[Chahdortt, Djavann] La muette
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[Chahdortt, Djavann] La muette
Edition : France loisirs
Parution : 2008
Résumé:
La Muette est un texte qui crie le sort inhumain que connaissent aujourd'hui les femmes en Iran. Dans les journaux, sur Internet, des condamnations exemplaires sont citées de femmes qui, après avoir été violées, vivent le double enfer d'être jetées en prison, martyrisées voire assassinées. Chahdortt Djavann raconte - sous la forme d'un conte - le destin tragique d'une enfant, proche de sa jeune tante muette. L'enfant est en prison lorsqu'elle écrit dans un carnet l'histoire trop courte de "la muette". Elle est en prison, car elle-même, dans quelques jours, sera condamnée à la pendaison. Du même auteur : Bas les voiles ; À mon corps défendant, l'Occident.
Mon avis:
très poignant
note : 8/10
Parution : 2008
Résumé:
La Muette est un texte qui crie le sort inhumain que connaissent aujourd'hui les femmes en Iran. Dans les journaux, sur Internet, des condamnations exemplaires sont citées de femmes qui, après avoir été violées, vivent le double enfer d'être jetées en prison, martyrisées voire assassinées. Chahdortt Djavann raconte - sous la forme d'un conte - le destin tragique d'une enfant, proche de sa jeune tante muette. L'enfant est en prison lorsqu'elle écrit dans un carnet l'histoire trop courte de "la muette". Elle est en prison, car elle-même, dans quelques jours, sera condamnée à la pendaison. Du même auteur : Bas les voiles ; À mon corps défendant, l'Occident.
Mon avis:
très poignant
note : 8/10
Invité- Invité
Re: [Chahdortt, Djavann] La muette
Auteur : DJAVANN Chahdortt
Titre : La muette
Edition : Flammarion
Quatrième de couverture :
"J'ai quinze ans, je m'appelle Fatemeh, mais je n'aime pas mon prénom. Je vais être pendue bientôt..."
L'amour fusionnel d'une adolescente pour sa tante muette, l'amour passionné de celle-ci pour un homme tournent au canage dans l'Iran des Mollahs. Chahdortt Djavann fait un récit court, incisif et dénué de tout artifice. Ecrite sur un cahier, par une adolescente de quinze ans en prison, la muette est une histoire qu'on oublie pas.
Mon avis :
Difficile de revenir à la réalité après la lecture de ce roman. Et oui, c'est un roman et Fatemeh n'a pas existé. J'ai quand même été sur internet pour vérifier, tellement cette histoire est poignante.
L'explication vient surement de l'enfance de l'auteure qui a effectivement vécu sous ce régime révoltant. Elle est née en Iran et a grandi dans une société totalitariste, régie par un islam radical.
Elle a assité aux barbaries religieuses justifiées par la charia. Après un exil en France, elle a écrit plusieurs livres dénonçant l'extrêmisme religieux et l'obscurantisme.
Les deux personnages principaux sont des femmes, Fatemeh et sa tante, surmnommée la muette. En effet, cette dernière n'a plus prononcé un mot depuis un drame vécu pendant son enfance. Malgré ce silence, elle a su transmettre à sa nièce son combat face à la condition que cette société réserve aux femmes et son refus de se plier aux dictas des mollahs.
Tout au long de ce récit, nous nous questionnons sur les raisons de la condamnation à mort de Fatemeh, découvrant son histoire et les circonstances qui l'ont conduites à commetre un acte irréparable.
Dans son malheur, elle va tout de même avoir la chance d'avoir un geolier compatissant qui lui remettra un cahier pour écrire son journal.
Je terminerai ma critique en donnant la parole à Fatemeh : "J'écris pour que quelqu'un se souvienne de la muette et de moi, parce que mourir comme ça, sans rien, m'effrayait. Peut être qu'un jour quelqu'un lira ce cahier. Peut être qu'un jour quelqu'un me comprendra. Je ne demande pas à être approuvée, seulement comprise."
Non Fatemeh, je ne t'oublierai pas et à travers ton personnage, c'est à toutes les femmes qui n'ont pas la chance de vivre dans un pays où les droits de la femme existent et qui doivent se battre tous les jours pour leurs libertés, pour leurs survies, pour le droit d'aimer la personne de leurs choix.
Un gros coup de coeur
Note : 5/5
Titre : La muette
Edition : Flammarion
Quatrième de couverture :
"J'ai quinze ans, je m'appelle Fatemeh, mais je n'aime pas mon prénom. Je vais être pendue bientôt..."
L'amour fusionnel d'une adolescente pour sa tante muette, l'amour passionné de celle-ci pour un homme tournent au canage dans l'Iran des Mollahs. Chahdortt Djavann fait un récit court, incisif et dénué de tout artifice. Ecrite sur un cahier, par une adolescente de quinze ans en prison, la muette est une histoire qu'on oublie pas.
Mon avis :
Difficile de revenir à la réalité après la lecture de ce roman. Et oui, c'est un roman et Fatemeh n'a pas existé. J'ai quand même été sur internet pour vérifier, tellement cette histoire est poignante.
L'explication vient surement de l'enfance de l'auteure qui a effectivement vécu sous ce régime révoltant. Elle est née en Iran et a grandi dans une société totalitariste, régie par un islam radical.
Elle a assité aux barbaries religieuses justifiées par la charia. Après un exil en France, elle a écrit plusieurs livres dénonçant l'extrêmisme religieux et l'obscurantisme.
Les deux personnages principaux sont des femmes, Fatemeh et sa tante, surmnommée la muette. En effet, cette dernière n'a plus prononcé un mot depuis un drame vécu pendant son enfance. Malgré ce silence, elle a su transmettre à sa nièce son combat face à la condition que cette société réserve aux femmes et son refus de se plier aux dictas des mollahs.
Tout au long de ce récit, nous nous questionnons sur les raisons de la condamnation à mort de Fatemeh, découvrant son histoire et les circonstances qui l'ont conduites à commetre un acte irréparable.
Dans son malheur, elle va tout de même avoir la chance d'avoir un geolier compatissant qui lui remettra un cahier pour écrire son journal.
Je terminerai ma critique en donnant la parole à Fatemeh : "J'écris pour que quelqu'un se souvienne de la muette et de moi, parce que mourir comme ça, sans rien, m'effrayait. Peut être qu'un jour quelqu'un lira ce cahier. Peut être qu'un jour quelqu'un me comprendra. Je ne demande pas à être approuvée, seulement comprise."
Non Fatemeh, je ne t'oublierai pas et à travers ton personnage, c'est à toutes les femmes qui n'ont pas la chance de vivre dans un pays où les droits de la femme existent et qui doivent se battre tous les jours pour leurs libertés, pour leurs survies, pour le droit d'aimer la personne de leurs choix.
Un gros coup de coeur
Note : 5/5
beagle- Membre assidu
-
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Age : 58
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Emploi/loisirs : lecture, randonnées, cinema
Genre littéraire préféré : romans contemporains, policiers
Date d'inscription : 21/08/2010
Re: [Chahdortt, Djavann] La muette
Merci Beagle pour ton émouvante critique Merci aussi Isis
louloute- Grand sage du forum
-
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Age : 56
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Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
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Re: [Chahdortt, Djavann] La muette
Merci Beagle et Isis pour vos avis.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Chahdortt, Djavann] La muette
Merci pour vos avis, je me note ce livre, oula ma lal s'allonge
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Chahdortt, Djavann] La muette
Chahdortt Djavann reçoit un jour une lettre provenant d’une journaliste d’Iran lui apprenant qu’elle va recevoir un colis contenant deux manuscrit, l’un en Persan et l’autre traduit. Ces manuscrits racontent une histoire vraie écrite par une jeune fille de quinze ans en prison. Recevant le manuscrit et l’ayant lu la gorge et le cœur serrés elle décide de le publier. Moi aussi en lisant ce petit livre j’avais le cœur serré, car c’est sous un joug archaïque que les femmes iraniennes subissent asservissements, humiliations même lapidations et la mort qui s’ensuit. Cependant dans ce livre la punition par pendaison de la jeune fille est insupportable et me révolte. L’auteure qui ayant fui son pays vit maintenant en France, elle n’oublie pas ces femmes victimes du fanatisme religieux qui n’ont d’autre choix que l’obéissance et la tête baissée mais aussi celles qui par leur insoumission sont condamnées à la peine de mort. J’ai lu très vite ce petit livre écrit simplement avec un peu de romanesque car le traducteur explique que la jeune fille a écrit dans un cahier à la place limitée et sans doute manquant de place, il n’y avait ni ponctuation, n’allait jamais à la ligne, sans chapitres, que pour cela il a pris la liberté d’aérer le texte lors de la traduction du manuscrit. Chahdortt Djavann par sa belle écriture a su nous faire passer l’injustice que vivent les femmes iraniennes qui hélas est toujours d’actualité. Presqu’un coup de cœur que ce petit livre émouvant…4,9/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
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