[Férey, Caryl] Haka
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Et pour vous ?
[Férey, Caryl] Haka
Caryl Férey
Haka
Policier
1ère Parution 1998 Editions Baleine
Edition présentée : Folio Gallimard 2003
435 pages
ISBN 978-2-07-042593-8
Quatrième de couverture :
D’origine maorie, Jack Fitzgerald est entré dans la police d’Auckland après que sa fille et sa femme eurent mystérieusement disparu sur l’île du Sud en Nouvelle Zélande. Pas la moindre trace. Juste la voiture retrouvée vide et le souvenir d’un dernier geste de la main, d’un sourire radieux…
Vingt-cinq années ont passé. Jack est devenu un solitaire rapide à la détente, un impitoyable incorruptible « en désespoir stationnaire ». La découverte sur une plage du cadavre d’une jeune fille au sexe scalpé ravive l’enfer des supputations et des hypothèses exacerbées par le chagrin. Secondé par une jeune et brillante criminologue, Jack devant les meurtres qui s’accumulent, mènera l’enquête jusqu’au chaos final…
Mon avis :
Voilà un moment que je ne parvenais pas à venir vous donner mes impressions de lectures, manque de temps, …J’en manque encore mais je ne pouvais pas ne pas vous parler ce titre qui m’a mis une claque !
Est-ce l’intrigue ? Le corps d’une jeune femme dont on a scalpé le sexe est retrouvé sur une plage. L’enquête conduira un couple de policiers dépareillés, Jack Fitzgerald et Ann Waitura une jeune « profileuse », vers des endroits peu recommandables à la rencontre de personnages déjantés à la poursuite d’un esprit malade.
Le cadre de l’histoire ? la Nouvelle-Zélande avec ses paysages sauvages où différentes ethnies se côtoient traînant leur haine, leur histoire, leurs rites ancestraux.
Le personnage principal ? Jack Fitzgerald un homme bourru à moitié maorie, torturé, endolori par une vie peu clémente. La perte de deux êtres chers qu’il ne cesse de chercher dans chacune de ses enquêtes. Un homme qui n’a plus rien à perdre et dont la vie n’a plus aucune valeur à ses yeux.
L’écriture de Caryl Férey ? Comment cet auteur parvient-il à écrire de façon aussi puissante avec une espèce de poésie déchirée, désossée, abrupte et pourtant si mélancolique, si belle.
C’est un roman de « mec », âme sensible s’abstenir, certaines scènes sont décrites sans fioritures, le lecteur n’a qu’à s’adapter s’il veut poursuivre sa lecture, une atmosphère glauque et froide dans laquelle on pourrait avoir du mal à rentrer mais une fois dedans impossible de détourner son attention…On tient le tueur à bout portant …et pourtant…
Roman de « mec », mais roman noir d’une sensibilité exacerbée qui délaisse catégoriquement l’optimisme et toute tentative de » happy end ». Un roman d’une grande qualité dans l’écriture atypique, la construction est perfide et l'intrigue qui tient parfaitement la route vous emmène là où vous ne pensiez pas aller.
Le tout en fait un une lecture originale, qui peut mettre mal à l’aise par moment mais on ne peut s’empêcher d’apprécier le style de l’auteur peu commun.
Les premières lignes pour vous permettre d’apprécier ce style :
« Naturellement. C’est forcément une chose vomie mille fois qui lui tordait le ventre. Et chaque matin, Jack Fitzgerald pouvait mesurer l’ampleur du chaos ; une partie d’infini qu’aucun stratagème mathématique ne comblerait jamais. Il l’avait juré ».
Sa famille avait disparu. Depuis Jack allait se réfugier dans la chambre isolée au fond du couloir, celle de la gamine. Il n’en ressortait qu’à l’aube, moribond, sans larmes, à moitié fou….. »
D’origine maorie, Jack Fitzgerald est entré dans la police d’Auckland après que sa fille et sa femme eurent mystérieusement disparu sur l’île du Sud en Nouvelle Zélande. Pas la moindre trace. Juste la voiture retrouvée vide et le souvenir d’un dernier geste de la main, d’un sourire radieux…
Vingt-cinq années ont passé. Jack est devenu un solitaire rapide à la détente, un impitoyable incorruptible « en désespoir stationnaire ». La découverte sur une plage du cadavre d’une jeune fille au sexe scalpé ravive l’enfer des supputations et des hypothèses exacerbées par le chagrin. Secondé par une jeune et brillante criminologue, Jack devant les meurtres qui s’accumulent, mènera l’enquête jusqu’au chaos final…
Mon avis :
Voilà un moment que je ne parvenais pas à venir vous donner mes impressions de lectures, manque de temps, …J’en manque encore mais je ne pouvais pas ne pas vous parler ce titre qui m’a mis une claque !
Est-ce l’intrigue ? Le corps d’une jeune femme dont on a scalpé le sexe est retrouvé sur une plage. L’enquête conduira un couple de policiers dépareillés, Jack Fitzgerald et Ann Waitura une jeune « profileuse », vers des endroits peu recommandables à la rencontre de personnages déjantés à la poursuite d’un esprit malade.
Le cadre de l’histoire ? la Nouvelle-Zélande avec ses paysages sauvages où différentes ethnies se côtoient traînant leur haine, leur histoire, leurs rites ancestraux.
Le personnage principal ? Jack Fitzgerald un homme bourru à moitié maorie, torturé, endolori par une vie peu clémente. La perte de deux êtres chers qu’il ne cesse de chercher dans chacune de ses enquêtes. Un homme qui n’a plus rien à perdre et dont la vie n’a plus aucune valeur à ses yeux.
L’écriture de Caryl Férey ? Comment cet auteur parvient-il à écrire de façon aussi puissante avec une espèce de poésie déchirée, désossée, abrupte et pourtant si mélancolique, si belle.
C’est un roman de « mec », âme sensible s’abstenir, certaines scènes sont décrites sans fioritures, le lecteur n’a qu’à s’adapter s’il veut poursuivre sa lecture, une atmosphère glauque et froide dans laquelle on pourrait avoir du mal à rentrer mais une fois dedans impossible de détourner son attention…On tient le tueur à bout portant …et pourtant…
Roman de « mec », mais roman noir d’une sensibilité exacerbée qui délaisse catégoriquement l’optimisme et toute tentative de » happy end ». Un roman d’une grande qualité dans l’écriture atypique, la construction est perfide et l'intrigue qui tient parfaitement la route vous emmène là où vous ne pensiez pas aller.
Le tout en fait un une lecture originale, qui peut mettre mal à l’aise par moment mais on ne peut s’empêcher d’apprécier le style de l’auteur peu commun.
Les premières lignes pour vous permettre d’apprécier ce style :
« Naturellement. C’est forcément une chose vomie mille fois qui lui tordait le ventre. Et chaque matin, Jack Fitzgerald pouvait mesurer l’ampleur du chaos ; une partie d’infini qu’aucun stratagème mathématique ne comblerait jamais. Il l’avait juré ».
Sa famille avait disparu. Depuis Jack allait se réfugier dans la chambre isolée au fond du couloir, celle de la gamine. Il n’en ressortait qu’à l’aube, moribond, sans larmes, à moitié fou….. »
Sara2a- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Thrillers, fantastiques et un peu de tout ce qui peut me tomber sous les yeux .
Date d'inscription : 24/01/2010
Re: [Férey, Caryl] Haka
Enquête aux pays des Maoris et leurs traditions, on suit Jack Fitzgerald d'origine Maorie, policier à Auckland après la disparition de sa femme et de sa fille. Il enquête sur des meurtres de filles retrouvées mutilées.
On part à travers la Nouvelle-Zélande et ses bush, Jack est secondé par une jeune criminologue Ann Waitura.
C'est un roman sombre voir très sombre, qui réserve quelques surprises. Malgré quelques incompréhensions et une fin assez inattendue j'ai apprécié cette lecture.
On part à travers la Nouvelle-Zélande et ses bush, Jack est secondé par une jeune criminologue Ann Waitura.
C'est un roman sombre voir très sombre, qui réserve quelques surprises. Malgré quelques incompréhensions et une fin assez inattendue j'ai apprécié cette lecture.
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 24589
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
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