[Werber, Bernard] Troisième Humanité - Tome 1

Albin Michel
Parution : octobre 2012
587 pages

Résumé (exlibris)
Nous sommes à l'ère de la deuxième humanité. Il y en a eu une avant. Il y en aura une... après. En Antarctique, le paléontologue Charles Wells et son expédition découvrent, tout au fond d'un lac souterrain, les restes de squelettes humains d'environ 17 mètres de long. A Paris, le projet d'étude de son fils David sur le rapetissement humain est sélectionné par un tout nouveau programme de recherches, consacré à " l évolution de notre espèce". Wells père a retrouvé l'ancienne humanité, Wells fils entrevoit la prochaine humanité, mais ils sont loin encore de savoir la vérité. C'est grâce au soutien et à la passion amoureuse d'une femme, Aurore Kammerer, spécialiste dans la connaissance des Amazones, que sera révélé le plus surprenant des secrets et réalisée la plus folle des expériences, modifiant à jamais l'avenir des générations futures.

Mon avis
Voici un récit qui pose les bases d'une saga qui pourrait être intéressante. Ce premier tome a malgré tout de la peine à décoller et une fois que c'est le cas on reste un peu sur notre faim... dommage ! Les points de vue et sujets abordés ne sont pas inintéressants mais un peu "réchauffés"... heureux de retrouver la famille Wells, j'ai malgré tout eu l'impression de déjà vu ou plutôt déjà lu (!) car la plupart des thèmes sont traités dans les œuvres précédentes de l'auteur. Au niveau du style je reste preneur, ça se lit facilement. Comme dit, je reste très curieux de lire la suite donc l'objectif est plus ou moins atteint c'est pourquoi je mets un 6/10 "un peu déçu mais toujours fan"  

Il me semble qu'il doit y avoir une suite, car Bernard Werber hésitait à le publier en un ou deux tomes.

ça m'étonnerait qu'il nous laisse sur "notre faim"...

Perso, j'ai lu pratiquement tout de lui (suis en train de lire le rire du cyclope").

Un peu léger dans l'ensemble, sa littérature, mais, des idées à approfondir.

reste somme toute assez populaire. reposant et divertissant en tout cas.

J'ai un peu abandonné cet auteur à cause justement de l'impression de "réchauffé" qui hante à présent ses différents romans, pas sur que je me laisse tenter cette fois encore. Merci de nous l'avoir présenté !

Pour être allé le voir en séance de dédicace et en conférence le mois dernier, je peux vous confirmer qu'il y a une suite de prévu. Bernard Werber a déjà fini le tome 2 et il a laissé sous entendre qu'il voulait le sortir "rapidement" mais l'éditeur souhaite garder la même fréquence de publication à savoir 1 roman par an sorti au mois d'octobre.

il nous "barbe son éditeur".. n'empeche qu'on reste sur notre faim.... esperons que le tome 2 sortira au plus vite...

Suis-je la seule à avoir pensé à la révolte des jaffas dans Stargate SG1 lorsque Wells évoque le fait que

Spoiler:

Je viens de terminer le livre et j'en ressors soulagée. En effet, alors que j'apprécie beaucoup l'auteur, je n'avais même pas termine son roman précédant, le rire du cyclope, qui m'avait fortement déçue. Et même si werber reprend beaucoup d'éléments de ses romans précédants, je trouve que c'est en parti ce qui fait son charme. On peut parler d'univers werberien. J'aime retrouver cette famille wells au hasard de ses recherches.

Ce livre est sans nul doute moins optimiste que ses precedants. Certes, grâce à ces scientifiques, le monde va dans le sens du progrès, mais à quel prix? Ces expériences peuvent très bien être considérées comme un mal pour un bien, un sacrifice nécessaire à l'évolution de la société, mais aussi comme quelque chose d'inacceptable. Ce qui se passe ici avec une nouvelle humanité se passe de nos jours, comme au début du roman d'ailleurs, avec des animaux. Est-il acceptable de sacrifier des vies pour le progrès? On serait au départ tentés par une interprétation roussauiste du texte. Il n'y a qu'A voir la facilité avec laquelle l'être humain sacrifie des vies tout au long du livre pour le progrès de la science, ou encore ce qu'il se passe en Iran et ce que le nucléaire est capable de faire. Cependant, je pense qu'il ne faut pas non plus aller trop loin et que werber reste dans le sens du progrès, même si ce progrès ne peut être accompli en faisant n'importe quoi. Après tout, la fin que je ne dévoilerai pas ne donne-t-elle pas raison aux scientifiques qui agissent pour le bien de tous? Le fait que werber parle des expériences avec aussi peu d'implication m'a tout d'abord surprise, et puis je me suis dis qu'il devait y avoir une explication. Qu'en pensez-vous? Et ne trouvez-vous pas que ce livre semble moins optimiste, sans doute plus réaliste que les autres? L'idée que les humains recommencent sans cesse les même erreurs est tout de même bien mis en évidence ici, particulièrement quand la terre est la narratrice, même si cela est évoqué dans d'Autres livres comme le papillon des etoiles. Par ailleurs, ce livre est même evoque.

J'ai voté "beaucoup apprécié" car comme toujours avec Bernard Werber, je rentre dans son univers, je me laisse happer par les personnages et j'ai hâte de lire la suite.
Lorsque l'on aime le style et l'atmosphères de Bernard Werber alors on est prêt à tout lui pardonner et on n'est pas toujours très objective car effectivement il y a quelques longueurs et quelques redondances par rapport à ces livres précédents.
Pour les fans de l'auteur, il sera à Lyon le 29 et 30 mars dans le cadre du "Quai du polar" , week-end réservé aux polars et au fantastiques. (cinéma et littérature)

Bernard Werber était un de mes auteurs favoris lorsque j'ai lu ses premiers romans.
Cependant, lorsqu'il a commencé avec ses histoires sur les Dieux, j'ai beaucoup moins apprécié.
Je me disais que ce nouveau roman me réconcilierait avec lui, mais hélas, j'ai été très vite déçu dès les premières pages... dommage pour un auteur
qui m'avait fasciné de prime abord avec la trilogie des fourmis et particulièrement "Les Thanatonautes"

Werber est, comme pas mal d'entre vous, un auteur que j'avais beaucoup aimé avec "Les fourmis". Je trouvais qu'il avait un peu trop exploité le filon et m'étais lassé. Lorsqu'il est parti dans ses histoires des Dieux j'ai complètement lâché l'affaire: style pédant et démarche lourde, rythme lent   

Je me suis dit que cette nouvelle série pouvait être intéressante et ... le compte y est à moitié   

    [b]Pour[/b]: style facile, thème de base intéressant, personnages prometteurs

    [b]Contre[/b]: démarrage très lent, références au Dictionnaire de l'arrière grand-père inutiles, commentaires de la Terre puérils

Je n'aime pas que la lecture d'un livre me donne le sentiment que l'auteur a bien voulu s'abaisser au niveau des gentils lecteurs qui n'ont pas le niveau     Et ce sentiment ne pas quitté   

05/10   je verrai si je lis les deux tomes suivants   

Mon avis : J'avais tellement été déçue par le tome 3 du "Cycle des dieux" et par "Le rire du cyclope" que je n'avais plus de tout envie de le lire mais comme j'ai trop adoré "Les fourmis", je vois que finalement je ne peux pas m'empêcher de retomber dans Werber. Il m'a fallu cent pages pour rentrer dans l'histoire mais après j'ai dévoré ce roman.

Dans un premier temps Bernard Werber fait parler la terre et j'ai adoré suivre ses pensées et sa rébellion contre les multiples plaies que nous lui infligeons comme la surproduction, les hausses de natalité constantes qui contribuent à la hausse de la consommation. Elle envoie donc tsunami et tornade en représailles.

Dans un deuxième temps un groupe de chercheurs tentent de mettre au point une nouvelle génération : une troisième humanité plus résistante et moins consommatrice. Un peuple qui pourrait sauver le monde.

L'auteur surfe sur les problèmes actuels de notre société tels que la violence, l'écologie, l'armement nucléaire, l'épuisement des ressources naturelles, les religions, la notion du bien ou du mal ... Un très bon roman de science-fiction, je me suis régalée et vivement la suite.

Un petit bémol, je dois dire que son encyclopédie du savoir relatif et absolu m'intéresse de moins en moins parfois je trouve le sujet attirant tel que :

- Le radeau de la méduse, le poulpe ou l'ornithorynque après la recette du cassoulet Toulousain !!!.

Par contre j'ai adoré les nouvelles lois de Murphy comme :

- chaque solution amène de nouveaux problèmes,

- si tout semble bien se passer c'est que quelque chose vous échappe,

- dans toute organisation il y a toujours une personne qui sait ce qui se passe réellement. Elle doit être virée.