[Allende, Isabel] La maison aux esprits.

Broché: 476 pages
Editeur : Fayard; Édition : FAYARD. (1 mars 1994)
Quatrième de couverture
Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s'y méprendre au Chili.
Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l'absolu de l'amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d'un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes.
Isabel Allende a quitté le Chili après le coup d'Etat militaire. La Maison aux esprits, son premier roman, tantôt enchanteur, tantôt mordant, est à inscrire parmi les révélations de la littérature latino-américaine d'aujourd'hui. Il est traduit dans une dizaine de pays et a obtenu le prix du Grand Roman d'évasion 1984.

Ce n'est pas précisé, mais ce roman semble se passer au Chili dans la première moitié du XXeme siècle.
La première partie s'attache plus particulièrement aux personnages, notamment celui de Clara et d'Esteban Trueba.
Clara, ses pouvoirs surnaturels qui finissent par faire tellement partis du décor qu'ils en deviennent normaux, et son époux Esteban, parti de rien qui deviendra un des sénateurs conservateur de ce pays.
Une belle saga familiale, dépaysante et passionnante. Au loin des guerres (la première et deuxième guerres mondiales) ne trouble en rien la vie des habitants de ce pays ... et pourtant la révolte gronde contre les grands propriétaires qui détiennent les rênes du pouvoir.
C'est la deuxième partie de ce roman qui continu avec la petite fille de Clara et son grand père sénateur. Opposés dans leurs opinions politique et pourtant uni par un amour réciproque.
C'est l'histoire moderne du Chili qui nous est compté, la prise du pouvoir par les socialistes, la déstabilisation et la ruine du pays provoquées par les grands propriétaires refusant cela qui iront jusqu'à financer le coup d'état militaire. Mais tout s'enchaine, les arrestations arbitraire, les tortures, les enlèvements, les viols ... Intéressante et très bien expliquée cette partie m'a fait comprendre le Chili et ses révolutions.
Ce n'est pas le premier roman d'Isabel Allende que je lis, mais c'est le premier qui fait une si grande place à la politique du pays de l'auteur.
Ma note : 8/10 (à cause des longueurs de la deuxième partie)

Merci Marie Do pour ta critique je m'attendais à voir apparaitre des fantômes mais non

En v'la, Louloute ! il y en a et tout le monde vit en totale harmonie dans cette maison.

Je l'ai lu il a très longtemps, et il fait partie des livres que j'aimerais relire : dans mes souvenirs, deux des personnages représentent Salvador Allende, le Président, et Victor Jara, le Chanteur.
Ce roman a été pour moi très émouvant, car Victor Jara était l'un des "héros" de mon adolescence, je l'écoutais en boucle et connaissais toutes les paroles de ses chansons.