[Kyle Williams, Amanda] Celui que tu cherches
Page 1 sur 1
[Kyle Williams, Amanda]
[Kyle Williams, Amanda] Celui que tu cherches
Celui que tu cherches
Amanda Kyle Williams
Traduction Pierre Reignier
Editions Albin Michel
mars 2013
400 pages
ISBN : 9782226246899
4ème de couverture :
Dans l’oppressante chaleur d’été, un tueur en série sème la terreur à Atlanta, annonçant ses crimes par lettre aux médias. La police fait appel à Keye Street, américaine d’origine chinoise, spécialiste de l’analyse comportementale, mise à la porte du FBI pour cause d’alcoolisme et désormais détective privée. La frêle jeune femme au Glock 10mm se raccroche à son métier, incapable de se passer du frisson de l’action et du goût du danger.
A la poursuite d’un des tueurs les plus effroyables et les plus habiles que le Sud des Etats-Unis ait jamais connu, Keye tente de démêler les liens entre ces différents meurtres tout en domptant ses propres démons. L’enquête ne tarde pas à devenir une affaire dangereusement personnelle, dans laquelle elle doit affronter son passé et défendre ceux qu’elle aime
Profil d’ Amanda Kyle Williams (source Albin Michel)
Tour à tour journaliste free-lance, représentante de commerce, huissier de justice, détective privé... Amanda Kyle Williams s’est nourrie de ses nombreuses expériences pour écrire son premier suspense, salué par la presse anglo-saxonne et élu parmi les meilleurs romans de l’année 2011 par Kirkus Reviews
============
Vous prenez :
- une profileuse ex-FBI, virée pour cause d’alcoolisme avéré et profond, devenue chasseuse de primes. Pour parodier une pub un peu ancienne : j’ai 5 secondes pour vous dire que Keye Street, c’est de la dynamite !!!
- un serial killer sérieux
- des meurtres très spectaculaires
- un commissaire peu ou prou amoureux de la profileuse
- Atlanta, ville Etatsunisienne en pleine canicule et on la sent cette chaleur !
- Des personnages secondaires très présents
Mettez ces ingrédients dans ce que vous voudrez, secouez très très fortement et vous obtenez un polar, pardon, un thriller qui vous tiendra éveillée jusqu’à ce que vous ayez terminé le livre (même si 3 schtroumpfs-vacanciers vous lèvent à 7 heures le matin).
C’est un raccourci éhonté, mais …..Malgré tous ces poncifs, Amanda Kyle Williams a réussi quelque chose qui fonctionne très bien. Est-ce la cuisson, la macération ? Je n’en sais rien, en tout cas tout est réussi. La fin est l’apothéose, le feu d’artifice. Quant au meurtrier, ce serial killer…… quelques indices sont disséminés dans l’ouvrage, mais va savoir Charles si tu ne connais pas la fin !
Keye Street, vous êtes si vivante, si honteusement humaine et déjantée que vous m’avez plu. Votre auteur a fait en sorte que nous n’ignorions rien de votre vie, de votre passé et cela vous donne une grande force. Vous faites partie d’Atlanta. « Le Sud vous rentre dans le sang, par les narines, sous la peau, il vous pénètre jusqu’à la moelle. Je fais moins partie du Sud que le Sud ne fit partie de moi. C’est assez émouvant, cette idée du triomphe de la géographie sur soi. ». « J’étais donc devant cette maison sans savoir ce qui m’y attendait, sans renforts. J’y allais comme ça à chaud, le cœur battant la chamade, un torrent d’adrénaline dans les veines. L’adrénaline, je la sentais même dans ma bouche ; amande et saccharine. J’étais morte de trouille et j’adorais ça. » D’après ma psy, j’ai un fantasme de puissance –un gros problème d’envie du pénis. C’est vrai, de temps à autre j’aime bien avoir un bon gros Glock à la main (oh je vous vois venir petits malappris, le Glock n’est pas un pénis, mais un pistolet !!!) De quoi avais-je si peur ? De ne pas pouvoir travailler sans boire, peut-être. Me sentais-je incapable de laisser mon esprit s’aventurer sur ce terrain violent, sauvage, de l’enquête criminelle, sans un verre à la main ? L’analyste comportementale que j’avais été ne devait-elle ses prouesses qu’à l’alcool ? Ces phrases vous définissent très bien.
Keye Street possède sa propre agence et doit « faire bouillir la marmite ». A elle, les joies de la filature, la recherche de la vache perdue (et oui, ça lui est arrivé), les papiers à comparaître à donner en mains propres…. Des « entres-actes » dans cette quête au tueur car elle le sait, ce sera dur « Parce que le tueur me connaît, voilà pourquoi. »
Amanda Kyle Williams a nourri ce personnage qui devient humain. Ce n’est pas seulement une machine à débusquer, mais un être humain dense, riche dont nous connaissons tout sans que ce soit redondant. Ses descriptions, quelques fois trop longues pour moi qui ne connais pas les Etats-Unis, participent au roman et permettent une respiration, un temps de repos pour mieux repartir à la recherche de ce dangereux criminel. Le suspens augmente au fur et à mesure des pages tournées, le tout dans un style très vivant.
Dernière édition par Sharon le Mar 18 Juin - 20:51, édité 2 fois (Raison : suppression texte)
Sujets similaires
» [Belaskri, Yahia] Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut
» La complainte des Landes Perdues - Tome 4: Kyle of Klanach [Rosinski & Dufaux]
» Shojo: Celui que j'aime [Clamp]
» [Jungstedt, Mari] Celui qu'on ne voit pas
» [Manzor, René] Celui dont le nom n'est plus.
» La complainte des Landes Perdues - Tome 4: Kyle of Klanach [Rosinski & Dufaux]
» Shojo: Celui que j'aime [Clamp]
» [Jungstedt, Mari] Celui qu'on ne voit pas
» [Manzor, René] Celui dont le nom n'est plus.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum