mondiale, Golden et Sachs).
Aucune difficulté ou ennui à la lecture de ce roman à la fois oeuvre de fiction et réelle, un style clair, des anecdotes, du rire, des explications d'une rare simplicité pour mieux comprendre les systèmes économiques actuels et les origines de la crise économique actuelle. Un bon livre pout tout type de public.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
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