[Allende, Isabel] L'île sous la mer
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[Allende, Isabelle] L'île sous la mer
[Allende, Isabel] L'île sous la mer
[Allende, Isabelle]
L'île sous la mer
Grasset mai 2011
523 pages
4ème de couverture
1770, Saint-Domingue. Zarité Sedella, dite Tété, a neuf ans lorsqu'elle est vendue comme esclave à Toulouse Valmorain, jeune français tout juste débarqué pour prendre la succession de son père, propriétaire terrien mort de syphilis.
Arité va découvrir la plantation, avec ses champs de canne à sucre et les esclaves courbés sous le soleil de plomb, la violence des maîtres, le refuge du vaudou. Et le désir de liberté. Car entre soldats, courtisanes mulâtres, pirates et maîtres blancs, souffle le vent de la révolte.
Lorsque Valmorain, réchappé de l'insurrection grâce au courage et à la détermination de son esclave, parvient à embarquer pour La Nouvelle-Orléans, Tété doit le suivre. Mais la lutte pour la dignité et l'émancipation ne peut être arrêtée...
Aventure, exotisme, magie, L'île sous la mer est un magnifique portrait de femme, une histoire d'amour et fresque historique, qui entraîne le lecteur de Saint-Domingue à la Louisiane, des plantations de canne à sucre aux maisons de jeux de la Nouvelle-Orléans, des demeures de maîtres aux bordels de mulâtresses.
Une magnifique ode à la liberté, un hommage à la première révolution des escalves de l'histoire.
Résumé et avis
Ce roman dont Zarité, nommée Tété est le personnage principal, elle a neuf ans lorsqu’elle est vendue comme esclave à Toulouse Valmorain, un jeune français nouvellement arrivé de France, à la mort de son père qui était le maître d’une grosse plantation de sucre. Ce sera aussi l’un des personnages principaux de l’histoire qui se situe au XVlllème siècle, à la fin du règne de Louis XVl. La petite fille taiseuse mais volontaire est violée par son maître à l’âge de onze ans, ensuite il l’a fera venir dans son lit lorsque l’envie lui prendra. A quatorze ans elle attend un enfant qui lui sera enlevé dès sa naissance, le lecteur saura très vite ou l’enfant est déposé....Louis Valmorain s’est marié avec Eugènia, une femme fragile qui lui donne un fils nommé Maurice, mais cet enfant ne l’intéresse pas et c’est Tété qui est chargée de l’élever, ce qu’elle fera avec beaucoup d’amour. Tété avec sa volonté de fer et un profond désir de liberté pour tous ses semblables dont elle a découvert le sort qui leur est réservé, ils sont traités avec une violence inouïe, chargés des pires corvées. Ce roman sur fond d’Histoire, dont l’auteure retrace l’avènement de la première République noire d’Haïti, avec beaucoup de détails intéressant, tant sur l’esclavage, le lachage des chiens exités à tuer les gens sans défenseles croyances et les pratiques vaudoues, la très belle courtisane Violette Boisier ou le célèbre rebelle noir Mackandal, des pages à lire avec intérêt sur l’extermination des premiers habitants de l’île par le Conquistadors. Je reviens à notre jeune héroïne qui est amoureuse d’une mulâtre qu’elle a sauvé mais qui a disparu, nous saurons ce qu’il en est au fil de notre lecture... Mais voici l’heure de l’Insurrection et Valmorain qui est sauvé grâce à la détermination et au courage de son esclave Tété, qui est bien obligée de le suivre car il parvient à s’embarquer pour la Nouvelle-Orléans. Mais la lutte pour l’émancipation et la dignité va continuer car souffle le vent de la révolte. En parallèle avec le l’histoire, Tété nous écrit son histoire personnelle avec de belles pages écrites en italique..Aventure, exotisme, histoires d’amour et ce très beau portrait de femme qui habite tout le roman que j’ai beaucoup aimé.....Qui sera un gros coup de coeur....5/5
L'île sous la mer
Grasset mai 2011
523 pages
4ème de couverture
1770, Saint-Domingue. Zarité Sedella, dite Tété, a neuf ans lorsqu'elle est vendue comme esclave à Toulouse Valmorain, jeune français tout juste débarqué pour prendre la succession de son père, propriétaire terrien mort de syphilis.
Arité va découvrir la plantation, avec ses champs de canne à sucre et les esclaves courbés sous le soleil de plomb, la violence des maîtres, le refuge du vaudou. Et le désir de liberté. Car entre soldats, courtisanes mulâtres, pirates et maîtres blancs, souffle le vent de la révolte.
Lorsque Valmorain, réchappé de l'insurrection grâce au courage et à la détermination de son esclave, parvient à embarquer pour La Nouvelle-Orléans, Tété doit le suivre. Mais la lutte pour la dignité et l'émancipation ne peut être arrêtée...
Aventure, exotisme, magie, L'île sous la mer est un magnifique portrait de femme, une histoire d'amour et fresque historique, qui entraîne le lecteur de Saint-Domingue à la Louisiane, des plantations de canne à sucre aux maisons de jeux de la Nouvelle-Orléans, des demeures de maîtres aux bordels de mulâtresses.
Une magnifique ode à la liberté, un hommage à la première révolution des escalves de l'histoire.
Résumé et avis
Ce roman dont Zarité, nommée Tété est le personnage principal, elle a neuf ans lorsqu’elle est vendue comme esclave à Toulouse Valmorain, un jeune français nouvellement arrivé de France, à la mort de son père qui était le maître d’une grosse plantation de sucre. Ce sera aussi l’un des personnages principaux de l’histoire qui se situe au XVlllème siècle, à la fin du règne de Louis XVl. La petite fille taiseuse mais volontaire est violée par son maître à l’âge de onze ans, ensuite il l’a fera venir dans son lit lorsque l’envie lui prendra. A quatorze ans elle attend un enfant qui lui sera enlevé dès sa naissance, le lecteur saura très vite ou l’enfant est déposé....Louis Valmorain s’est marié avec Eugènia, une femme fragile qui lui donne un fils nommé Maurice, mais cet enfant ne l’intéresse pas et c’est Tété qui est chargée de l’élever, ce qu’elle fera avec beaucoup d’amour. Tété avec sa volonté de fer et un profond désir de liberté pour tous ses semblables dont elle a découvert le sort qui leur est réservé, ils sont traités avec une violence inouïe, chargés des pires corvées. Ce roman sur fond d’Histoire, dont l’auteure retrace l’avènement de la première République noire d’Haïti, avec beaucoup de détails intéressant, tant sur l’esclavage, le lachage des chiens exités à tuer les gens sans défenseles croyances et les pratiques vaudoues, la très belle courtisane Violette Boisier ou le célèbre rebelle noir Mackandal, des pages à lire avec intérêt sur l’extermination des premiers habitants de l’île par le Conquistadors. Je reviens à notre jeune héroïne qui est amoureuse d’une mulâtre qu’elle a sauvé mais qui a disparu, nous saurons ce qu’il en est au fil de notre lecture... Mais voici l’heure de l’Insurrection et Valmorain qui est sauvé grâce à la détermination et au courage de son esclave Tété, qui est bien obligée de le suivre car il parvient à s’embarquer pour la Nouvelle-Orléans. Mais la lutte pour l’émancipation et la dignité va continuer car souffle le vent de la révolte. En parallèle avec le l’histoire, Tété nous écrit son histoire personnelle avec de belles pages écrites en italique..Aventure, exotisme, histoires d’amour et ce très beau portrait de femme qui habite tout le roman que j’ai beaucoup aimé.....Qui sera un gros coup de coeur....5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Allende, Isabel] L'île sous la mer
Mon avis :
Une lecture difficile, qui m’a dérangée, mise mal à l’aise, révoltée, enragée, bouleversée. Une lecture difficile donc non pas parce que je me suis ennuyée ou n’ai pas apprécié mais parce que j’ai souffert en même temps que l’héroïne, j’ai subi les humiliations, le mépris, la haine, l’injustice dont elle est victime comme si j’étais elle… Impossible de rester indifférent devant le sort de Zarité, le personnage phare de cette histoire. Nous la suivons de l’âge de 9 ans, lorsqu’elle est achetée par Violette Boisier afin de servir dans la maison des Valmorain, jusqu’à ses 40 ans. L’auteur réalise ici un magnifique travail de reconstitution historique, en revisitant l’histoire de Saint-Domingue, colonie française aujourd’hui baptisée Haïti et en faisant revivre une époque, celle des plantations de canne à sucre et de l’esclavage. Elle nous fait voyager à travers le temps et l’espace de manière remarquable, nous replonge dans une époque sur le point de basculer (c’est la fin de la monarchie, le début de la Révolution Française et de la République), dans les troubles propres à la colonie (le début de l’insurrection des esclaves, d’abord dans le nord puis sur toute l’île, les patriotes qui cherchent à faire sécession avec la métropole), dans une société hiérarchisée, codée. Le récit est empreint de réalisme, n’épargne pas le lecteur ni les personnages et c’est peut-être ce qui rend sa lecture d’autant plus dérangeante. Zarité va connaitre de nombreuses épreuves, la brutalité et l’injustice d’un système qui fait d’elle un animal, un objet dont on peut disposer à sa guise. Le maître ne s’en prive d’ailleurs pas, et pourtant il semble convaincu de sa bonté, sa clémence envers les esclaves vivant sur ses terres. Il ne vaut pourtant pas mieux que les autres Grands Blancs, qu’un Lacroix ou un Prosper Cambray, notamment avec elle, l’objet de sa convoitise et de son mépris. Elle lui sert de souffre-douleur et doit combler tous ses désirs, peu importe ses sentiments… Il est détestable à souhait ! Moi qui ne supporte pas l’injustice, j’ai eu beaucoup de mal à poursuivre ma lecture et pourtant, je ne regrette pas. J’ai beaucoup aimé les passages à la première personne du singulier, où Zarité est la narratrice. Je les ai vécus comme des moments de répit bienvenus, ils permettent au lecteur de souffler, de s’échapper un peu de toute la violence ambiante pour être au plus près de ses pensées et émotions. J’aurais aimé qu’ils soient plus nombreux. La deuxième partie est plus aisée. Un vent de révolte s’empare de la colonie et sur Zarité, elle évolue, prend du caractère, s’affirme enfin. Elle va prendre son destin en main, ne plus être aussi dépendante du maître et ne pas renoncer. Elle vit dans l’espoir de recouvrer un jour sa liberté, ne perd jamais courage. Heureusement, elle connaitra aussi de grands bonheurs, connaitra l’amour d’abord en tant que maman de substitution puis en tant que véritable mère mais aussi l’amour des hommes, l’amitié de femmes mulâtresses ou d’hommes blancs qui vont la porter, la soutenir et j’oserais dire qu’il était grand temps ! J’ai d’ailleurs aimé voir les destins des personnages se croiser, rien n’est laissé au hasard, chacun à son rôle à jouer, encore une preuve du talent de l’auteur !
En bref, cette lecture n’a pas été une partie de plaisir : si vous êtes déprimé, ou avez envie de légèreté, passez votre chemin mais n’hésitez pas à y revenir au moment voulu car il mérite d’être lu et vous marquera pendant longtemps ! Chapeau à l’auteur qui a accompli un travail d’orfèvre, à mes yeux, a su si bien rendre cette partie de notre passé peu glorieuse et créer des personnages forts, qui n’ont rien de caricatures.
Une lecture difficile, qui m’a dérangée, mise mal à l’aise, révoltée, enragée, bouleversée. Une lecture difficile donc non pas parce que je me suis ennuyée ou n’ai pas apprécié mais parce que j’ai souffert en même temps que l’héroïne, j’ai subi les humiliations, le mépris, la haine, l’injustice dont elle est victime comme si j’étais elle… Impossible de rester indifférent devant le sort de Zarité, le personnage phare de cette histoire. Nous la suivons de l’âge de 9 ans, lorsqu’elle est achetée par Violette Boisier afin de servir dans la maison des Valmorain, jusqu’à ses 40 ans. L’auteur réalise ici un magnifique travail de reconstitution historique, en revisitant l’histoire de Saint-Domingue, colonie française aujourd’hui baptisée Haïti et en faisant revivre une époque, celle des plantations de canne à sucre et de l’esclavage. Elle nous fait voyager à travers le temps et l’espace de manière remarquable, nous replonge dans une époque sur le point de basculer (c’est la fin de la monarchie, le début de la Révolution Française et de la République), dans les troubles propres à la colonie (le début de l’insurrection des esclaves, d’abord dans le nord puis sur toute l’île, les patriotes qui cherchent à faire sécession avec la métropole), dans une société hiérarchisée, codée. Le récit est empreint de réalisme, n’épargne pas le lecteur ni les personnages et c’est peut-être ce qui rend sa lecture d’autant plus dérangeante. Zarité va connaitre de nombreuses épreuves, la brutalité et l’injustice d’un système qui fait d’elle un animal, un objet dont on peut disposer à sa guise. Le maître ne s’en prive d’ailleurs pas, et pourtant il semble convaincu de sa bonté, sa clémence envers les esclaves vivant sur ses terres. Il ne vaut pourtant pas mieux que les autres Grands Blancs, qu’un Lacroix ou un Prosper Cambray, notamment avec elle, l’objet de sa convoitise et de son mépris. Elle lui sert de souffre-douleur et doit combler tous ses désirs, peu importe ses sentiments… Il est détestable à souhait ! Moi qui ne supporte pas l’injustice, j’ai eu beaucoup de mal à poursuivre ma lecture et pourtant, je ne regrette pas. J’ai beaucoup aimé les passages à la première personne du singulier, où Zarité est la narratrice. Je les ai vécus comme des moments de répit bienvenus, ils permettent au lecteur de souffler, de s’échapper un peu de toute la violence ambiante pour être au plus près de ses pensées et émotions. J’aurais aimé qu’ils soient plus nombreux. La deuxième partie est plus aisée. Un vent de révolte s’empare de la colonie et sur Zarité, elle évolue, prend du caractère, s’affirme enfin. Elle va prendre son destin en main, ne plus être aussi dépendante du maître et ne pas renoncer. Elle vit dans l’espoir de recouvrer un jour sa liberté, ne perd jamais courage. Heureusement, elle connaitra aussi de grands bonheurs, connaitra l’amour d’abord en tant que maman de substitution puis en tant que véritable mère mais aussi l’amour des hommes, l’amitié de femmes mulâtresses ou d’hommes blancs qui vont la porter, la soutenir et j’oserais dire qu’il était grand temps ! J’ai d’ailleurs aimé voir les destins des personnages se croiser, rien n’est laissé au hasard, chacun à son rôle à jouer, encore une preuve du talent de l’auteur !
En bref, cette lecture n’a pas été une partie de plaisir : si vous êtes déprimé, ou avez envie de légèreté, passez votre chemin mais n’hésitez pas à y revenir au moment voulu car il mérite d’être lu et vous marquera pendant longtemps ! Chapeau à l’auteur qui a accompli un travail d’orfèvre, à mes yeux, a su si bien rendre cette partie de notre passé peu glorieuse et créer des personnages forts, qui n’ont rien de caricatures.
Invité- Invité
Re: [Allende, Isabel] L'île sous la mer
✭✭✭ Ce roman est une fresque historique qui s'étale sur une période d'environ 30 ans. Le seul que j'aie lu sur la première révolte des esclaves à Saint-Domingue. Très intéressant et très bien documenté.
On suit le parcours de Zarité, jeune esclave de 9 ans, achetée pour servir la famille Valmorain.
On ne peut que compatir à son destin d'être considérée quasi comme un animal, humiliée, violée, ne ressentant pas la douleur, l'amour ou la fatigue. Ce que les Blancs pouvaient être imbus et ignorants !
Une plongée dans les conditions de vie précaires et misérables des esclaves dans les plantations de canne à sucre ou de coton.
Chapeau à l'auteure pour avoir très bien su décrire et documenter cette période de l'histoire avec tous ces bouleversements (dans le récit, on est quasi à la veille de la révolution française), les problèmes des colonies, le changement de régime à Cuba ou en Louisiane. On en apprend également sur le vaudou et les croyances de ces noirs.
Des personnages très fouillés.
Zarité, malgré tout ce qui lui arrive, garde l'espoir de devenir libre et tout au long du récit, on s'y attache de plus en plus.
Certains personnages sont un peu caricaturés (par exemple, le gérant/contre-maître vraiment tyrannique et sadique) mais dans l'ensemble, une belle palette de personnages qu'on prend plaisir à voir évoluer et pour lesquels on espère que le destin sera clément.
Un très bon roman. ✭✭✭
Note : 2.5/3
On suit le parcours de Zarité, jeune esclave de 9 ans, achetée pour servir la famille Valmorain.
On ne peut que compatir à son destin d'être considérée quasi comme un animal, humiliée, violée, ne ressentant pas la douleur, l'amour ou la fatigue. Ce que les Blancs pouvaient être imbus et ignorants !
Une plongée dans les conditions de vie précaires et misérables des esclaves dans les plantations de canne à sucre ou de coton.
Chapeau à l'auteure pour avoir très bien su décrire et documenter cette période de l'histoire avec tous ces bouleversements (dans le récit, on est quasi à la veille de la révolution française), les problèmes des colonies, le changement de régime à Cuba ou en Louisiane. On en apprend également sur le vaudou et les croyances de ces noirs.
Des personnages très fouillés.
Zarité, malgré tout ce qui lui arrive, garde l'espoir de devenir libre et tout au long du récit, on s'y attache de plus en plus.
Certains personnages sont un peu caricaturés (par exemple, le gérant/contre-maître vraiment tyrannique et sadique) mais dans l'ensemble, une belle palette de personnages qu'on prend plaisir à voir évoluer et pour lesquels on espère que le destin sera clément.
Un très bon roman. ✭✭✭
Note : 2.5/3
Re: [Allende, Isabel] L'île sous la mer
Grande fresque historique et romanesque sur la liberté et l’amour, magnifique portrait de femme, il faut être friand de ce genre de romans d’aventure multi-générationnel pour se lancer dans une lecture aussi dense ! Mais l’ambiance des plantations, de la vie sur les îles au XVIIIème siècle est décrite avec tellement de talent et avec un souffle épique si irrésistible que l'on ne peut que tomber sous le charme de ce roman qui retrace avec une multitude de détails passionnants l'avènement de la première République noire d'Haïti.
L'Île sous la Mer séduit. Sur fond de croyances vaudoues, Isabel Allende ensorcelle ses lecteurs en racontant une des périodes les plus troubles de l'Histoire de France : l'esclavage, l'horreur de la servilité, des viols et des humiliations. A travers la voix de Zarité, j'ai découvert un demi-siècle de cet effroyable asservissement : l'enfer de la plantation, avec ses champs de canne à sucre et ses esclaves, brûlés sous le soleil de satan, la violence des maîtres, le refuge du vaudou et le désir de liberté, cette déferlante que rien ni personne ne peut arrêter... De Saint-Domingue à la Louisiane, j'ai voyagé. J'ai assisté à cet implacable vent de révolte, à la lutte pour la dignité et l’émancipation des esclaves noirs. J'ai vibré au rythme des tambours sacrés et espéré un avenir plus clément pour Zarité et pour toutes ces femmes extraordinaires qui l'entourent: Tante Rose la guérisseuse, Violette la pétulante et sublime courtisane, tante Mathilde la cuisinière, ou encore Loula, la tenancière du bordel... Autant de personnages hauts en couleurs et attachants. Une lecture dense, forte et envoûtante. Un récit magnifique et captivant.
L'Île sous la Mer séduit. Sur fond de croyances vaudoues, Isabel Allende ensorcelle ses lecteurs en racontant une des périodes les plus troubles de l'Histoire de France : l'esclavage, l'horreur de la servilité, des viols et des humiliations. A travers la voix de Zarité, j'ai découvert un demi-siècle de cet effroyable asservissement : l'enfer de la plantation, avec ses champs de canne à sucre et ses esclaves, brûlés sous le soleil de satan, la violence des maîtres, le refuge du vaudou et le désir de liberté, cette déferlante que rien ni personne ne peut arrêter... De Saint-Domingue à la Louisiane, j'ai voyagé. J'ai assisté à cet implacable vent de révolte, à la lutte pour la dignité et l’émancipation des esclaves noirs. J'ai vibré au rythme des tambours sacrés et espéré un avenir plus clément pour Zarité et pour toutes ces femmes extraordinaires qui l'entourent: Tante Rose la guérisseuse, Violette la pétulante et sublime courtisane, tante Mathilde la cuisinière, ou encore Loula, la tenancière du bordel... Autant de personnages hauts en couleurs et attachants. Une lecture dense, forte et envoûtante. Un récit magnifique et captivant.
Re: [Allende, Isabel] L'île sous la mer
Je viens de le terminer, dans le version originale.
Je n'ai rien à ajouter à la critique d'ingrid59.
J'ai beaucoup apprécié ce roman car outre une magnifique histoire de femme, on y apprend beaucoup sur l’histoire d’Haïti et sur la Louisiane qui va devenir un nouvel Etat lorsque Napoléon le vend à vil prix aux Américains.
Je n'ai rien à ajouter à la critique d'ingrid59.
J'ai beaucoup apprécié ce roman car outre une magnifique histoire de femme, on y apprend beaucoup sur l’histoire d’Haïti et sur la Louisiane qui va devenir un nouvel Etat lorsque Napoléon le vend à vil prix aux Américains.
Dulcie- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 10/01/2023
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