[Félix, Pierre Marcel] La trajectoire du point

Commençons par remercier l’éditeur Mon Petit Editeur, qui m’a permis de découvrir ce livre original sous bien des aspects. Dédoublement de personnalité ou féérie et enchantement de la création littéraire, l’histoire en elle-même est inclassable. Ni à proprement parler un thriller ou policier ni même une étude psychologique, le roman nous entraîne dans des univers parallèles sans jamais tomber dans la tentation de la 4ème dimension. L’approche est originale mais reconnaissons, qu’il faut accrocher ce qui, tuons le suspens dans l’œuf, n’a pas été mon cas, loin de là.
Difficile dans ces cas-là de suivre l’auteur où il souhaite nous emmener. Je qualifierai ainsi l’univers non pas de décalé mais d’incompréhensible notamment lorsque le dédoublement s’accélère. Mélange des styles, des genres, l’auteur ne maitrise pas, à mon avis, un tel mélange des genres.

Sans être fluide ou pompeux, le style de l’auteur varie en fonction des évènements, de l’ambiance dégagée laissant poindre (ne retirons pas cela à l’ouvrage) une pointe d’humour facilement perfectible, comme lorsque l’une des héroïnes de l’histoire s’exclame :

« A l’heure dite, pimpante comme un camion publicitaire, je fais vibrer d’aise sa sonnette. »

Inutile d’aller plus loin donc, puisque tout, dans mon avis, vous poussera à éviter d’entamer la lecture de cet ouvrage, alors que je ne doute pas que certains d’entre-vous pourront se passionner pour une telle expérimentation. N’hésitez pas alors à nous le faire savoir et à nous communiquer votre avis….