[Sansom, C. J.] Un hiver à Madrid.

Auteur: C.J.Sansom.
Titre: Un hiver à Madrid.
Edition Belfond 2008.
Pages: 505
ISBN: 978-2-286-04590-6

Quatrième de couverture.

À la fois roman d'espionnage, histoire d'amour tragique et somptueux tableau du Madrid exsangue de l'hiver 1940, une oeuvre magistrale, sombre et ambitieuse, entre Graham Greene et le Hemingway de Pour qui sonne le glas.


Dans le chaos qui suit la guerre civile espagnole, Harry Brett, interprète à l'ambassade britannique, peine à reconnaître le Madrid de sa jeunesse. La ville n'est plus qu'un champ de ruines.
Chargé par les services secrets anglais d'espionner un ancien camarade de collège lié à la faction extrémiste des nationalistes espagnols, Harry espère secrètement retrouver Bernie, son meilleur ami, fervent communiste porté disparu lors de la guerre civile. Aidé par Barbara, l'ancienne maîtresse de Bernie, et surtout par Sofia, une jeune étudiante en médecine dont il va tomber passionnément amoureux, Harry ignore encore qu'il n'est qu'un pion manipulé par des politiciens sans scrupules...

Entre dilemmes, compromissions et ambiguïtés morales douteuses, dans une partie d'échecs où tous les coups sont permis, chacun des joueurs de ce quintet amoureux perdra quelque chose : ses illusions, ses certitudes, ses espoirs, voire la vie, tandis que l'Europe gronde du bruit de l'avancée nazie...

Mon avis.
Angleterre, dans une public shools dénommée "Rookwood" un prestigieux collège que fréquente Harry, Sandy et Bernie.
Harry, indifférent à la politique se qualifiant de neutre; Bernie, prolétaire pur et dur; Sandy, le vilain mouton noir, un ambitieux cynique que seul l'argent intéresse.
Dans les années 1940 après la sanglante guerre civile qui dura trois ans et la victoire de Franco, Harry est engagé en qualité d'interprète à l'ambassade britannique de Madrid, une ambassade où règne une atmosphère d'intrigues et de rivalités.
Il y découvre la vie cauchemardesque des Espagnols.
Les chemins de Harry et Sandy vont se croiser dans la capitale dévastée. Et qu'est-il advenu de Bernie?

Un auteur que je ne connais pas, une couverture et une quatrième de couverture attrayante me font choisir le livre.
Le hasard fait bien les choses, 505 pages à dévorer, haletantes, passionnantes et enrichissantes par le côté historique.
J'ai ressenti la peur de Harry, Bernie, Barbara, Sofia et d'autres personnages secondaires très émouvants par ailleurs, dans cette capitale infernale qu'était devenue Madrid.
J'ai envie de vous dire, ne le ratez pas, coup de cœur assuré!!!

Tu me tentes, Chocolette...
J'ai mis ce livre dans ma liste de bouquins à acheter !

Merci Chocolette, je note ce livre qui m'a l'air bien

J'ai beaucoup apprécié ce roman.

Ce n'est pas un coup de coeur car je n'ai pas été suffisamment émue et j'ai d'ailleurs lu ce livre assez lentement. A aucun moment, je n'étais dans le suspense.

Pourtant l'histoire est vraiment très bien. D'abord, c'est une partie de l'histoire que je ne connais pas alors j'ai apprécié de la découvrir. Je me suis même surprise à me renseigner sur l'Espagne de Franco sur le net... Ensuite le personnage principal est un gars sympathique et facile à comprendre et à suivre. Pour le reste, l'histoire est bonne, un peu lente à mettre en place (mais du coup facile à comprendre) mais surtout tellement triste. C'est la guerre bien sur mais c'est vraiment noir cette histoire.

Voilà donc un livre pour les passionnées d'histoire, pour celles qui aiment les intrigues "de la vraie vie". C'est un livre qui fait grandir je crois.

Petit fils de réfugié espagnol (mon grand père paternel était communiste) et d'origine madrilène, j'ai lu ce roman avec un certain parti pris certes mais j'ai adoré. Une guerre civile qui fait partie de l'histoire familiale et dont j'ai pu entendre beaucoup "d'anecdotes". Par exemple chez nous personne n'est baptisé et si vous avez lu le livre vous comprendrez pourquoi.

Oui Dezo, je comprends! Ce livre m'a marquée, inoubliable pour moi et du coup je poursuis la découverte de cet auteur.
Merci de ton passage.

Je viens de le finir, lu en espagnol.
Je n'ai pas aimé du tout ce roman.
Histoire très lente, énormément de lourdeurs, de passages qui fond s'étendre et s'étendre l'histoire.
Les personnages sont tous engloutis dans une sorte de dépression, pas agréable du tout, qui vient alourdir encore plus le roman. Bien-sûr c'est dû au contexte, la guerre civile espagnole (qui est en revanche très bien décrie), mais ce n'est pas du tout agréable à lire. C'est pesant et on s'ennuie. Aucun suspens dans ce roman.
Après 400 pages de mise en place très longue du contexte, une lueur d'espoir apparaît, le sauvetage de Bernie (dont on est informé depuis au moins 200 pages, et donc certain qu'un drame va se dérouler). Effectivement, drame il y aura. La fin est selon moi ratée. Le peu de suspens qui apparaît enfin se solde par une fin encore plus dépressive que tout le reste du roman. Et ça s'arrête comme ça, presque en queue de poisson, un épilogue triste, ennuyeux, pesant, comme tout le reste du roman

Désolée, c'est pourtant bien écrit, ça décrit pourtant une période de l'histoire très importante, et d'une manière qui pourrait être intéressante, vue de l'intérieur. Mais c'est écrit de manière passive, avec des passages à rallonge, et des personnages ennuyeux. Je n'adhère pas du tout au style d'écriture et je ne pense pas lire d'autres romans de cet auteur.