[Chedid, Andrée] La maison sans racines
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[Chedid, Andrée] La maison sans racines
Titre : La maison sans racines
Auteur : Andrée Chedid
Edition j'ai lu
190 pages
4éme de couverture :
Quel étonnant rendez-vous se sont donné, à Beyrouth Sybil, douze ans, et Kayla, sa grand-mère ! L'enfant vit aux États-Unis, Kayla à Paris, mais c'est sur la terre de leurs ancêtres qu'elles ont voulu se rencontrer pour la première fois, se découvrir.
Pour Sybil, c'est d'abord une découverte ensoleillée, pour Kayla, ce fut le lieu de ses vacances d'adolescente, heureuses et insouciantes.
Mais, dans ce pays où règne une tension jusque là inconnue, dans cette ville qui se tait, tandis qu'ici éclate un coup de feu isolé, quel sera le destin de ces deux êtres venus, en 1975, au seuil de la tragédie, à la rencontre de la tendresse ?
Passé et présent alternent dans ce roman tout en vibrations sensibles, mais dont le mouvement va croissant - comme l'implacable marche de l'histoire.
Mon avis :
Le Liban : « le plus beau pays du monde » ; « englobant mer, collines et montagne dans une effervescence lumineuse, le petit pays, il est vrai était beau ; et ses habitants, tels qu’elle s’en souvenait, doué pour le sourire ». Voici le décor de ce roman.
Deux époques tourmentées : 1932 (avant la seconde guerre mondiale) et 1975 (début de la guerre au Liban).
Une famille d’émigrant ayant conservé malgré tout des racines dans le pays de leurs ancêtres, le Liban.
L’histoire : Une grand-mère accepte, à la demande de sa petite-fille, de se rencontrer dans le pays où elle-même passait ses vacances avec sa grand-mère. Elle retrouve une tante, dernier lien entre les deux époques. En fil d’Ariane, un drame est en train de se jouer…
Le personnage principal, Kayla, se remémore le passé proche (l’arrivée et les vacances qu’elle est en train de passer avec sa petite fille, Sybil), mais aussi son enfance avec sa grand-mère Nouza. Elle fait revivre les différents personnages (oncles, grands-parents, amis) qui lui ont permis de se construire.
Dès les premières lignes du roman : « Ce n’était rien. Rien qu’un bruit sourd, lointain. Sans les incidents de ces dernières semaines, il serait passé inaperçu. Personne n’aurait songé à un coup de feu », Andrée Chedid nous plonge dans cette guerre qui ne dit pas encore son nom. Comme dans son autre roman « le message », elle nous plonge dans une ambiance d’insécurité ou tout peut se jouer sur un coup du destin.
Un gros coup de cœur pour ce roman plein d’humanité. Une ode à la tolérance.
Ma note : 5/5
(Désolée, mais je ne sais pas comment insérer le sondage...)
Auteur : Andrée Chedid
Edition j'ai lu
190 pages
4éme de couverture :
Quel étonnant rendez-vous se sont donné, à Beyrouth Sybil, douze ans, et Kayla, sa grand-mère ! L'enfant vit aux États-Unis, Kayla à Paris, mais c'est sur la terre de leurs ancêtres qu'elles ont voulu se rencontrer pour la première fois, se découvrir.
Pour Sybil, c'est d'abord une découverte ensoleillée, pour Kayla, ce fut le lieu de ses vacances d'adolescente, heureuses et insouciantes.
Mais, dans ce pays où règne une tension jusque là inconnue, dans cette ville qui se tait, tandis qu'ici éclate un coup de feu isolé, quel sera le destin de ces deux êtres venus, en 1975, au seuil de la tragédie, à la rencontre de la tendresse ?
Passé et présent alternent dans ce roman tout en vibrations sensibles, mais dont le mouvement va croissant - comme l'implacable marche de l'histoire.
Mon avis :
Le Liban : « le plus beau pays du monde » ; « englobant mer, collines et montagne dans une effervescence lumineuse, le petit pays, il est vrai était beau ; et ses habitants, tels qu’elle s’en souvenait, doué pour le sourire ». Voici le décor de ce roman.
Deux époques tourmentées : 1932 (avant la seconde guerre mondiale) et 1975 (début de la guerre au Liban).
Une famille d’émigrant ayant conservé malgré tout des racines dans le pays de leurs ancêtres, le Liban.
L’histoire : Une grand-mère accepte, à la demande de sa petite-fille, de se rencontrer dans le pays où elle-même passait ses vacances avec sa grand-mère. Elle retrouve une tante, dernier lien entre les deux époques. En fil d’Ariane, un drame est en train de se jouer…
Le personnage principal, Kayla, se remémore le passé proche (l’arrivée et les vacances qu’elle est en train de passer avec sa petite fille, Sybil), mais aussi son enfance avec sa grand-mère Nouza. Elle fait revivre les différents personnages (oncles, grands-parents, amis) qui lui ont permis de se construire.
Dès les premières lignes du roman : « Ce n’était rien. Rien qu’un bruit sourd, lointain. Sans les incidents de ces dernières semaines, il serait passé inaperçu. Personne n’aurait songé à un coup de feu », Andrée Chedid nous plonge dans cette guerre qui ne dit pas encore son nom. Comme dans son autre roman « le message », elle nous plonge dans une ambiance d’insécurité ou tout peut se jouer sur un coup du destin.
Un gros coup de cœur pour ce roman plein d’humanité. Une ode à la tolérance.
Ma note : 5/5
(Désolée, mais je ne sais pas comment insérer le sondage...)
Dernière édition par Cassiopée le Dim 25 Aoû 2013 - 17:22, édité 3 fois (Raison : Mise aux normes du titre + ajout sondage)
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