[Kay, Jackie] Poussière rouge
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[Kay, Jackie] Poussière rouge
[Kay, Jackie] Poussière rouge
[Kay, Jackie]
Poussière rouge
Métaillié 17 janvier 2013
ISBN 978 2 86424 897 2
258 pages
Quatrième de couverture
Jackie Kay n’a pas la même couleur de peau que ses parents bien-aimés et formidablement généreux et sympathiques. Hantée par des images de poussière africaine et de mystérieuse infirmière des Highlands elle a la sensation inexorable d’être étrangère à elle-même.
À 27 ans elle part à la recherche de ses parents biologiques, la tête pleine des histoires que sa mère lui a racontées sur un chef africain reparti sur ses terres loin de son grand amour écossais. S’ensuit un voyage chaotique entre Lagos et Aberdeen, entre étrangeté et familiarité, entre prêche évangélique du père et début d’Alzheimer de la mère, entre fratrie et étrangers, entre surprises et émotions.
Dans ce texte pétri de chaleur, d’humour et de compassion elle découvre que son héritage va audelà des gènes et que notre paysage intérieur est aussi important que celui dans lequel nous nous déplaçons. J. Kay écrit le récit plein de vie d’une quête de la mémoire, parfois cocasse, et toujours pleine d’énergie et d’amour
Mon avis
Ce livre est une autobiographie, Jackie Kay nous parle de ses parents adoptifs qu’elle adore. C’est dans la quarantaine qu’elle fait des recherches pour retrouver ses géniteurs. Ses parents adoptifs ne lui ont jamais caché son adoption ainsi que celle de son frère. Ce récit clervoyant est un genre de recherches des racines, sans pour cela que ce soit une recherche d’identité solennelle. Une belle autobiographie romanesque avec de la poésie, des mots évocateurs, un texte lyrique écrit pour en faire une lecture aisée et parfois amusante, des personnages pour lesquelles on ressent de l’empathie, il y a même un peu de suspense, ce qui rend le récit sans fanfaronnade plus attrayant encore. Une lecture facile et agréable que je recommande. 5/5
Poussière rouge
Métaillié 17 janvier 2013
ISBN 978 2 86424 897 2
258 pages
Quatrième de couverture
Jackie Kay n’a pas la même couleur de peau que ses parents bien-aimés et formidablement généreux et sympathiques. Hantée par des images de poussière africaine et de mystérieuse infirmière des Highlands elle a la sensation inexorable d’être étrangère à elle-même.
À 27 ans elle part à la recherche de ses parents biologiques, la tête pleine des histoires que sa mère lui a racontées sur un chef africain reparti sur ses terres loin de son grand amour écossais. S’ensuit un voyage chaotique entre Lagos et Aberdeen, entre étrangeté et familiarité, entre prêche évangélique du père et début d’Alzheimer de la mère, entre fratrie et étrangers, entre surprises et émotions.
Dans ce texte pétri de chaleur, d’humour et de compassion elle découvre que son héritage va audelà des gènes et que notre paysage intérieur est aussi important que celui dans lequel nous nous déplaçons. J. Kay écrit le récit plein de vie d’une quête de la mémoire, parfois cocasse, et toujours pleine d’énergie et d’amour
Mon avis
Ce livre est une autobiographie, Jackie Kay nous parle de ses parents adoptifs qu’elle adore. C’est dans la quarantaine qu’elle fait des recherches pour retrouver ses géniteurs. Ses parents adoptifs ne lui ont jamais caché son adoption ainsi que celle de son frère. Ce récit clervoyant est un genre de recherches des racines, sans pour cela que ce soit une recherche d’identité solennelle. Une belle autobiographie romanesque avec de la poésie, des mots évocateurs, un texte lyrique écrit pour en faire une lecture aisée et parfois amusante, des personnages pour lesquelles on ressent de l’empathie, il y a même un peu de suspense, ce qui rend le récit sans fanfaronnade plus attrayant encore. Une lecture facile et agréable que je recommande. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Kay, Jackie] Poussière rouge
Merci lalyre
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Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
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Localisation : France
Emploi/loisirs : Lecture, cinéma, animaux, ....
Genre littéraire préféré : Romans contemporains ou non, policiers/thrillers, un peu tout. Pas de BD
Date d'inscription : 12/04/2012
Re: [Kay, Jackie] Poussière rouge
Merci pour cette présentation Lalyre !
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Kay, Jackie] Poussière rouge
Je suis en train de le lire, je reviendrai dans la semaine pour mon avis.
Invité- Invité
Re: [Kay, Jackie] Poussière rouge
Merci Lalyre!
chocolette- Grand sage du forum
-
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Genre littéraire préféré : Policier et un peu de tout...pas de SF!
Date d'inscription : 13/05/2011
Re: [Kay, Jackie] Poussière rouge
Mon avis :
Le livre de Jackie Kay tient davantage du document autobiographique que du roman. Jackie Kay a été adoptée à sa naissance par un couple écossais de Glasgow. Cette adoption est à la fois une chance pour l'enfant et pour les parents. Élevée avec un frère lui aussi adopté, elle subit dès sa jeunesse les griefs racistes de ses camarades d'école.
Sa mère adoptive lui a souvent parlé de ses parents biologiques et toutes les deux se sont échafaudées une belle histoire.
Lorsqu'elle rencontre sa vraie mère, elle découvre une femme fragile qui a refait sa vie, a quatre enfants et ne souhaite pas vraiment l'intégrer dans sa nouvelle vie.
" Je crois que je pleurais la mère imaginaire que j'avais entretenue dans ma tête."
Ce n'est que seize ans plus tard qu'elle retrouvera la trace de son père au Nigeria. Après une première rencontre très particulière, elle se réjouit d'avoir enfin pu reconstituer le puzzle de sa vie. Toutefois, rien n'est simple car en Afrique aussi elle est perçue comme une étrangère ce qui est la dure réalité des métis. De plus, son père refuse aussi d'aller plus loin avec elle et de la présenter à sa nouvelle famille.
Le thème de l'adoption est particulièrement bien évoqué puisque l'auteur en balaie les différentes facettes avec les points de vue de l'enfant, des parents adoptifs et de l'ensemble de la famille des parents biologiques. La quête des racines, les rencontres, les réactions des parents adoptifs sont particulièrement émouvantes.
L'auteure évoque son passé avec beaucoup de sincérité sans juger qui que ce soit. Son seul désir est de reconstituer les différents morceaux de sa vie, savoir d'où elle vient, connaître le village de son père, la famille de sa mère, le détail de cette rencontre qui l'a fait naître.
Le récit est assez déstructuré avec des allers retours entre les différentes rencontres et des passages sur l'enfance de Jackie. Elle nous fait vivre les espoirs, les déceptions, la force du soutien de sa famille et de ses amis. Le ton est juste et sincère et l'auteure nous fait découvrir plusieurs mentalités ( Écosse, Nigeria) et suscite une vraie réflexion sur la difficulté d'être différent.
Le livre de Jackie Kay tient davantage du document autobiographique que du roman. Jackie Kay a été adoptée à sa naissance par un couple écossais de Glasgow. Cette adoption est à la fois une chance pour l'enfant et pour les parents. Élevée avec un frère lui aussi adopté, elle subit dès sa jeunesse les griefs racistes de ses camarades d'école.
Sa mère adoptive lui a souvent parlé de ses parents biologiques et toutes les deux se sont échafaudées une belle histoire.
Lorsqu'elle rencontre sa vraie mère, elle découvre une femme fragile qui a refait sa vie, a quatre enfants et ne souhaite pas vraiment l'intégrer dans sa nouvelle vie.
" Je crois que je pleurais la mère imaginaire que j'avais entretenue dans ma tête."
Ce n'est que seize ans plus tard qu'elle retrouvera la trace de son père au Nigeria. Après une première rencontre très particulière, elle se réjouit d'avoir enfin pu reconstituer le puzzle de sa vie. Toutefois, rien n'est simple car en Afrique aussi elle est perçue comme une étrangère ce qui est la dure réalité des métis. De plus, son père refuse aussi d'aller plus loin avec elle et de la présenter à sa nouvelle famille.
Le thème de l'adoption est particulièrement bien évoqué puisque l'auteur en balaie les différentes facettes avec les points de vue de l'enfant, des parents adoptifs et de l'ensemble de la famille des parents biologiques. La quête des racines, les rencontres, les réactions des parents adoptifs sont particulièrement émouvantes.
L'auteure évoque son passé avec beaucoup de sincérité sans juger qui que ce soit. Son seul désir est de reconstituer les différents morceaux de sa vie, savoir d'où elle vient, connaître le village de son père, la famille de sa mère, le détail de cette rencontre qui l'a fait naître.
Le récit est assez déstructuré avec des allers retours entre les différentes rencontres et des passages sur l'enfance de Jackie. Elle nous fait vivre les espoirs, les déceptions, la force du soutien de sa famille et de ses amis. Le ton est juste et sincère et l'auteure nous fait découvrir plusieurs mentalités ( Écosse, Nigeria) et suscite une vraie réflexion sur la difficulté d'être différent.
Invité- Invité
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