[auteurs amateurs] J'ai dix ans

J'ai dix ans



Nouvelles

175 pages

Edité par les milles univers en novembre 2012

Résumé
J’ai dix ans ! La dixième édition des « 24 heures d’Ecriture de Fleury-les-Aubrais » organisé par l’association « au Fil des Mots », a été fêtée avec fleurs et gâteau le samedi 8 septembre à La Brossette !
« J’ai dix ans » était également le thème proposé cette année pour écrire une nouvelle en 24 heures, sur place (nuit blanche facultative) ou par internet !
Vous allez découvrir tous les textes écrits (sans sélection) regroupés dans ce livre recueil.
… Dix ans déjà d’écrits produits par des amoureux des mots qui consacrent une partie de leurs loisirs à ce mode d’expression.

Mon ressenti

Avoir 10 ans, c’est la première décennie importante dans une vie. C’est aussi les premiers souvenirs marquants que l’on retient parce que nous commençons à percevoir et à comprendre une multitude d’interactions dans nos relations. C’est aussi un cap, nous commençons à quitter l’enfance. Si parfois avec beaucoup d’envie, c’est aussi avec inquiétude…
Dans ces différentes nouvelles, j’ai bien ressenti ce mécanisme : que nous reste-t-il de nos 10 ans ? Quels souvenirs ? Tristesse, mélancolie, bonheur ou regret… Car aujourd’hui lorsque les décennies se multiplient, nous savons ce que nous n’avons pas vu … Ce sont les enfants, les petits-enfants ou les arrière-petits-enfants qui viennent nous parler, nous faire vivre leurs 10 ans mais comme ils nous font revivre nos 10 ans. C’est un éternel recommencement.

J’ai été particulièrement touchée par deux nouvelles qui ont trouvé écho en moi : « aimer n’est pas jouer » et « il suffirait de presque rien ». La première précise avec tristesse et espoir, le passage de l’enfance à celui de la pré-adolescence… l’abandon pour avoir autre chose. Mais en même temps, c’est une base importante de notre personnalité, donc nous y revenons toujours. La deuxième évoque les possibles et le temps qui passe trop vite et que chacun n’a pas la même notion de ce temps. C’est une rencontre que parfois nous nous interdisons.

Les racines de notre enfance sont toujours en nous, ses bonheurs, ses joies, ses peines, ses souffrances, ce sont les premiers souvenirs de nos « petites personnes » qui viennent nous marquer autant. Nous y retournons souvent sous d’autres formes.
Mes 10 ans officiels s’éloignent d’année en année mais je garde avec vivacité à l’esprit la petite Pinky qui les soirs d’été sur l’herbe avec d’autres enfants de plus ou moins le même âge, regardait la lune. Nous étions persuadés de percevoir les astronautes sur la surface de celle-ci quand une ombre bougeait. Comme le souligne Francis Blanche et de nombreux auteurs de ce livre « la preuve que la lune est habitée, c’est qu’il y a de la lumière ! »

Merci à tous ces auteurs de m’avoir permise pendant un cours moment, de recontacter mes dix ans.
Un petit bémol, ne comprenant pas et ne lisant pas l’espagnol, je suis frustrée de ne pas avoir pu lire « la pinata » (p. 143)