[Christie, Agatha] Le train bleu
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[Christie, Agatha] Le train bleu
Auteur : Agatha Christie
Editeur : Le masque
Nombre de pages : 251
Quatrième de couverture:
Dans ce train où ne se côtoient que des gens aux comptes en banque bien fournis, et qui fuient les brumes anglaises pour le soleil de la Côte d’Azur, la fille d’un homme d’affaires américain est assassinée. Enquête difficile, tant par le milieu dans lequel elle se déroule que par la vitesse imposée à ladite enquête par l’horaire auquel le « Train bleu » doit se soumettre. En bref, le criminel aurait toutes les chances d’échapper à la justice si – pour son malheur- Hercule Poirot n’avait été là…
Mon avis :
Katherine Grey, une jeune dame de compagnie, venant d'hériter, embarque à bord du train bleu, espérant apporter enfin quelques couleurs à sa vie. Mais peut-être va-t-elle regretter ce souhait lorsque l'on retrouvera une riche américaine assassinée alors même qu'elle venait de se confier à elle, et qu'elle découvrira également que l'homme qu'elle trouve séduisant, n'est autre que le mari de la défunte et premier suspect de ce crime. Dans ce roman, nous retrouvons l’inégalable Hercule Poirot, avec ses petites manies et son flair légendaire.
Comme la plupart des Agatha Christie que j’ai eus l’occasion de lire, il est difficile que découvrir le nom du meurtrier. L’ensemble est agréable à lire, plein d’humour et l’enquête est passionnante.
Citation :Katherine Grey, une jeune dame de compagnie, venant d'hériter, embarque à bord du train bleu, espérant apporter enfin quelques couleurs à sa vie. Mais peut-être va-t-elle regretter ce souhait lorsque l'on retrouvera une riche américaine assassinée alors même qu'elle venait de se confier à elle, et qu'elle découvrira également que l'homme qu'elle trouve séduisant, n'est autre que le mari de la défunte et premier suspect de ce crime. Dans ce roman, nous retrouvons l’inégalable Hercule Poirot, avec ses petites manies et son flair légendaire.
Comme la plupart des Agatha Christie que j’ai eus l’occasion de lire, il est difficile que découvrir le nom du meurtrier. L’ensemble est agréable à lire, plein d’humour et l’enquête est passionnante.
- [...] Je suis Hercule Poirot.
- Monsieur?
- Vous ne connaissez pas ce nom?
- Je ne l'ai jamais entendu, dit Hippolyte.
- Permettez-moi de vous dire que vous avez reçu une mauvaise éducation. C'est celui d'un des grands hommes de ce siècle.
Invité- Invité
Re: [Christie, Agatha] Le train bleu
Mon avis :
Avec Le train bleu, je renoue avec le meilleur d'Agatha Christie.
D'abord, il y a l'inénarrable, le majestueux, l'incomparable Hercule Poirot. Je crois même que je suis en dessous de la vérité, car Hercule est encore plus vaniteux que tout ce que je pourrai écrire. Pas un moment de doute : il est le meilleur et il le prouve.
Il faut dire que tous les protagonistes de cette enquête sont à la hauteur des compétences de notre détective belge préféré car peu de personnages dans cette enquête sont tout blanc ou tout noir, sauf peut-être Margareth, d'une très grande lucidité sur tous ceux qui l'entourent et prête à prendre des risques pour que la vérité éclate. Hercule Poirot disait dans une enquête (je ne me souviens plus laquelle) que les défauts de la victime sont souvent ce qui a entraîné sa mort. Ruth Kittering est l'objet d'un amour inconditionnel - de la part de son père. Elle est sa fille unique et il ne voit pas ses défauts, il ne voit pas non plus qu'elle n'écoutera pas ses conseils, elle qui n'en a jamais fait qu'à sa tête tout au long de sa vie et qui a toujours compté sur papa pour la tirer de tous les mauvais pas. Il ne voit pas non plus que si son gendre est dépensier, joueur, entretient une danseuse française, l'affection que ne lui a jamais donné sa femme est une des causes de ce comportement de mauvais garçon. Et les mauvais garçons malheureux en amour mais rempli de panaches - Derek Kittering ne s'abaissera pas à céder aux chantages - plaisent toujours aux femmes. Les mauvais garçons qui n'en ont pas aussi.
Le marquis. le comte de la Roche. Deux personnages dont la noblesse réside uniquement dans le nom. L'un cache un malfaiteur international, voleur et tueur. L'autre n'est qu'un escroc courtois qui ne résisterait pas longtemps face à un adversaire déterminé. On parle sans arrêt de l'un, tant il paraît insaisisssable, l'autre ne se cache même pas, et est d'autant moins effrayant qu'il n'a pas grand chose à craindre. Un escroc a aussi sa signité, quoi qu'on dise.
Le dernier protagoniste est le magnifique train bleu, qui conduisait directement, dans des wagons luxueux, ses voyageurs jusqu'à la côte d'Azur. Et si l'assassin se cache, profite des arrêts pour aller et venir, il est aussi possible de trouver l'amour, quitte à se rendre à Sainte Mary Mead. Faites confiance à Hercule Poirot.
Avec Le train bleu, je renoue avec le meilleur d'Agatha Christie.
D'abord, il y a l'inénarrable, le majestueux, l'incomparable Hercule Poirot. Je crois même que je suis en dessous de la vérité, car Hercule est encore plus vaniteux que tout ce que je pourrai écrire. Pas un moment de doute : il est le meilleur et il le prouve.
Il faut dire que tous les protagonistes de cette enquête sont à la hauteur des compétences de notre détective belge préféré car peu de personnages dans cette enquête sont tout blanc ou tout noir, sauf peut-être Margareth, d'une très grande lucidité sur tous ceux qui l'entourent et prête à prendre des risques pour que la vérité éclate. Hercule Poirot disait dans une enquête (je ne me souviens plus laquelle) que les défauts de la victime sont souvent ce qui a entraîné sa mort. Ruth Kittering est l'objet d'un amour inconditionnel - de la part de son père. Elle est sa fille unique et il ne voit pas ses défauts, il ne voit pas non plus qu'elle n'écoutera pas ses conseils, elle qui n'en a jamais fait qu'à sa tête tout au long de sa vie et qui a toujours compté sur papa pour la tirer de tous les mauvais pas. Il ne voit pas non plus que si son gendre est dépensier, joueur, entretient une danseuse française, l'affection que ne lui a jamais donné sa femme est une des causes de ce comportement de mauvais garçon. Et les mauvais garçons malheureux en amour mais rempli de panaches - Derek Kittering ne s'abaissera pas à céder aux chantages - plaisent toujours aux femmes. Les mauvais garçons qui n'en ont pas aussi.
Le marquis. le comte de la Roche. Deux personnages dont la noblesse réside uniquement dans le nom. L'un cache un malfaiteur international, voleur et tueur. L'autre n'est qu'un escroc courtois qui ne résisterait pas longtemps face à un adversaire déterminé. On parle sans arrêt de l'un, tant il paraît insaisisssable, l'autre ne se cache même pas, et est d'autant moins effrayant qu'il n'a pas grand chose à craindre. Un escroc a aussi sa signité, quoi qu'on dise.
Le dernier protagoniste est le magnifique train bleu, qui conduisait directement, dans des wagons luxueux, ses voyageurs jusqu'à la côte d'Azur. Et si l'assassin se cache, profite des arrêts pour aller et venir, il est aussi possible de trouver l'amour, quitte à se rendre à Sainte Mary Mead. Faites confiance à Hercule Poirot.
Sharon- Modérateur
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Date d'inscription : 01/11/2008
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