[French, Tana] La maison des absents
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[French, Tana] La maison des absents
[French, Tana] La maison des absents
[French, Tana]
La maison des absents
Calman-Lévy 20 mars 2013
ISBN 978 2 7021 4492 3
508 pages
Quatrième de couverture
The Washington Post Broken Harbour, un lotissement fantôme à quelques encablures de Dublin : pas tout à fait terminé, pas tout à fait habité, une espèce de chantier laissé à l’abandon. Deux enfants et leur père sont morts. La mère est en soins intensifs. Mike Kennedy se voit attribuer l’affaire parce qu’il est l’as de la brigade criminelle. Et de prime abord, ça ne fait pas un pli : Patrick Spain, victime de la crise, a poignardé ses enfants, tenté de supprimer sa femme Jenny puis retourné l’arme contre lui. Mais trop d’incohérences s’accumulent, et les preuves pointent dans deux directions. Le plus étrange, c’est que cette enquête, censée se résoudre d’elle-même, rouvre chez sa sœur et lui une plaie ancienne : le drame survenu dans leur famille, un été, vingt ans plus tôt, au bord des falaises de Broken Harbour, « quand quelques jours au bord de la mer d’Irlande dans une caravane de location suffisaient à faire de nous des princes »… Dans ce roman emblématique de l’Irlande des années de crise, salué de toutes parts comme son meilleur livre à ce jour, Tana French déploie tout son art du suspense pour raconter le naufrage d’une famille et d’un pays tout entier.
Petite Chronique et avis
Voici un très bon polar avec pour toile de fond, l’Irlande de la crise des années 2010 nous apprenant l’histoire de cette famille assassinée dont seul Jenny, survivante et gravement blessée est transportée à l’hôpital. Mais comment le bonheur de cette famille est-il devenu un cauchemar ? Car ils étaient heureux, le couple très amoureux et leurs deux enfants adorables, ils avaient acheté une maison en bord de mer ou devait s’ériger un quartier magnifique avec piscine, salle de jeux et commerce, mais le promoteur a disparu. Il n’empêche que tout va bien jusqu’au jour ou Patrick perd son emploi, peu à peu il devient dépressif, il fait une fixation sur une bête qui hante le grenier. Mais serait-ce une raison pour tuer ses enfants ? Cela l’inspecteur Mickey… et son adjoint Ricchie vont essayer d’éclaircir l’affaire, ce qui ne sera guère facile car d’autres personnages viennent s’ajouter à l’histoire, il y a Fiona, la sœur de Jenny, célibataire qui laisse deviner sa jalousie, Connor un ami de jeunesse, toujours amoureux de Jenny, il est le parrain de la petite Emma assassiné mais cet homme a un comportement assez bizarre. Bref de quoi occuper Mickey qui a une jeune sœur perturbée depuis le suicide de sa mère et Ricchie, son adjoint en qui il avait toute confiance. L’auteur au-delà des crimes et de l’enquête nous raconte les lotissements immobiliers fantômes ressemblant à un désert, ou des familles modestes ont investi le peu d’argent qu’elles avaient, sombrant dans la solitude et le désespoir J’ai été impressionnée par la tragédie de cette famille et les aspects du travail des policiers, Malgré quelques descriptions un peu longues dans les cinquante premières pages, c’est un livre que je recommande car le drame de la famille Spain ne peut laisser indifférent…
La maison des absents
Calman-Lévy 20 mars 2013
ISBN 978 2 7021 4492 3
508 pages
Quatrième de couverture
The Washington Post Broken Harbour, un lotissement fantôme à quelques encablures de Dublin : pas tout à fait terminé, pas tout à fait habité, une espèce de chantier laissé à l’abandon. Deux enfants et leur père sont morts. La mère est en soins intensifs. Mike Kennedy se voit attribuer l’affaire parce qu’il est l’as de la brigade criminelle. Et de prime abord, ça ne fait pas un pli : Patrick Spain, victime de la crise, a poignardé ses enfants, tenté de supprimer sa femme Jenny puis retourné l’arme contre lui. Mais trop d’incohérences s’accumulent, et les preuves pointent dans deux directions. Le plus étrange, c’est que cette enquête, censée se résoudre d’elle-même, rouvre chez sa sœur et lui une plaie ancienne : le drame survenu dans leur famille, un été, vingt ans plus tôt, au bord des falaises de Broken Harbour, « quand quelques jours au bord de la mer d’Irlande dans une caravane de location suffisaient à faire de nous des princes »… Dans ce roman emblématique de l’Irlande des années de crise, salué de toutes parts comme son meilleur livre à ce jour, Tana French déploie tout son art du suspense pour raconter le naufrage d’une famille et d’un pays tout entier.
Petite Chronique et avis
Voici un très bon polar avec pour toile de fond, l’Irlande de la crise des années 2010 nous apprenant l’histoire de cette famille assassinée dont seul Jenny, survivante et gravement blessée est transportée à l’hôpital. Mais comment le bonheur de cette famille est-il devenu un cauchemar ? Car ils étaient heureux, le couple très amoureux et leurs deux enfants adorables, ils avaient acheté une maison en bord de mer ou devait s’ériger un quartier magnifique avec piscine, salle de jeux et commerce, mais le promoteur a disparu. Il n’empêche que tout va bien jusqu’au jour ou Patrick perd son emploi, peu à peu il devient dépressif, il fait une fixation sur une bête qui hante le grenier. Mais serait-ce une raison pour tuer ses enfants ? Cela l’inspecteur Mickey… et son adjoint Ricchie vont essayer d’éclaircir l’affaire, ce qui ne sera guère facile car d’autres personnages viennent s’ajouter à l’histoire, il y a Fiona, la sœur de Jenny, célibataire qui laisse deviner sa jalousie, Connor un ami de jeunesse, toujours amoureux de Jenny, il est le parrain de la petite Emma assassiné mais cet homme a un comportement assez bizarre. Bref de quoi occuper Mickey qui a une jeune sœur perturbée depuis le suicide de sa mère et Ricchie, son adjoint en qui il avait toute confiance. L’auteur au-delà des crimes et de l’enquête nous raconte les lotissements immobiliers fantômes ressemblant à un désert, ou des familles modestes ont investi le peu d’argent qu’elles avaient, sombrant dans la solitude et le désespoir J’ai été impressionnée par la tragédie de cette famille et les aspects du travail des policiers, Malgré quelques descriptions un peu longues dans les cinquante premières pages, c’est un livre que je recommande car le drame de la famille Spain ne peut laisser indifférent…
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [French, Tana] La maison des absents
Merci pour cette critique lalyre
lili78- Grand sage du forum
-
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Localisation : chez moi
Emploi/loisirs : Bibliothécaire / lecture, cuisine, jardinage, balades
Genre littéraire préféré : un peu de tout suivant mes humeurs
Date d'inscription : 14/10/2011
Re: [French, Tana] La maison des absents
Merci pour ta critique Lalyre. Dès que l'action se passe dans un pays froid ça m'intéresse, allez comprendre pourquoi
Invité- Invité
Re: [French, Tana] La maison des absents
Merci de votre passage
lalyre- Grand sage du forum
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Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [French, Tana] La maison des absents
je viens de le lire ...
ce roman laisse un gout un peu amer :
à travers l'enquête on suit la lente et inexorable descente aux enfers de cette famille. Il aurait suffi de peu pour que cela se passe autrement, mais voilà Jenny se tait, dissimule les difficultés de sa famille, les autres savent plus ou moins mais n'osent pas ou sont indifférents
En parallèle , la famille de 'enquêteur : là aussi la dépression de leur mère a été cachée, les proches n'ont pas vu ou voulu voir la psychose infantile de la sœur qui devient ingérable à l'âge adulte...
On se dit alors qu'il faut être à l'écoute des autres et oser parler !
On suit aussi le travail minutieux des policiers, leurs prises de position, leurs petits arrangements ...
C'est un peu trop long par moment
A lire les jours ensoleillés au risque de déprimer aussi
ce roman laisse un gout un peu amer :
à travers l'enquête on suit la lente et inexorable descente aux enfers de cette famille. Il aurait suffi de peu pour que cela se passe autrement, mais voilà Jenny se tait, dissimule les difficultés de sa famille, les autres savent plus ou moins mais n'osent pas ou sont indifférents
En parallèle , la famille de 'enquêteur : là aussi la dépression de leur mère a été cachée, les proches n'ont pas vu ou voulu voir la psychose infantile de la sœur qui devient ingérable à l'âge adulte...
On se dit alors qu'il faut être à l'écoute des autres et oser parler !
On suit aussi le travail minutieux des policiers, leurs prises de position, leurs petits arrangements ...
C'est un peu trop long par moment
A lire les jours ensoleillés au risque de déprimer aussi
Invité- Invité
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