[Belaskri, Yahia] Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut
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[Belaskri, Yahia] Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut
Titre : Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut
Auteur : Yahia Belaskri (algérien)
Edition : Vents d'Ailleurs
Prix Ouest France Etonnants Voyageurs 2011
Quatrième de couverture :
Déhia, jeune femme universitaire, promise à un avenir radieux, se heurte dans sa propre famille à l’extrême violence de l’histoire récente algérienne. Belle femme dans une société où la religion, la corruption, la violence tiennent lieu de boussole, comment peut-elle vivre, comment tracer sa voie sans se perdre ? Adel, cadre dans une entreprise, s’accroche à ses idéaux, essaie d’échapper aux pressions, petites et grandes, avant de tenter sa chance loin, très loin... Deux mémoires saccagées, une femme et un homme au passé amer qui prennent le chemin de la vie, malgré tout, ensemble.
Un deuxième roman, après Le bus dans la ville paru en 2008. Un récit d’une grande sensibilité qui raconte l’histoire douloureuse, d’un couple d’Algériens, des êtres qui tentent de mener leur vie envers et contre tout. Portrait de la société algérienne contemporaine, dans sa peine et sa sensibilité lumineuse. Dans une langue tout en finesse, l’auteur brosse des portraits exemplaires et uniques.
Mon avis :
Commençons par le commencement : Le titre. Une tautologie magnifique servant d'hymne et de proverbe. D'une beauté redoutable. Car les personnages, au fil de l'histoire, découvrent à quelle point, il est faux de dire que la pluie vient d'en haut. Comme dit Déhia « Tu avais tort Papa, la pluie vient d'en bas. » Et cette « pluie » devient comme une marée montante qui engloutit tout, peu à peu, elle devient l'incarnation et la métaphore d'un malheur sans nom sur une terre aride et sans merci.
Ce n'est pas un de ces livres dont on sort indemne. Ce n'est pas un de ces livres où tous les personnages sont sauvés. Seuls les deux héros parviennent à fuir pour vivre une meilleure vie et c'est leur histoire, avec ses scènes tellement bien écrites et décrites, tellement horribles et touchantes qu'elles nous obligent à refermer le livre et à clore les yeux, le souffle coupé.
Avoir le souffle coupé par la littérature, voilà ce que j'appelle un coup de maître!
Auteur : Yahia Belaskri (algérien)
Edition : Vents d'Ailleurs
Prix Ouest France Etonnants Voyageurs 2011
Quatrième de couverture :
Déhia, jeune femme universitaire, promise à un avenir radieux, se heurte dans sa propre famille à l’extrême violence de l’histoire récente algérienne. Belle femme dans une société où la religion, la corruption, la violence tiennent lieu de boussole, comment peut-elle vivre, comment tracer sa voie sans se perdre ? Adel, cadre dans une entreprise, s’accroche à ses idéaux, essaie d’échapper aux pressions, petites et grandes, avant de tenter sa chance loin, très loin... Deux mémoires saccagées, une femme et un homme au passé amer qui prennent le chemin de la vie, malgré tout, ensemble.
Un deuxième roman, après Le bus dans la ville paru en 2008. Un récit d’une grande sensibilité qui raconte l’histoire douloureuse, d’un couple d’Algériens, des êtres qui tentent de mener leur vie envers et contre tout. Portrait de la société algérienne contemporaine, dans sa peine et sa sensibilité lumineuse. Dans une langue tout en finesse, l’auteur brosse des portraits exemplaires et uniques.
Mon avis :
Commençons par le commencement : Le titre. Une tautologie magnifique servant d'hymne et de proverbe. D'une beauté redoutable. Car les personnages, au fil de l'histoire, découvrent à quelle point, il est faux de dire que la pluie vient d'en haut. Comme dit Déhia « Tu avais tort Papa, la pluie vient d'en bas. » Et cette « pluie » devient comme une marée montante qui engloutit tout, peu à peu, elle devient l'incarnation et la métaphore d'un malheur sans nom sur une terre aride et sans merci.
Ce n'est pas un de ces livres dont on sort indemne. Ce n'est pas un de ces livres où tous les personnages sont sauvés. Seuls les deux héros parviennent à fuir pour vivre une meilleure vie et c'est leur histoire, avec ses scènes tellement bien écrites et décrites, tellement horribles et touchantes qu'elles nous obligent à refermer le livre et à clore les yeux, le souffle coupé.
Avoir le souffle coupé par la littérature, voilà ce que j'appelle un coup de maître!
Dernière édition par Stern le Lun 15 Aoû 2011 - 11:05, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: [Belaskri, Yahia] Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut
Merci Stern pour ton ressenti, il donne envie de découvrir cette lecture.
Invité- Invité
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