[Djavann, Chahdortt] Je ne suis pas celle que je suis
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[Djavann, Chahdortt] Je ne suis pas celle que je suis
Auteur : Dajvann Chahdortt
Titre : Je ne suis pas celle que je suis
Edition : Flammarion
Nombre de page : 536
Quatrième de couverture :
Des vies différentes dans des villes différentes et une même femme.
Deux histoires entrelacées. L'une picaresque, nous fait voyager en compagnie de l'héroïne, qui traverse mille et une épreuves, de Téhéran au golfe persique, de dubaï aux rives du Bosphore. Et l'autre, intime, à Paris, se contruit dans le cabinet d'un psy. Pour la première fois, une psychanalyse nous est dépeinte, séance par séance, comme un tableau impressionniste.
Le rapport au père, à la mère, aux hommes, la prison, la torture, le viol, la prostitution, la solitude, l'exil et la langue française dont il faut s'emparer pour faire le récit d'une vie, pour se réconcilier avec la vie sont les thèmes de ce livre.
Après "comment peut-on être français ?" et "la muette", ce roman, dense et incisif, drolement triste et tragiquement gai, est tout simplement impressionnant.
Ma critique :
Paris 1994 : elle s'appelle Donya. Suite à une tentative de suicide, elle se décide de suivre une psychanalyse. Rapidement, au fur et à mesure des séances, elle dévoile des personnalités diffférentes qui s'opposent les une aux autres.
Iran, années 1980-1990 : La vie au quotidien de Donya, jeune étudiante dans un pays dirigé par les Mollahs. Les astuces mises en place par les jeunes étudiants pour détourner les Lois islamistes. Les espoirs, les refus, les révoltes de Donya face à un avenir où la femme ne peut être qu'au service des hommes, soumise et sans liberté, l'entrainent vers la haine, haine de son père, de sa mère, des hommes et surtout d'elle même, face à son impuissance.
Ce livre est bien construit, alternant une ou deux séance de psychanalyse avec un chapitre décrivant le passé iranien de Donya. Une alternance de passages "lourds et difficiles" avec des moments plus gais.
L'auteur montre comment Donya, pour survivre aux différentes épreuves de son enfance et adolescence, s'est protégée psychiquement. Malheureusement, après son exil en France, alors que les dangers sont écartés, ses barrières psychiques l'empêchent de vivre et de se reconstruire. Elle entame alors un travaille de psychanalyse. Je n'avait pas trop d'idées sur ce qu'était la psychanalyse, mais j'ai été effarée par cette méthode et pour être honnête j'ai haï le psy...
L'auteur souligne également très bien dans ce livre le problème de la barrière de la langue. Donya arrive en France sans connaitre le français et décide d'apprendre le dictionnaire pour pouvoir communiquer et surtout exprimer ses pensées au psychanaliste.
Un très gros coup de coeur.
Ma note : 5/5
Titre : Je ne suis pas celle que je suis
Edition : Flammarion
Nombre de page : 536
Quatrième de couverture :
Des vies différentes dans des villes différentes et une même femme.
Deux histoires entrelacées. L'une picaresque, nous fait voyager en compagnie de l'héroïne, qui traverse mille et une épreuves, de Téhéran au golfe persique, de dubaï aux rives du Bosphore. Et l'autre, intime, à Paris, se contruit dans le cabinet d'un psy. Pour la première fois, une psychanalyse nous est dépeinte, séance par séance, comme un tableau impressionniste.
Le rapport au père, à la mère, aux hommes, la prison, la torture, le viol, la prostitution, la solitude, l'exil et la langue française dont il faut s'emparer pour faire le récit d'une vie, pour se réconcilier avec la vie sont les thèmes de ce livre.
Après "comment peut-on être français ?" et "la muette", ce roman, dense et incisif, drolement triste et tragiquement gai, est tout simplement impressionnant.
Ma critique :
Paris 1994 : elle s'appelle Donya. Suite à une tentative de suicide, elle se décide de suivre une psychanalyse. Rapidement, au fur et à mesure des séances, elle dévoile des personnalités diffférentes qui s'opposent les une aux autres.
Iran, années 1980-1990 : La vie au quotidien de Donya, jeune étudiante dans un pays dirigé par les Mollahs. Les astuces mises en place par les jeunes étudiants pour détourner les Lois islamistes. Les espoirs, les refus, les révoltes de Donya face à un avenir où la femme ne peut être qu'au service des hommes, soumise et sans liberté, l'entrainent vers la haine, haine de son père, de sa mère, des hommes et surtout d'elle même, face à son impuissance.
Ce livre est bien construit, alternant une ou deux séance de psychanalyse avec un chapitre décrivant le passé iranien de Donya. Une alternance de passages "lourds et difficiles" avec des moments plus gais.
L'auteur montre comment Donya, pour survivre aux différentes épreuves de son enfance et adolescence, s'est protégée psychiquement. Malheureusement, après son exil en France, alors que les dangers sont écartés, ses barrières psychiques l'empêchent de vivre et de se reconstruire. Elle entame alors un travaille de psychanalyse. Je n'avait pas trop d'idées sur ce qu'était la psychanalyse, mais j'ai été effarée par cette méthode et pour être honnête j'ai haï le psy...
L'auteur souligne également très bien dans ce livre le problème de la barrière de la langue. Donya arrive en France sans connaitre le français et décide d'apprendre le dictionnaire pour pouvoir communiquer et surtout exprimer ses pensées au psychanaliste.
Un très gros coup de coeur.
Ma note : 5/5
beagle- Membre assidu
-
Nombre de messages : 111
Age : 58
Localisation : isere
Emploi/loisirs : lecture, randonnées, cinema
Genre littéraire préféré : romans contemporains, policiers
Date d'inscription : 21/08/2010
Re: [Djavann, Chahdortt] Je ne suis pas celle que je suis
Merci pour cette présentation.
Le sondage est ajouté, tu peux maintenant voter.
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Sharon- Modérateur
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Nombre de messages : 13271
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Djavann, Chahdortt] Je ne suis pas celle que je suis
Intéressant, merci pour cette présentation Beagle !
marie do- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 4647
Age : 58
Localisation : corse
Genre littéraire préféré : Assez varié : thriller, roman historique, contemporain, bd .....
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: [Djavann, Chahdortt] Je ne suis pas celle que je suis
Merci Sharon. Je ne sais pas comment faire pour insérer les sondages. J'ai voté.
Marie Do, si tu as l'occasion de lire ce livre, n'hésite pas. Je reste encore toute émue, même plusieurs jours après l'avoir terminé.
Marie Do, si tu as l'occasion de lire ce livre, n'hésite pas. Je reste encore toute émue, même plusieurs jours après l'avoir terminé.
beagle- Membre assidu
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Nombre de messages : 111
Age : 58
Localisation : isere
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Genre littéraire préféré : romans contemporains, policiers
Date d'inscription : 21/08/2010
Re: [Djavann, Chahdortt] Je ne suis pas celle que je suis
Je suis déjà partie à sa recherche Beagle !
marie do- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4647
Age : 58
Localisation : corse
Genre littéraire préféré : Assez varié : thriller, roman historique, contemporain, bd .....
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: [Djavann, Chahdortt] Je ne suis pas celle que je suis
Djavann Chahdortt
La dernière séance
Je ne suis pas celle que je suis
Livre de poche octobre 2015
ISBN 978 2 253 06841 9
448 pages
Quatrième de couverture
Le lendemain de son mariage, une jeune Iranienne, Donya, décide de s'enfuir.
Deux récits s'entrelacent. L'un relate ses aventures picaresques, tragiques, émouvantes : entre puissance de la volonté, jeux du hasard et fatalité, Téhéran, Isanbul, Sofia et Paris, une femme trace son chemin de liberté. L'autre se déroule en France, dans le cabinet d'un psychanalyste où se dévoilent, dans la douleur ou l'ironie, les secrets les plus intimes – le père, la mère, les hommes, l'enfance, la prison, la torture, le viol, la prostitution, l'exil.
Second volet de l’histoire de Donya, commencée dans Je ne suis pas celle que je suis, La Dernière Séance est une ode à la langue française, un combat et un refuge où se construisent à la fois une destinée et un roman.
Mon avis
Un très beau roman avec une héroïne attachante, Donya violée lors d’une garde à vue, enceinte de ce fait, il n’est nullement question qu’elle garde l’enfant. Elle a quitté Téhéran et sa famille, arrive à Istanbul, tous les trois mois fait le voyage en Bulgarie pour garder son permis de séjour, sans succès elle cherche du travail , c’est une vraie désespérance que fut et est encore la vie de cette jeune femme de caractère, désargentée luttant avec fierté pour sa survie, ravagée par l’angoisse cependant par la belle écriture de l’auteure on l’imagine batailleuse contre les lâches, les hypocrites et les tyrans. Ce sont deux romans en un, car les séances chez le psychanalyste en 1996 à Paris s’entrecroise avec la vie de Donya en 1991, cela en courts chapitres, j’ajoute que les passages chez le psychanalyste ne m’ont procuré aucun intérêt.. C’est un beau portrait de femme qui souffre de son enfance malheureuse que l’auteure nous décrit avec un style simple, une jeune femme qui fera tout pour s’en sortir mais c’est le destin qui décidera pour elle. Un très bon roman que j’ai beaucoup apprécié et qui me paraît toujours d’actualité….4,5/5
La dernière séance
Je ne suis pas celle que je suis
Livre de poche octobre 2015
ISBN 978 2 253 06841 9
448 pages
Quatrième de couverture
Le lendemain de son mariage, une jeune Iranienne, Donya, décide de s'enfuir.
Deux récits s'entrelacent. L'un relate ses aventures picaresques, tragiques, émouvantes : entre puissance de la volonté, jeux du hasard et fatalité, Téhéran, Isanbul, Sofia et Paris, une femme trace son chemin de liberté. L'autre se déroule en France, dans le cabinet d'un psychanalyste où se dévoilent, dans la douleur ou l'ironie, les secrets les plus intimes – le père, la mère, les hommes, l'enfance, la prison, la torture, le viol, la prostitution, l'exil.
Second volet de l’histoire de Donya, commencée dans Je ne suis pas celle que je suis, La Dernière Séance est une ode à la langue française, un combat et un refuge où se construisent à la fois une destinée et un roman.
Mon avis
Un très beau roman avec une héroïne attachante, Donya violée lors d’une garde à vue, enceinte de ce fait, il n’est nullement question qu’elle garde l’enfant. Elle a quitté Téhéran et sa famille, arrive à Istanbul, tous les trois mois fait le voyage en Bulgarie pour garder son permis de séjour, sans succès elle cherche du travail , c’est une vraie désespérance que fut et est encore la vie de cette jeune femme de caractère, désargentée luttant avec fierté pour sa survie, ravagée par l’angoisse cependant par la belle écriture de l’auteure on l’imagine batailleuse contre les lâches, les hypocrites et les tyrans. Ce sont deux romans en un, car les séances chez le psychanalyste en 1996 à Paris s’entrecroise avec la vie de Donya en 1991, cela en courts chapitres, j’ajoute que les passages chez le psychanalyste ne m’ont procuré aucun intérêt.. C’est un beau portrait de femme qui souffre de son enfance malheureuse que l’auteure nous décrit avec un style simple, une jeune femme qui fera tout pour s’en sortir mais c’est le destin qui décidera pour elle. Un très bon roman que j’ai beaucoup apprécié et qui me paraît toujours d’actualité….4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
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