[Salem, Carlos] Je reste roi d'Espagne
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et vous ?
[Salem, Carlos] Je reste roi d'Espagne
ACTES SUD Actes noirs Septembre 2011 400 pages
traduit de l'espagnol par : Danielle SCHRAMM ISBN 978-2-7427-9750-9
22,40€
J'avais beaucoup aimé Nager sans se mouiller du même auteur (sur le site) et j'étais ravie de trouver je reste roi d'Espagne dans les rayons de la médiathèque
Ce dernier ne semble pas avoir été souvent emprunté, la faute à la 4éme de couv' (je la relègue à la fin de ce billet) peu alléchante car trop bavarde ? le dessin de la couverture (un squelette déguisé en mariachi grattant une guitare au manche tête-de-mort (pas joli, voire un peu ridicule c'est vrai) ?
Mais ne vous arrêtez pas à l'extérieur du livre, à l'intérieur un BON roman classé dans les polars mais qui est bien plus que çà
On y retrouve Txema ex-inspecteur de police devenu détective privé. Nous avions fait sa connaissance dans Nager sans se mouiller … Juan et lui avaient aimé la même femme, Claudia assassinée il y a 5 ans.
Txema est sollicité pour retrouver le roi d'Espagne (rien que çà !) disparu en laissant un mystérieux billet.
La relation entre eux deux, les improbables aventures et les rencontres presque surréalistes me font un peu penser à Tarantino …avec un rien de Vian, un peu de Cervantès !
C'est burlesque, poignant, délirant
Mais il y a surtout, et c'est ce qui rend le roman si attachant, beaucoup sensibilité et de pudeur à dire ses sentiments :
…. Si nous avions été de vrais amis, je serais venu te voir pour te raconter que je suis un homme brisé, que l'obscurité me fait peur ….
Txema a connu la peur de mourir sous les coups, Terreur qui vient l'envahir et le paralyse. Il nous la décrit sans honte.
C'est un roman sur la perte et la quête, sur l'amitié, la confiance et la suspicion
3 parties, j'ai un peu moins aimé la dernière …mais ce roman reste un de ceux dont on se souvient
Quatrième de couverture
Quelques semaines avant Noël, le roi d'Espagne disparaît, laissant derrière lui un mot dont personne ne comprend le sens : "Je vais chercher le petit garçon. Je reviendrai quand je l'aurai retrouvé. Ou pas. Joyeux Noël." Tout effort pour retrouver sa trace s'avère vain et l'on fait appel, en dernier recours, à un ex-flic, le détective Arregui, qui lui a sauvé la vie par le passé et qui, pour résoudre les cas qui se présentent à lui, doit chercher l'inspiration dans les cabines vidéo des sex-shops. Poursuivi par son propre spleen, par des policiers corrompus et par les hommes de main d'un puissant personnage surnommé "le Chasseur", Arregui se perd dans une Espagne arriérée, située à quelques encablures seulement des grandes routes, traversée par des personnages aussi étranges qu'un voyant rétroviseur qui ne peut deviner que le passé, un chef d'orchestre ayant perdu la symphonie censée guérir tous les chagrins ou un roi déguisé en hippie et persuadé de vivre un film d'aventures. Pour revenir à Madrid, ils devront franchir une rivière dont personne ne se rappelle le nom et accepter "que les canards puissent canarder les fusils". Avec humour et mélancolie, Carlos Salem construit un road-movie ébouriffant bercé par le rythme doux et mortel d'une ranchera mexicaine.
traduit de l'espagnol par : Danielle SCHRAMM ISBN 978-2-7427-9750-9
22,40€
J'avais beaucoup aimé Nager sans se mouiller du même auteur (sur le site) et j'étais ravie de trouver je reste roi d'Espagne dans les rayons de la médiathèque
Ce dernier ne semble pas avoir été souvent emprunté, la faute à la 4éme de couv' (je la relègue à la fin de ce billet) peu alléchante car trop bavarde ? le dessin de la couverture (un squelette déguisé en mariachi grattant une guitare au manche tête-de-mort (pas joli, voire un peu ridicule c'est vrai) ?
Mais ne vous arrêtez pas à l'extérieur du livre, à l'intérieur un BON roman classé dans les polars mais qui est bien plus que çà
On y retrouve Txema ex-inspecteur de police devenu détective privé. Nous avions fait sa connaissance dans Nager sans se mouiller … Juan et lui avaient aimé la même femme, Claudia assassinée il y a 5 ans.
Txema est sollicité pour retrouver le roi d'Espagne (rien que çà !) disparu en laissant un mystérieux billet.
La relation entre eux deux, les improbables aventures et les rencontres presque surréalistes me font un peu penser à Tarantino …avec un rien de Vian, un peu de Cervantès !
C'est burlesque, poignant, délirant
Mais il y a surtout, et c'est ce qui rend le roman si attachant, beaucoup sensibilité et de pudeur à dire ses sentiments :
…. Si nous avions été de vrais amis, je serais venu te voir pour te raconter que je suis un homme brisé, que l'obscurité me fait peur ….
Txema a connu la peur de mourir sous les coups, Terreur qui vient l'envahir et le paralyse. Il nous la décrit sans honte.
C'est un roman sur la perte et la quête, sur l'amitié, la confiance et la suspicion
3 parties, j'ai un peu moins aimé la dernière …mais ce roman reste un de ceux dont on se souvient
Quatrième de couverture
Quelques semaines avant Noël, le roi d'Espagne disparaît, laissant derrière lui un mot dont personne ne comprend le sens : "Je vais chercher le petit garçon. Je reviendrai quand je l'aurai retrouvé. Ou pas. Joyeux Noël." Tout effort pour retrouver sa trace s'avère vain et l'on fait appel, en dernier recours, à un ex-flic, le détective Arregui, qui lui a sauvé la vie par le passé et qui, pour résoudre les cas qui se présentent à lui, doit chercher l'inspiration dans les cabines vidéo des sex-shops. Poursuivi par son propre spleen, par des policiers corrompus et par les hommes de main d'un puissant personnage surnommé "le Chasseur", Arregui se perd dans une Espagne arriérée, située à quelques encablures seulement des grandes routes, traversée par des personnages aussi étranges qu'un voyant rétroviseur qui ne peut deviner que le passé, un chef d'orchestre ayant perdu la symphonie censée guérir tous les chagrins ou un roi déguisé en hippie et persuadé de vivre un film d'aventures. Pour revenir à Madrid, ils devront franchir une rivière dont personne ne se rappelle le nom et accepter "que les canards puissent canarder les fusils". Avec humour et mélancolie, Carlos Salem construit un road-movie ébouriffant bercé par le rythme doux et mortel d'une ranchera mexicaine.
Dernière édition par la grande astrance le Jeu 14 Fév 2013 - 21:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Salem, Carlos] Je reste roi d'Espagne
merci La grande astrance pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
-
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Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Salem, Carlos] Je reste roi d'Espagne
Merci la grande astrance pour cette présentation.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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