[Long, Ethan] Rick & Rack, l'appel de la nature

Titre: Rick & Rack, l'appel de la nature
Auteur: Ethan Long
Genre: BD jeunesse
Editions: Didier Jeunesse
Nombre de pages: 40
ISBN: 2278070835

Description de l'éditeur:
Rack est un caribou joyeux et énergique, toujours prêt à partir à l’aventure. Rick est un raton laveur neurasténique et un peu gaffeur qui suit son ami avec un ennui non dissimulé ! Amusez-vous des mésaventures de ces deux amis un peu crétins, en quête d’air pur et de grands espaces ! Au programme : s’initier à la pêche, suivre des traces d’animaux sauvages, faire des ballades en canoé…

Ethan long est auteur et illustrateur, il a grandi en Pennsylvanie et a étudié à la Ringling School of Art and Design en Floride.
Ethan a travaillé pour des studios prestigieux : Nickelodeon, Barnes & Noble et Harcourt et sa carrière s’oriente aujourd'hui petit à petit vers les livres pour enfants.
Parallèlement il s’essaye à l’animation et crée "Tasty Time With ZeFronk !", une mini série d’animation destinée aux enfants, actuellement diffusée sur Playhouse Disney.
Son travail lui a valu de nombreux prix et il est maintenant membre de la prestigieuse "Society of Illustrators" qui expose ses œuvres à Los Angeles et New York.

Résumé et avis:
Tout est simple, dans cette petite BD. L’histoire, d’abord, ou plutôt les trois histoires : chacune est (pourrait être) une aventure dans la nature, propice à une leçon de choses : une partie de pêche, une balade en forêt, un tour en canoë. Les dessins, ensuite, aux traits épais et pas raffinés (et je n’ai pas aimé le coloriage « pixellisé » - j’ignore si ça porte un nom particulier). Enfin, les personnages : Rack, caribou enthousiaste toujours prêt (scout toujours), et Rick, raton-laveur fainéant et trouillard, tous deux un peu benêts.
Tellement simple que je l’ai lu sur un coin de table en cinq minutes, et que j’ai trouvé ça mauvais.
Evidemment, le public cible est censé avoir entre 0 et 7 ans, et par conséquent devrait trouver ça drôle.
N’ayant pas de jeune tête blonde sous la main pour tester l’objet, j’ai relu une deuxième fois avec plus d’indulgence et en essayant de me remettre dans l’état d’esprit des histoires d’avant d’aller dormir de quand j’étais toute petite.
Peine perdue, mon avis n’a pas changé. Si on prend ces histoires au premier degré, elles n’ont aucun relief, et pas de morale ni de chute, sauf la dernière (ce serait plutôt un « plouf » d’ailleurs). Et on n’y apprend rien. Ce n’est donc  ni amusant ni utile. Si c’est du second degré, alors ce n’est pas à la portée d’un enfant de sept ans, et de toute façon, même pour un adulte, ce n’est pas drôle non plus, absurde tout au plus.
Dans les deux cas, l’auteur rate sa cible, et moi je n’ai pas compris ce qu’il a voulu faire.