[Anton, Gill] L'ultime secret
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AVEZ-VOUS APPRECIE CE ROMAN ?
[Anton, Gill] L'ultime secret
L’Ultime secret. (Titre original : The Sacred Scroll). GILL Anton. Traduit par Martine
DESOILLE
Paris. 2012. City Editions. 479 p. Date de parution : 24/10/2012
(LP521)
Résumé de l’éditeur :
Constantinople, an de grâce 1204. La ville est rasée par les Croisés, les rues inondées de sang. 2012, dans un quartier d'Istanbul une équipe d'archéologues découvre le tombeau d'Enrico Dandolo, le chef de la Quatrième Croisade qui entretenait des liens étroits avec les Templiers. Quelques jours plus tard, l'équipe disparaît sans laisser de traces. Tout ce qui reste dans le tombeau saccagé, c'est une étrange clé gravée d'un mystérieux code.
Jack Marlow et Laura Graves tentent de trouver un sens à cette disparition. Ils se retrouvent bientôt engagés dans un combat à mort contre des adversaires dont l'origine remonte aux Croisades. Depuis des centaines d'années, l'ultime secret des Templiers déchaîne les plus meurtrières convoitises...
Anton Gill, diplômé de Cambridge, est l'auteur de dizaines d'ouvrages, essentiellement des thrillers historiques. Ses livres connaissent un immense succès dans le monde entier.
Mon avis (Février 2013) :
Je découvre cet auteur britannique, dont j’apprends qu’il a rédigé déjà une vingtaine de livres. Présenté comme « un grand thriller historique par un maître du genre », je me précipite donc à la lecture de ce roman qui nous entraîne dans les dédales d’Istanbul. La magie a opéré, puisqu’Anton Gil mène subtilement ce triller historique nous entrainant tantôt dans les pas de la Sérénissime Venise et de l’une des familles patriciennes les plus fascinantes, les Dandolo, tantôt dans l’enquête haletante menée aujourd’hui à Istanbul après la disparition d’archéologues. Ces derniers auraient-ils percé le précieux secret qu’Enrico Dandolo a entrainé dans sa tombe ? Jack Marlow et Laura Graves vont se lancer dans cette quête d’un autre âge. Vous l’aurez compris on erre ici entre Constantinople, Venise et Istanbul. Comment cette ville turque a pu au cours des siècles conserver un secret aussi bien gardé que celui-ci, si ce n’est par l’entremise des Templiers.
L’histoire est originale certes mais je reste néanmoins sur ma faim quant à la véracité de tous les faits cités. Anton Gill s’attarde longuement (trop peut-être) lorsqu’il s’agit de décrire le doge vénitien, nous emmenant à la découverte même de son âme et passant trop vite sur certains épisodes certes moins essentiels pour le récit mais tout aussi captivants. Le moine Leporo, gravitant sans cesse autour de ce fin stratège, cache-t-il si bien son jeu qu’il faille attendre les derniers chapitres du roman pour comprendre ses intentions originelles ?
L’écriture est fluide et l’auteur parvient à nous garder éveillé, même si (contrairement à bon nombre de romans historiques ce récit de multiplie pas les rebondissements à chaque chapitre…Du reste je suis en train de lire le dernier opus de Cotton Malone..mon avis dans quelques jours) le rythme n’est pas frénétique, mais les personnages manquent, à mon avis, de consistance et d’épaisseur. On n’est pas tenté de s’en rapprocher au point de leur ressembler.
Selon moi le roman est prometteur, pouvant augurer d’autres récits de la même veine mais sans les erreurs de celui-ci et il me faudra alors suivre cet auteur mais aussi (et surtout) découvrir les écrits précédents.
On le termine volontiers et je dois avouer que j’ai dû consulter, à plusieurs reprises, quelques-uns de mes essais historiques pour comprendre ce que voulait dire l’auteur. Ne vous méprenez pas, à mon avis cela est un excellent signe, attestant que l’auteur s’est réellement creusé les méninges et que pour ne rien perdre du fil de son récit, je cherche alors à comprendre chaque argument avancé.
Un livre que je vous conseille donc même si je ne le place pas en tête de liste. Je me suis laissé guider par quelques lignes découvertes dans un magazine littéraire et je ne regrette pas mon choix mais je ne suis pas certain qu’il ait figuré sur ma L.A.L. si j’avais su ce que je sais aujourd’hui.
Plus que moyen mais moins que captivant, ce roman reste un bon moment à passer pour se perdre dans les ruelles (passées et actuelles) de la mythique cité de Sainte Sophie. Philosophe, Jack Marlow, lorsqu’il fait le parallèle entre notre civilisation et celle des romains quelques 2.000 ans plus tôt (p.313)
« Le processus de l’inexorable invasion avait déjà commencé. La colonisation des privilégiés par les peuples affamés. Le mouvement balancier de l’histoire ».
DESOILLE
Paris. 2012. City Editions. 479 p. Date de parution : 24/10/2012
(LP521)
Résumé de l’éditeur :
Constantinople, an de grâce 1204. La ville est rasée par les Croisés, les rues inondées de sang. 2012, dans un quartier d'Istanbul une équipe d'archéologues découvre le tombeau d'Enrico Dandolo, le chef de la Quatrième Croisade qui entretenait des liens étroits avec les Templiers. Quelques jours plus tard, l'équipe disparaît sans laisser de traces. Tout ce qui reste dans le tombeau saccagé, c'est une étrange clé gravée d'un mystérieux code.
Jack Marlow et Laura Graves tentent de trouver un sens à cette disparition. Ils se retrouvent bientôt engagés dans un combat à mort contre des adversaires dont l'origine remonte aux Croisades. Depuis des centaines d'années, l'ultime secret des Templiers déchaîne les plus meurtrières convoitises...
Anton Gill, diplômé de Cambridge, est l'auteur de dizaines d'ouvrages, essentiellement des thrillers historiques. Ses livres connaissent un immense succès dans le monde entier.
Mon avis (Février 2013) :
Je découvre cet auteur britannique, dont j’apprends qu’il a rédigé déjà une vingtaine de livres. Présenté comme « un grand thriller historique par un maître du genre », je me précipite donc à la lecture de ce roman qui nous entraîne dans les dédales d’Istanbul. La magie a opéré, puisqu’Anton Gil mène subtilement ce triller historique nous entrainant tantôt dans les pas de la Sérénissime Venise et de l’une des familles patriciennes les plus fascinantes, les Dandolo, tantôt dans l’enquête haletante menée aujourd’hui à Istanbul après la disparition d’archéologues. Ces derniers auraient-ils percé le précieux secret qu’Enrico Dandolo a entrainé dans sa tombe ? Jack Marlow et Laura Graves vont se lancer dans cette quête d’un autre âge. Vous l’aurez compris on erre ici entre Constantinople, Venise et Istanbul. Comment cette ville turque a pu au cours des siècles conserver un secret aussi bien gardé que celui-ci, si ce n’est par l’entremise des Templiers.
L’histoire est originale certes mais je reste néanmoins sur ma faim quant à la véracité de tous les faits cités. Anton Gill s’attarde longuement (trop peut-être) lorsqu’il s’agit de décrire le doge vénitien, nous emmenant à la découverte même de son âme et passant trop vite sur certains épisodes certes moins essentiels pour le récit mais tout aussi captivants. Le moine Leporo, gravitant sans cesse autour de ce fin stratège, cache-t-il si bien son jeu qu’il faille attendre les derniers chapitres du roman pour comprendre ses intentions originelles ?
L’écriture est fluide et l’auteur parvient à nous garder éveillé, même si (contrairement à bon nombre de romans historiques ce récit de multiplie pas les rebondissements à chaque chapitre…Du reste je suis en train de lire le dernier opus de Cotton Malone..mon avis dans quelques jours) le rythme n’est pas frénétique, mais les personnages manquent, à mon avis, de consistance et d’épaisseur. On n’est pas tenté de s’en rapprocher au point de leur ressembler.
Selon moi le roman est prometteur, pouvant augurer d’autres récits de la même veine mais sans les erreurs de celui-ci et il me faudra alors suivre cet auteur mais aussi (et surtout) découvrir les écrits précédents.
On le termine volontiers et je dois avouer que j’ai dû consulter, à plusieurs reprises, quelques-uns de mes essais historiques pour comprendre ce que voulait dire l’auteur. Ne vous méprenez pas, à mon avis cela est un excellent signe, attestant que l’auteur s’est réellement creusé les méninges et que pour ne rien perdre du fil de son récit, je cherche alors à comprendre chaque argument avancé.
Un livre que je vous conseille donc même si je ne le place pas en tête de liste. Je me suis laissé guider par quelques lignes découvertes dans un magazine littéraire et je ne regrette pas mon choix mais je ne suis pas certain qu’il ait figuré sur ma L.A.L. si j’avais su ce que je sais aujourd’hui.
Plus que moyen mais moins que captivant, ce roman reste un bon moment à passer pour se perdre dans les ruelles (passées et actuelles) de la mythique cité de Sainte Sophie. Philosophe, Jack Marlow, lorsqu’il fait le parallèle entre notre civilisation et celle des romains quelques 2.000 ans plus tôt (p.313)
« Le processus de l’inexorable invasion avait déjà commencé. La colonisation des privilégiés par les peuples affamés. Le mouvement balancier de l’histoire ».
Re: [Anton, Gill] L'ultime secret
Déplacé en policiers/ thrillers
, Eric. J'en ai pas mal dans ma Pal autour des Templiers et j'avoue que je me lasse un peu mais pourquoi pas, à l'occasion
, Eric. J'en ai pas mal dans ma Pal autour des Templiers et j'avoue que je me lasse un peu mais pourquoi pas, à l'occasion
Invité- Invité
Re: [Anton, Gill] L'ultime secret
Merci pour cette présentation Eric.
Sharon- Modérateur
-
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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