[Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
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[Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
[Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
[Van Cauwelaert, Didier]
La femme de nos vies
Albin Michel mars 2013
ISBN 978-2226246868
350 pages
Quatrième de couverture
Elle m a sauvé la vie en m offrant le plus fascinant des destins. J avais quatorze ans, j allais être éliminé en tant qu attardé mental, mais grâce à elle on m a pris pour un génie précoce. J étais gardien de vaches, et je suis devenu le bras droit de plusieurs prix Nobel. Je lui dois tout : l intelligence, l idéal, l insolence, la passion.
Cette héroïne de l ombre, d autres l ont fait passer pour la pire des criminelles. Je viens enfin de retrouver sa trace, et je n ai que quelques heures pour tenter de la réhabiliter.
Petit résumé
Cette femme qui a sauvé la vie du narrateur, était un lieutenant nazi, , c’est l’histoire de trois vies que nous découvrons dans ce livre, le narrateur, un enfant soi-disant attardé mental, un autre enfant surdoué qui a perdu sa mère et Ilsa Schaffner, le lieutenant. Dans un orphelinat en attente d’un convoi pour un camp d’extermination, deux enfants vont échanger leur identité, David de Rosfeld, surdoué détient des documents scientifiques légués par sa mère morte dans un camp, il veut la rejoindre là ou elle se trouve et pour cela il veut faire partie du convoi. Il va échanger sa mort contre la vie de son ami, lui confiant tout ce qui lui reste de plus cher pour le transmettre aux personnes qu’il faut. Il savait que sa vie serait courte car il faisait des crises d’épilepsie, lors de la prise en main du narrateur par le lieutenant Schaffer, celle-ci ne dévoile pas le subterfuge. Ceci n’est une petite partie du roman ou le lieutenant lui fait découvrir Copernic, Neuwton, Poincaré et bien d’autres. Parmi d’autres, j’ai retenu ce très beau passage ; Il était spasmophile, au lieu de respirer dans un sac, comme on le recommande en cas de crise, il enfouissait son nez dans les pages du livre de sa mère, il respirait dans sa mère….Mais revenons à Isla Schaffner, cinquante ont passé, qu’est donc devenue cette femme, cette héroïne de l’ombre que d’autres ont fait passer pour une criminelle ?
Mon ressenti
J’ai beaucoup aimé ce livre impeccablement écrit sur base historique ou la fiction y est merveilleusement intégrée. Je fus émue par cette rencontre emplie d’humanité bouleversante, trois vies, trois destins, des thèmes intéressants tels le dépassement de soi, la substitution d’identité, l’amour à l’adolescence, ce que je retiendrai de ce roman c’est surtout l’histoire du narrateur qui de gardien de vaches est devenu le bras droit d’Einstein, un très beau roman qui ne se laissera pas oublier….5/5
La femme de nos vies
Albin Michel mars 2013
ISBN 978-2226246868
350 pages
Quatrième de couverture
Elle m a sauvé la vie en m offrant le plus fascinant des destins. J avais quatorze ans, j allais être éliminé en tant qu attardé mental, mais grâce à elle on m a pris pour un génie précoce. J étais gardien de vaches, et je suis devenu le bras droit de plusieurs prix Nobel. Je lui dois tout : l intelligence, l idéal, l insolence, la passion.
Cette héroïne de l ombre, d autres l ont fait passer pour la pire des criminelles. Je viens enfin de retrouver sa trace, et je n ai que quelques heures pour tenter de la réhabiliter.
Petit résumé
Cette femme qui a sauvé la vie du narrateur, était un lieutenant nazi, , c’est l’histoire de trois vies que nous découvrons dans ce livre, le narrateur, un enfant soi-disant attardé mental, un autre enfant surdoué qui a perdu sa mère et Ilsa Schaffner, le lieutenant. Dans un orphelinat en attente d’un convoi pour un camp d’extermination, deux enfants vont échanger leur identité, David de Rosfeld, surdoué détient des documents scientifiques légués par sa mère morte dans un camp, il veut la rejoindre là ou elle se trouve et pour cela il veut faire partie du convoi. Il va échanger sa mort contre la vie de son ami, lui confiant tout ce qui lui reste de plus cher pour le transmettre aux personnes qu’il faut. Il savait que sa vie serait courte car il faisait des crises d’épilepsie, lors de la prise en main du narrateur par le lieutenant Schaffer, celle-ci ne dévoile pas le subterfuge. Ceci n’est une petite partie du roman ou le lieutenant lui fait découvrir Copernic, Neuwton, Poincaré et bien d’autres. Parmi d’autres, j’ai retenu ce très beau passage ; Il était spasmophile, au lieu de respirer dans un sac, comme on le recommande en cas de crise, il enfouissait son nez dans les pages du livre de sa mère, il respirait dans sa mère….Mais revenons à Isla Schaffner, cinquante ont passé, qu’est donc devenue cette femme, cette héroïne de l’ombre que d’autres ont fait passer pour une criminelle ?
Mon ressenti
J’ai beaucoup aimé ce livre impeccablement écrit sur base historique ou la fiction y est merveilleusement intégrée. Je fus émue par cette rencontre emplie d’humanité bouleversante, trois vies, trois destins, des thèmes intéressants tels le dépassement de soi, la substitution d’identité, l’amour à l’adolescence, ce que je retiendrai de ce roman c’est surtout l’histoire du narrateur qui de gardien de vaches est devenu le bras droit d’Einstein, un très beau roman qui ne se laissera pas oublier….5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
merci Lalyre pour cette présentation
Pinky- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
Merci Lalyre pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
Je n'ai pas lu tout van Cauwelaert, mais à chaque fois que j'ouvre un de ses romans, je suis certaine de passer un bon moment, de lire une bonne histoire, soit pleine de fantaisie parce que pleinement fictive, comme dans Un aller simple, soit pleine de sensibilité parce qu'inspirée en partie d'une histoire authentique, comme dans Le père adopté. 'est le cas avec La femme de nos vies, et l'histoire en question s'écrit avec un grand H, car elle commence dans l'hôpital psychiatrique d'Hadamar en Allemagne, où le narrateur retrouve enfin, grâce à une alerte info, Ilsa Schaffner, celle qui l'a sauvé de ce même hôpital en 1941. Il avait échoué là, à l'âge de treize ans, suite à une anecdote délicieuse et un peu loufoque (de celles dont Didier van Cauwelaert a le secret) : il avait voulu sauver de l'abattoir un veau nommé Sonntag, pour lequel il s'était pris d'affection... A Hadamar, ce sauvetage audacieux le lie d'amitié avec David Rosfeld, jeune prodige scientifique, et juif.
Vous connaissez sans doute "l'usage" qu'ont fait les nazis des malades internés dans les hôpitaux psychiatriques, je ne vous raconterai pas les détails de cette barbarie (dont j'avais déjà entendu parler). Notre jeune narrateur va y être mêlé, vous découvrirez de quelle manière si vous lisez ce livre, et il se retrouvera plongé dans la recherche scientifique des nazis, censée contrer le développement de la bombe atomique par les savants exilés aux USA, comme Oppenheimer et bien sûr Einstein, qui est de nouveau un personnage de roman. Soucieux de permettre à tous ceux qu'il rencontre de s'épanouir, de les encourager à vivre pleinement, il n'aura de cesse de retrouver Ilsa, alors qu'elle a ét condamnée à Nuremberg...
Voilà un roman passionnant (je l'ai dévoré en un jour et une soirée) où j'ai appris des choses sur la politique scientifique allemande pendant la deuxième guerre mondiale, sur la résistance à Hitler. Nous découvrons toute l'histoire par la voix du narrateur, qui se confie à nous tout autant qu'à la jeune femme en face de lui. Une fois de plus, j'y ai pris plaisir à l'écriture fluide de Didier van Cauwelaert, à son humour fantaisiste. Le défaut que je reprochais souvent à ses premiers titres, celui de ne pas savoir terminer, de tourner un peu en rond avant la fin, n'existe plus, sans doute parce que son livre s'inspire de faits réels. Et surtout, lire ses romans fait du bien, car il parvient toujours à introduire un regard particulier, à trouver du positif au coeur de l'horreur, à faire ressortir ce qu'il peut y avoir de meilleur en l'humanité, tout en n'occultant pas ses dérives.
Didier van Cauwelaert infuse de l'énergie, de l'optimisme à ses personnages et à ses lecteurs. Il y réussit très bien avec cette Femme de nos vies, que je vous recommande !
"Etre seul à savoir ce qu'on aurait mérité et n'en retirer qu'une ironie paisible est, au bout du copte, le meilleur des remèdes anti-âge. Les honneurs vous encombrent de profiteurs jaloux, et les souvenirs trop parfaits vous empêchent d'avancer. Ilsa a fait mieux que de se donner à moi : elle s'est projetée dans l'avenir qu'elle m'offrait.
- On se retrouvera un jour, après la guerre..." (p. 148)
"Vous avez besoin de certitude. Mais le bonheur est la seule certitude dans la vie. Si vous passez à côté en connaissance de cause, il se vexe et ne revient pas. C'est ça, la certitude." (p. 155-156)
"Ce n'est pas une vieille dame indigne qui vient de s'éteindre, Marianne. C'est l'amour de ma vie. L'amour fondateur, la sensualité, l'intelligence, le courage, le don de soi jusqu'à l'abnégation - tout le pouvoir créateur d'une femme... Tout l'héritage qu'à présent elle vous laisse. En s'éteignant, elle se rallume autrement. Elle vous éclaire de l'intérieur." (p. 179-180)
Vous connaissez sans doute "l'usage" qu'ont fait les nazis des malades internés dans les hôpitaux psychiatriques, je ne vous raconterai pas les détails de cette barbarie (dont j'avais déjà entendu parler). Notre jeune narrateur va y être mêlé, vous découvrirez de quelle manière si vous lisez ce livre, et il se retrouvera plongé dans la recherche scientifique des nazis, censée contrer le développement de la bombe atomique par les savants exilés aux USA, comme Oppenheimer et bien sûr Einstein, qui est de nouveau un personnage de roman. Soucieux de permettre à tous ceux qu'il rencontre de s'épanouir, de les encourager à vivre pleinement, il n'aura de cesse de retrouver Ilsa, alors qu'elle a ét condamnée à Nuremberg...
Voilà un roman passionnant (je l'ai dévoré en un jour et une soirée) où j'ai appris des choses sur la politique scientifique allemande pendant la deuxième guerre mondiale, sur la résistance à Hitler. Nous découvrons toute l'histoire par la voix du narrateur, qui se confie à nous tout autant qu'à la jeune femme en face de lui. Une fois de plus, j'y ai pris plaisir à l'écriture fluide de Didier van Cauwelaert, à son humour fantaisiste. Le défaut que je reprochais souvent à ses premiers titres, celui de ne pas savoir terminer, de tourner un peu en rond avant la fin, n'existe plus, sans doute parce que son livre s'inspire de faits réels. Et surtout, lire ses romans fait du bien, car il parvient toujours à introduire un regard particulier, à trouver du positif au coeur de l'horreur, à faire ressortir ce qu'il peut y avoir de meilleur en l'humanité, tout en n'occultant pas ses dérives.
Didier van Cauwelaert infuse de l'énergie, de l'optimisme à ses personnages et à ses lecteurs. Il y réussit très bien avec cette Femme de nos vies, que je vous recommande !
"Etre seul à savoir ce qu'on aurait mérité et n'en retirer qu'une ironie paisible est, au bout du copte, le meilleur des remèdes anti-âge. Les honneurs vous encombrent de profiteurs jaloux, et les souvenirs trop parfaits vous empêchent d'avancer. Ilsa a fait mieux que de se donner à moi : elle s'est projetée dans l'avenir qu'elle m'offrait.
- On se retrouvera un jour, après la guerre..." (p. 148)
"Vous avez besoin de certitude. Mais le bonheur est la seule certitude dans la vie. Si vous passez à côté en connaissance de cause, il se vexe et ne revient pas. C'est ça, la certitude." (p. 155-156)
"Ce n'est pas une vieille dame indigne qui vient de s'éteindre, Marianne. C'est l'amour de ma vie. L'amour fondateur, la sensualité, l'intelligence, le courage, le don de soi jusqu'à l'abnégation - tout le pouvoir créateur d'une femme... Tout l'héritage qu'à présent elle vous laisse. En s'éteignant, elle se rallume autrement. Elle vous éclaire de l'intérieur." (p. 179-180)
Invité- Invité
Re: [Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
Je l'ai terminé hier soir et je ne l'oublierai pas.
La voix du narrateur, je l'avais dans mes oreilles, dans ma tête comme s'il s'était adressé à moi.
Un monologue qui est en fait un dialogue à une voix
J'avoue un grand coup de cœur pour ce livre...
Van Cauwelaert réussi à mixer la fiction et l'histoire réelle avec brio. Les horreurs nazies on les connait mais là c'est une histoire d'amour, une histoire très humaine qu'il nous conte.....teintée d'humour de temps à autre et d'horreur évidemment.
L'amour et l'horreur côte à côte:
L'horreur:
Quand je suis arrivé la chambre à gaz était en construction. C'était le premier prototype que testait Himmler, avant d'en étendre le principe aux camps de concentration. On nous installait une nouvelle salle de douche, nous disaient les infirmières. Dans l'attente des finitions nous étions bien traités, "Nous", c'est à dire les handicapés mentaux, les trisomiques,les schizophrènes, les épileptiques... nous serions des pionniers. Les cobayes de la solution finale destinée aux juifs, l'opération avait pour nom de code "nuages blancs"....
P.29-30
C'était"la douche au gaz!!!!"
L'amour d'une vie pour Ilsa
J'ai aimé des femmes merveilleuses, Marianne, mais sa place est toujours restée libre.
P.209
Merci adtraviata pour ton analyse, merci Lalyre d'avoir présenté ce livre.
Je vote coup de cœur et je vous le recommande.
La voix du narrateur, je l'avais dans mes oreilles, dans ma tête comme s'il s'était adressé à moi.
Un monologue qui est en fait un dialogue à une voix
J'avoue un grand coup de cœur pour ce livre...
Van Cauwelaert réussi à mixer la fiction et l'histoire réelle avec brio. Les horreurs nazies on les connait mais là c'est une histoire d'amour, une histoire très humaine qu'il nous conte.....teintée d'humour de temps à autre et d'horreur évidemment.
L'amour et l'horreur côte à côte:
L'horreur:
Quand je suis arrivé la chambre à gaz était en construction. C'était le premier prototype que testait Himmler, avant d'en étendre le principe aux camps de concentration. On nous installait une nouvelle salle de douche, nous disaient les infirmières. Dans l'attente des finitions nous étions bien traités, "Nous", c'est à dire les handicapés mentaux, les trisomiques,les schizophrènes, les épileptiques... nous serions des pionniers. Les cobayes de la solution finale destinée aux juifs, l'opération avait pour nom de code "nuages blancs"....
P.29-30
C'était"la douche au gaz!!!!"
L'amour d'une vie pour Ilsa
J'ai aimé des femmes merveilleuses, Marianne, mais sa place est toujours restée libre.
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Merci adtraviata pour ton analyse, merci Lalyre d'avoir présenté ce livre.
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Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Romans contemporains ou non, policiers/thrillers, un peu tout. Pas de BD
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Re: [Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
Merci Adtraviata et Step pour vos critiques
louloute- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : mère au foyer
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Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
Le roman de Didier van Cauwelaert, La femme de nos vies, commence dans l'Allemagne du Reich à l'hôpital d'Hadamar. C'est là où il fait intervenir, celle qui donne son titre au livre, la femme de nos vies, Ilsa Schaffner, officier des services scientifiques de la Wehrmacht. Elle sauve de la chambre à gaz un petit paysan illettré en le faisant passer pour un surdoué. La supercherie marche si bien que l'enfant qu'elle parvient à exfiltrer aux Etats-Unis deviendra le bras droit des plus grands physiciens du siècle à commencer par Einstein.
Les nazis démasque Ilsa Schaffner et le lui font payer cher à la fin de la guerre en l'accablant des pires forfaits auprès des alliés. Les Soviétiques l'envoient au goulag. Échangée contre d'autres prisonniers pendant la Guerre Froide, elle rentre en Allemagne où elle se fait oublier jusqu'à ce que l'ancien petit vacher, qui n'avait cessé de chercher sa bienfaitrice, la retrouve, en train de mourir, à l'hôpital d'Hadamar où tout avait commencé 60 ans plus tôt.
Le roman de Didier van Cauwelaert est truffé de faits historiques méconnus, donc intéressants comme le sort d'Ida Tacke, physicienne de génie, allemande et juive. Il donne ici le meilleur de son talent de conteur en s'appuyant sur une captivante documentation historique et en développant le beau thème du dépassement de soi et de l'altruisme.
Les nazis démasque Ilsa Schaffner et le lui font payer cher à la fin de la guerre en l'accablant des pires forfaits auprès des alliés. Les Soviétiques l'envoient au goulag. Échangée contre d'autres prisonniers pendant la Guerre Froide, elle rentre en Allemagne où elle se fait oublier jusqu'à ce que l'ancien petit vacher, qui n'avait cessé de chercher sa bienfaitrice, la retrouve, en train de mourir, à l'hôpital d'Hadamar où tout avait commencé 60 ans plus tôt.
Le roman de Didier van Cauwelaert est truffé de faits historiques méconnus, donc intéressants comme le sort d'Ida Tacke, physicienne de génie, allemande et juive. Il donne ici le meilleur de son talent de conteur en s'appuyant sur une captivante documentation historique et en développant le beau thème du dépassement de soi et de l'altruisme.
Invité- Invité
Re: [Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
Merci Natacha pour ta critique, qui donne envie de le noter
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 24589
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
vous ne le regretterez pas Louloute et Kelly,
c'est vraiment bien écrit, et d'une écriture facile à lire
et ça fait vraiment écho à des faits qui ont existé même si bien sur tout cela est romancé!
Et en plus ça se lit vite, prise par l'histoire, je l'ai lu en une seule journée!
Mais j'ai eu du mal à commencer une autre lecture aussitôt,
j'étais encore dans ce roman et j'y suis encore dès que j'y repense.
Un livre que je ne suis pas prêt d'oublier et que je vous recommande!
c'est vraiment bien écrit, et d'une écriture facile à lire
et ça fait vraiment écho à des faits qui ont existé même si bien sur tout cela est romancé!
Et en plus ça se lit vite, prise par l'histoire, je l'ai lu en une seule journée!
Mais j'ai eu du mal à commencer une autre lecture aussitôt,
j'étais encore dans ce roman et j'y suis encore dès que j'y repense.
Un livre que je ne suis pas prêt d'oublier et que je vous recommande!
Invité- Invité
Re: [Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
En plus, je n'ai jamais lu cet auteur c'est l'occasion
louloute- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 24589
Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Van Cauwelaert, Didier] La femme de nos vies
je ne l'ai pas terminé
trop d’invraisemblances : très vite j'ai tiqué quand il a raconté avoir été fouetté par des orties à la veille de Noël ...je les récolte pour en faire des soupes ( délicieuses !) en décembre elles ont disparu ; et puis l'âge du narrateur qui est né en 1920 , un peu vieux pour conduire à l'heure actuelle une Porsche !
ce long monologue adressé à la petite fille de Ilsa est bien ennuyeux
Une louable démarche pour réhabiliter les nazis premiers ( comme on dit les peuples premiers ) et une belle tentative de présentation des capacités des autistes
Le tout étant "capillo-tracté" à l'extrême
j'espère toujours retrouver la magie de l'éducation d'une fée quand je lis un roman de DVC ... encore une fois déçue
trop d’invraisemblances : très vite j'ai tiqué quand il a raconté avoir été fouetté par des orties à la veille de Noël ...je les récolte pour en faire des soupes ( délicieuses !) en décembre elles ont disparu ; et puis l'âge du narrateur qui est né en 1920 , un peu vieux pour conduire à l'heure actuelle une Porsche !
ce long monologue adressé à la petite fille de Ilsa est bien ennuyeux
Une louable démarche pour réhabiliter les nazis premiers ( comme on dit les peuples premiers ) et une belle tentative de présentation des capacités des autistes
Le tout étant "capillo-tracté" à l'extrême
j'espère toujours retrouver la magie de l'éducation d'une fée quand je lis un roman de DVC ... encore une fois déçue
Invité- Invité
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