[Brami, Alma] Sans elle
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Votre avis sur ce livre
[Brami, Alma] Sans elle
edition broché
pages 167
Le Mot de l'éditeur
Quand Solène est morte, Maman a arrêté de me coiffer le matin, elle n’avait plus le temps et plus l’envie. Solène est morte, et moi, j’ai grandi d’un coup. Je suis devenue grande avec un cœur rempli de plein de trucs, de plein de trucs dont je me serais bien passé.
Léa a dix ans. Brutalement confrontée au monde des adultes, elle n’a, pour se défendre, que ses mots à elle. Elle est comme Alice au pays des merveilles projetée dans un monde d’ombre et d’inconnu. Pourtant, grâce à son innocence et à sa volonté, elle saura retrouver le chemin de la lumière.
À vingt-trois ans, Alma Brami offre avec ce premier roman un miracle d’équilibre et de justesse. En prenant la voix d’une enfant, elle soulève les questions les plus graves avec les mots les plus simples. Et on ne sait, au fil de la lecture, si elle est une adulte qui sait emprunter les pas d’une enfant. Ou une enfant qui possède la lucidité d’une adulte…
mes ressentis
il m a suffi que quelques pages pour aimé ce livre...un roman qui est lui meme qu emotions
l histoire d’une petite fille qui a la mort de sa soeur assiste a la depression de sa mère, éperdue de douleur et incapable de s’occuper d elle
A la fois forte et fragile léa est obstinéé et qu amour et petit a petit grace a elle cette maman retrouve le chemin de la vie.
c est un tres beau roman que j ai dévoré en deux jours car il est simple et court et il m a enormement emu
Invité- Invité
Re: [Brami, Alma] Sans elle
ce livre a l'air en effet très émouvant, il va venir rallonger encore ma LaL
Invité- Invité
Re: [Brami, Alma] Sans elle
je rajoute ce livre dans ma LAL
audreyzaz- Grand sage du forum
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Re: [Brami, Alma] Sans elle
Elle s'appelle Lea, elle a dix ans. Il y a peu encore elle vivait heureuse une enfance insouciante entre son père sa mère et sa petite soeur Solène. Tout va basculer le jour où la mort se trompa une première fois emportant son père.
« Papa nous avait appelées pour qu'on rentre, on avait couru, il nous avait fait tournoyer toutes les deux longtemps, on avait ri comme des fous. Solène criait qu'elle avait le tournis, on se jetait par terre, on se relevait, on se rejetait par terre, on faisait semblant de ne plus avoir aucun équilibre et papa avait accepté de nous porter, moi sur son dos, Solène dans ses bras. Et nous avons continué de rire, jusqu'à ce qu'il s'écroule. Il était tombé d'un coup. Solène et moi on riait toujours jusqu'à ce qu'on se relève et que Papa, non » (…)
« À partir de ce jour, on avait passé notre temps à écrire et à dessiner pour lui. Maman allait une fois par semaine lui apporter nos créations. Maman disait que ça le réchauffait, qu'il avait moins peur tout seul »(...) p23
La vie a continué difficilement pour cette famille jadis heureuse. Seule la présence de ses deux filles soutenait ''Maman'' mais lorsque la mort se trompa à nouveau prenant Solène, le fragile édifice s'écroule, ''Maman'' ne sort plus de sa chambre plongé dans une profonde dépression. Léa quitte alors le monde des enfants pour être projeté dans celui des adultes...
À seulement 23 ans, Alma Brami signe là un premier roman vraiment très réussi sur le deuil et l'enfance, le deuil d'une enfance. J'ai dévoré ce livre absolument magnifique. Il m'a bouleversé, j'ai même versé ma petite larme. C'est donc l'histoire d'un deuil vu avec les yeux d'un enfant, il y a beaucoup de détresse, de souvenirs, de rêves, de pragmatisme dans ce long monologue. Tout y est décrit avec sensibilité et sincérité. La langue est peut-être un peu trop riche pour la bouche d'un enfant mais elle donne à ce texte toute sa force. C'est un livre extrêmement émouvant, c'est subtil, juste et déchirant. J'attends avec impatience ce prochain roman.
Un petit bijou à ne pas manquer …
« Papa nous avait appelées pour qu'on rentre, on avait couru, il nous avait fait tournoyer toutes les deux longtemps, on avait ri comme des fous. Solène criait qu'elle avait le tournis, on se jetait par terre, on se relevait, on se rejetait par terre, on faisait semblant de ne plus avoir aucun équilibre et papa avait accepté de nous porter, moi sur son dos, Solène dans ses bras. Et nous avons continué de rire, jusqu'à ce qu'il s'écroule. Il était tombé d'un coup. Solène et moi on riait toujours jusqu'à ce qu'on se relève et que Papa, non » (…)
« À partir de ce jour, on avait passé notre temps à écrire et à dessiner pour lui. Maman allait une fois par semaine lui apporter nos créations. Maman disait que ça le réchauffait, qu'il avait moins peur tout seul »(...) p23
La vie a continué difficilement pour cette famille jadis heureuse. Seule la présence de ses deux filles soutenait ''Maman'' mais lorsque la mort se trompa à nouveau prenant Solène, le fragile édifice s'écroule, ''Maman'' ne sort plus de sa chambre plongé dans une profonde dépression. Léa quitte alors le monde des enfants pour être projeté dans celui des adultes...
À seulement 23 ans, Alma Brami signe là un premier roman vraiment très réussi sur le deuil et l'enfance, le deuil d'une enfance. J'ai dévoré ce livre absolument magnifique. Il m'a bouleversé, j'ai même versé ma petite larme. C'est donc l'histoire d'un deuil vu avec les yeux d'un enfant, il y a beaucoup de détresse, de souvenirs, de rêves, de pragmatisme dans ce long monologue. Tout y est décrit avec sensibilité et sincérité. La langue est peut-être un peu trop riche pour la bouche d'un enfant mais elle donne à ce texte toute sa force. C'est un livre extrêmement émouvant, c'est subtil, juste et déchirant. J'attends avec impatience ce prochain roman.
Un petit bijou à ne pas manquer …
Invité- Invité
Re: [Brami, Alma] Sans elle
c'est une histoire qui doit être bien triste mais ça me plairait de la lire
Invité- Invité
Re: [Brami, Alma] Sans elle
effectivement c'est un livre bien triste mais heureusement il n'est pas trop long et en plus il vient de paraître en poche ! En tout cas je suis contente que la critique de Nuage et la mienne vous donne envie de le lire
C'est un livre qui vaut vraiment le coup.
C'est un livre qui vaut vraiment le coup.
Invité- Invité
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