[Germain, Sylvie] Petites Scènes capitales
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[Germain, Sylvie] Robert Mitchum ne revient pas
[Germain, Sylvie] Petites Scènes capitales
[Germain, Sylvie]
Petites scènes capitales
Albin Michel 22 août 2013
ISBN 978 2 226 24979 1
247 pages
Quatrième de couverture
« L’amour, ce mot ne finit pas de bégayer en elle, violent et incertain. Sa profondeur, sa vérité ne cessent de lui échapper, depuis l’enfance, depuis toujours, reculant chaque fois qu’elle croit l’approcher au plus près, au plus brûlant. L’amour, un mot hagard. »
Tout en évocations lumineuses, habité par la grâce et la magie d’une écriture à la musicalité parfaite, Petites scènes capitales s’attache au parcours de Lili, née dans l’après-guerre, qui ne sait comment affronter les béances d’une enfance sans mère et les mystères de la disparition. Et si l’énigme de son existence ne cesse de s’approfondir, c’est en scènes aussi fugitives qu’essentielles qu’elle en recrée la trame, en instantanés où la conscience et l’émotion captent l’essence des choses, effroi et éblouissement mêlés.
Mon avis
Lili a cinq ans lorsque sa vie change, jusqu’à ce moment elle a vécu seule avec son père, elle n’a pas connu sa mère, la belle Viviane est venue vivre chez eux avec ses quatre enfants. Elle n’est plus l’enfant unique, elle doit partager son père avec les autres enfants, ne trouvant pas sa place dans la famille reconstituée. Les petites scènes capitales, c’est le mal-être de Lili, petite fille en souffrance, manquant d’affection et affrontant diverses épreuves, qui voudrait connaître les mystères insondables de sa naissance et surtout comment affronter le manque d’une enfance sans mère, le mystère de la disparition de cette dernière. Mais elle grandit, les drames se sont succédés et Lili connaît les premiers émois de l’adolescence, quitte sa famille, essaye de s’en recréer une en compagnie de hippies. Ceci est la base du roman, Lili a vieilli, deviendra t-elle plus sage ? acceptera t-elle son vécu avec ses peines, ses joies, ses déconvenues ? Car comment vivre avec ses morts, son effarement devant le mal ? Et surtout que veut dire l’amour ? Tout cela fait partie des petites scènes capitales… De la poésie, de la candeur, de l’insouciance, c’est mon ressenti grâce au style de Sylvie Germain qui m’a fascinée et émue par la grâce de son style.
Petites scènes capitales
Albin Michel 22 août 2013
ISBN 978 2 226 24979 1
247 pages
Quatrième de couverture
« L’amour, ce mot ne finit pas de bégayer en elle, violent et incertain. Sa profondeur, sa vérité ne cessent de lui échapper, depuis l’enfance, depuis toujours, reculant chaque fois qu’elle croit l’approcher au plus près, au plus brûlant. L’amour, un mot hagard. »
Tout en évocations lumineuses, habité par la grâce et la magie d’une écriture à la musicalité parfaite, Petites scènes capitales s’attache au parcours de Lili, née dans l’après-guerre, qui ne sait comment affronter les béances d’une enfance sans mère et les mystères de la disparition. Et si l’énigme de son existence ne cesse de s’approfondir, c’est en scènes aussi fugitives qu’essentielles qu’elle en recrée la trame, en instantanés où la conscience et l’émotion captent l’essence des choses, effroi et éblouissement mêlés.
Mon avis
Lili a cinq ans lorsque sa vie change, jusqu’à ce moment elle a vécu seule avec son père, elle n’a pas connu sa mère, la belle Viviane est venue vivre chez eux avec ses quatre enfants. Elle n’est plus l’enfant unique, elle doit partager son père avec les autres enfants, ne trouvant pas sa place dans la famille reconstituée. Les petites scènes capitales, c’est le mal-être de Lili, petite fille en souffrance, manquant d’affection et affrontant diverses épreuves, qui voudrait connaître les mystères insondables de sa naissance et surtout comment affronter le manque d’une enfance sans mère, le mystère de la disparition de cette dernière. Mais elle grandit, les drames se sont succédés et Lili connaît les premiers émois de l’adolescence, quitte sa famille, essaye de s’en recréer une en compagnie de hippies. Ceci est la base du roman, Lili a vieilli, deviendra t-elle plus sage ? acceptera t-elle son vécu avec ses peines, ses joies, ses déconvenues ? Car comment vivre avec ses morts, son effarement devant le mal ? Et surtout que veut dire l’amour ? Tout cela fait partie des petites scènes capitales… De la poésie, de la candeur, de l’insouciance, c’est mon ressenti grâce au style de Sylvie Germain qui m’a fascinée et émue par la grâce de son style.
Dernière édition par alexielle63 le Mer 4 Sep 2013 - 19:25, édité 1 fois (Raison : Correction titre)
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Germain, Sylvie] Petites Scènes capitales
Euh... Lalyre : le titre de ta critique et celui de l'image ne correspondent pas : s'agit-il bien de Robert Mitchum ne revient pas ou de Petites Scènes capitales ?
EDIT : je pense avoir la réponse : j'ai vu la critique de Robert Mitchum ne revient pas de Jean HATZFELD plus bas donc je modifie le titre ici
EDIT : je pense avoir la réponse : j'ai vu la critique de Robert Mitchum ne revient pas de Jean HATZFELD plus bas donc je modifie le titre ici
Invité- Invité
Re: [Germain, Sylvie] Petites Scènes capitales
Grand merci Alexielle, je te prie de m'excuser, c'est sans doute la fatigue
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Germain, Sylvie] Petites Scènes capitales
Inspiré par un des ouvrages précédents au style déjà particulier et sensible; "Magnus" et devant le peu de commentaires que "Petites Scènes Capitales" a recueilli dans cette rentrée littéraire de l'automne 2013, c'est avec impatience que j'attendais de m'en faire ma propre lecture.
Impatience bien récompensée par cette nouvelle oeuvre où la note sensible, la qualité d'écriture et les thèmes repris m'ont emportés dans une certaine mélancolie.
Le mystère des origines, de la famille, des hasards et des secrets tus est au coeur de ce très beau roman.
Lili - Barbara, la narratrice est une enfant qui n'a pas connu sa mère, le mystère de cette départ et de ses causes marquera toute sa vie. Cela d'autant plus que son père, homme disert, a refait sa vie très vite et l'a ainsi projetée dans une famille déjà constituée autour de Viviane, sa belle - mère, de demies - sœurs dont des jumelles et d'un demi - frère, tout ce clan étant déjà le fruit de deux unions dont ,elle, Lili - Barbara aura beaucoup de mal à trouver ses marques et repères.Entre inquiétude existentielle, attente d'un père plus aimant et en quête de mère, et de repères, Lili - Barbara va ainsi traverser une époque marquée par de nouveaux drames familiaux, la folie de mai 1968 et se chercher une vocation entre gemmologie, peinture et photo. Sans repère sentimental , hors une expérience dans une communauté crée en 1968, elle va s'improviser comme un témoin particulièrement sensible et avisé dans les multiples joies, travers, tragédie de cette famille recomposée pour laquelle elle ne trouvera jamais sa marque et ses repères.
Mort accidentelle, folie passagère, vocation tardive religieuse, secret de famille, origines troubles, tout se décline dans un style épuré et recherché avec des mots, des phrases et des chapitres courts mais extraordinairement sensibles.
Questions existentielles, quelle est la base d'une famille, ce qui la constitue, recherche de sa vocation, de sa voie, amours et amies trop rares mais sans aucun pathos ou volonté de susciter un malaise chez son lecteur, c'est un très bon livre à lire et à relire au calme et sereinement.
Ma note : 9 / 10.
Impatience bien récompensée par cette nouvelle oeuvre où la note sensible, la qualité d'écriture et les thèmes repris m'ont emportés dans une certaine mélancolie.
Le mystère des origines, de la famille, des hasards et des secrets tus est au coeur de ce très beau roman.
Lili - Barbara, la narratrice est une enfant qui n'a pas connu sa mère, le mystère de cette départ et de ses causes marquera toute sa vie. Cela d'autant plus que son père, homme disert, a refait sa vie très vite et l'a ainsi projetée dans une famille déjà constituée autour de Viviane, sa belle - mère, de demies - sœurs dont des jumelles et d'un demi - frère, tout ce clan étant déjà le fruit de deux unions dont ,elle, Lili - Barbara aura beaucoup de mal à trouver ses marques et repères.Entre inquiétude existentielle, attente d'un père plus aimant et en quête de mère, et de repères, Lili - Barbara va ainsi traverser une époque marquée par de nouveaux drames familiaux, la folie de mai 1968 et se chercher une vocation entre gemmologie, peinture et photo. Sans repère sentimental , hors une expérience dans une communauté crée en 1968, elle va s'improviser comme un témoin particulièrement sensible et avisé dans les multiples joies, travers, tragédie de cette famille recomposée pour laquelle elle ne trouvera jamais sa marque et ses repères.
Mort accidentelle, folie passagère, vocation tardive religieuse, secret de famille, origines troubles, tout se décline dans un style épuré et recherché avec des mots, des phrases et des chapitres courts mais extraordinairement sensibles.
Questions existentielles, quelle est la base d'une famille, ce qui la constitue, recherche de sa vocation, de sa voie, amours et amies trop rares mais sans aucun pathos ou volonté de susciter un malaise chez son lecteur, c'est un très bon livre à lire et à relire au calme et sereinement.
Ma note : 9 / 10.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
Re: [Germain, Sylvie] Petites Scènes capitales
J'ai d'abord été attirée par le titre, me demandant ce que l'auteur entendait par "capitales": était-ce dans le sens "essentielles" ou mortelles comme la peine capitale? C'est donc la curiosité qui m'a poussée à ouvrir le livre.
Ce sont ensuite l'histoire et l'écriture de l'auteur qui m'ont conquises. Je me suis régalée et j'ai relu souvent des passages que je trouvais particulièrement réussis. Sylvie Germain travaille beaucoup sur les mots, les enchaînant parfois par assonance, toujours par goût de la précision, par souci du rythme de lecture. Son vocabulaire est riche, original, nous délectant parfois de mots rares.
L'histoire est celle d'une vie, un peu chargée en événements tragiques pour être totalement réaliste (quoique chacun sait que certains jouent parfois d'une malchance extrême...). De longues années séparent parfois les chapitres, c'est un peu comme les souvenirs d'une vie: le temps a effacé le quotidien, ne restent que les moments cruciaux, capitaux (ah ça y est j'ai la réponse à ma question ), les sentiments les plus forts, le pire et le meilleur.
Un livre magnifique, un auteur à suivre.
Ce sont ensuite l'histoire et l'écriture de l'auteur qui m'ont conquises. Je me suis régalée et j'ai relu souvent des passages que je trouvais particulièrement réussis. Sylvie Germain travaille beaucoup sur les mots, les enchaînant parfois par assonance, toujours par goût de la précision, par souci du rythme de lecture. Son vocabulaire est riche, original, nous délectant parfois de mots rares.
L'histoire est celle d'une vie, un peu chargée en événements tragiques pour être totalement réaliste (quoique chacun sait que certains jouent parfois d'une malchance extrême...). De longues années séparent parfois les chapitres, c'est un peu comme les souvenirs d'une vie: le temps a effacé le quotidien, ne restent que les moments cruciaux, capitaux (ah ça y est j'ai la réponse à ma question ), les sentiments les plus forts, le pire et le meilleur.
Un livre magnifique, un auteur à suivre.
Véronique M.- Grand sage du forum
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Re: [Germain, Sylvie] Petites Scènes capitales
Lili a 5 ans, elle vit seule avec son père depuis toujours : sa mère a pris la poudre d’escampette. C’est à cinq ans qu’elle apprend la mort présumée de sa mère. Quelque temps après son père se remarie. Voilà que débarque dans son monde une belle-mère, trois sœurs et un frère. Ses seuls moments d’attentions et de douceurs, elle les vit auprès de sa grand-mère. Mais sa grand-mère décède, le questionnement s’installe, sur la vie, sur la mort et son identité.
Lili est une petite fille très attachante, très touchante, elle est curieuse et très sensible. Elle vit un peu en retrait (parce qu’on ne lui prête pas d’attention) et observe le monde qui l’entoure, sa famille…
Petites scènes capitales ce sont tous ces moments que Lili a vécu, qui font d’elle un être bancale, et qui vont la mener sur le chemin tortueux de la vie.
J’ai été très touché par cette histoire, je me suis beaucoup retrouvée dans cette jeune fille. L’écriture est très belle.
C’est le première fois que je lis cette auteure, je suis conquise.
"Mais qu'il surgisse sans crier gare, ou qu'il s'en vienne à pas menus, tout deuil ouvre des failles qui n'en finissent pas de serpenter sous la peau, d'interrompre les pensées..."
Lili est une petite fille très attachante, très touchante, elle est curieuse et très sensible. Elle vit un peu en retrait (parce qu’on ne lui prête pas d’attention) et observe le monde qui l’entoure, sa famille…
Petites scènes capitales ce sont tous ces moments que Lili a vécu, qui font d’elle un être bancale, et qui vont la mener sur le chemin tortueux de la vie.
J’ai été très touché par cette histoire, je me suis beaucoup retrouvée dans cette jeune fille. L’écriture est très belle.
C’est le première fois que je lis cette auteure, je suis conquise.
"Mais qu'il surgisse sans crier gare, ou qu'il s'en vienne à pas menus, tout deuil ouvre des failles qui n'en finissent pas de serpenter sous la peau, d'interrompre les pensées..."
lili78- Grand sage du forum
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[Germain, Sylvie] La puissance des ombres
La puissance des ombres
Albin Michel 27 avril 2022
214 pages
Quatrième de couverture
Pour fêter les vingt ans de leur rencontre au bas des marches du métro Saint-Paul, Daphné et Hadrien ont organisé une soirée à thème : chacun de leurs amis doit porter un déguisement évoquant une station de métro. Mais la fête tourne au drame. L’un des invités tombe mystérieusement du balcon et se tue. Et quelques mois plus tard, c’est au tour d’un autre convive de se rompre le cou en dégringolant des escaliers. Qui sera le suivant ? Quel est le lien entre la fête, les convives, les serveurs qui officiaient, et notre intense désir de réparation ?
Dans ce très beau livre, rythmé comme une partition, Sylvie Germain nous fait peu à peu pénétrer dans le cœur des ténèbres de l’homme. Elle nous rappelle ici plus intensément que jamais que le désespoir n’exlut ni l’espérance ni la consolation.
Mon avis
Dans la première parie du livre, l’atmosphère est joyeuse, on mange, on boit, mais au fil des pages très vite elle s’assombrit et la soirée devient oppressante, mais que s’est-il passé pour qu’une noirceur remplace la gaîté ? C’est un des fêtard qui vient de tomber du balcon, a t-il basculé ou a t-il été poussé ? D’autant plus que quelques mois plus tard, l’un d’eux se tue en dégringolant les escaliers de la ville, y aurait-il un lien entre la soirée de fête, les invités ou les serveurs ? Beaucoup de questions se posent, que se passe t-il, d’autres personnes seraient-elles en danger ? Il est certain qu’il y a une réponse à ces questions car nous allons découvrir la noirceur d’un homme hanté par la disparition de sa mère et de sa petite sœur et dont l’esprit se laisse emporter par ces démons., il ne sait plus ou est la réalité, le vrai ou le faux. Avec Sylvie Germain on approche le thème de la folie, avec sa belle plume, ses dialogues et ses belles phrases je me suis laissée entraînée vers l’insolite malgré la noirceur et la gravité de l’histoire…...4/5
Albin Michel 27 avril 2022
214 pages
Quatrième de couverture
Pour fêter les vingt ans de leur rencontre au bas des marches du métro Saint-Paul, Daphné et Hadrien ont organisé une soirée à thème : chacun de leurs amis doit porter un déguisement évoquant une station de métro. Mais la fête tourne au drame. L’un des invités tombe mystérieusement du balcon et se tue. Et quelques mois plus tard, c’est au tour d’un autre convive de se rompre le cou en dégringolant des escaliers. Qui sera le suivant ? Quel est le lien entre la fête, les convives, les serveurs qui officiaient, et notre intense désir de réparation ?
Dans ce très beau livre, rythmé comme une partition, Sylvie Germain nous fait peu à peu pénétrer dans le cœur des ténèbres de l’homme. Elle nous rappelle ici plus intensément que jamais que le désespoir n’exlut ni l’espérance ni la consolation.
Mon avis
Dans la première parie du livre, l’atmosphère est joyeuse, on mange, on boit, mais au fil des pages très vite elle s’assombrit et la soirée devient oppressante, mais que s’est-il passé pour qu’une noirceur remplace la gaîté ? C’est un des fêtard qui vient de tomber du balcon, a t-il basculé ou a t-il été poussé ? D’autant plus que quelques mois plus tard, l’un d’eux se tue en dégringolant les escaliers de la ville, y aurait-il un lien entre la soirée de fête, les invités ou les serveurs ? Beaucoup de questions se posent, que se passe t-il, d’autres personnes seraient-elles en danger ? Il est certain qu’il y a une réponse à ces questions car nous allons découvrir la noirceur d’un homme hanté par la disparition de sa mère et de sa petite sœur et dont l’esprit se laisse emporter par ces démons., il ne sait plus ou est la réalité, le vrai ou le faux. Avec Sylvie Germain on approche le thème de la folie, avec sa belle plume, ses dialogues et ses belles phrases je me suis laissée entraînée vers l’insolite malgré la noirceur et la gravité de l’histoire…...4/5
Dernière édition par lalyre le Ven 10 Juin 2022 - 17:59, édité 1 fois
lalyre- Grand sage du forum
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La puissance des ombres
La puissance des ombres
Albin Michel 27 avril 2022
214 pages
Quatrième de couverture
Pour fêter les vingt ans de leur rencontre au bas des marches du métro Saint-Paul, Daphné et Hadrien ont organisé une soirée à thème : chacun de leurs amis doit porter un déguisement évoquant une station de métro. Mais la fête tourne au drame. L’un des invités tombe mystérieusement du balcon et se tue. Et quelques mois plus tard, c’est au tour d’un autre convive de se rompre le cou en dégringolant des escaliers. Qui sera le suivant ? Quel est le lien entre la fête, les convives, les serveurs qui officiaient, et notre intense désir de réparation ?
Dans ce très beau livre, rythmé comme une partition, Sylvie Germain nous fait peu à peu pénétrer dans le cœur des ténèbres de l’homme. Elle nous rappelle ici plus intensément que jamais que le désespoir n’exlut ni l’espérance ni la consolation.
Mon avis
Dans la première parie du livre, l’atmosphère est joyeuse, on mange, on boit, mais au fil des pages très vite elle s’assombrit et la soirée devient oppressante, mais que s’est-il passé pour qu’une noirceur remplace la gaîté ? C’est un des fêtard qui vient de tomber du balcon, a t-il basculé ou a t-il été poussé ? D’autant plus que quelques mois plus tard, l’un d’eux se tue en dégringolant les escaliers de la ville, y aurait-il un lien entre la soirée de fête, les invités ou les serveurs ? Beaucoup de questions se posent, que se passe t-il, d’autres personnes seraient-elles en danger ? Il est certain qu’il y a une réponse à ces questions car nous allons découvrir la noirceur d’un homme hanté par la disparition de sa mère et de sa petite sœur et dont l’esprit se laisse emporter par ces démons., il ne sait plus ou est la réalité, le vrai ou le faux. Avec Sylvie Germain on approche le thème de la folie, avec sa belle plume, ses dialogues et ses belles phrases je me suis laissée entraînée vers l’insolite malgré la noirceur et la gravité de l’histoire…...4/5
Albin Michel 27 avril 2022
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Quatrième de couverture
Pour fêter les vingt ans de leur rencontre au bas des marches du métro Saint-Paul, Daphné et Hadrien ont organisé une soirée à thème : chacun de leurs amis doit porter un déguisement évoquant une station de métro. Mais la fête tourne au drame. L’un des invités tombe mystérieusement du balcon et se tue. Et quelques mois plus tard, c’est au tour d’un autre convive de se rompre le cou en dégringolant des escaliers. Qui sera le suivant ? Quel est le lien entre la fête, les convives, les serveurs qui officiaient, et notre intense désir de réparation ?
Dans ce très beau livre, rythmé comme une partition, Sylvie Germain nous fait peu à peu pénétrer dans le cœur des ténèbres de l’homme. Elle nous rappelle ici plus intensément que jamais que le désespoir n’exlut ni l’espérance ni la consolation.
Mon avis
Dans la première parie du livre, l’atmosphère est joyeuse, on mange, on boit, mais au fil des pages très vite elle s’assombrit et la soirée devient oppressante, mais que s’est-il passé pour qu’une noirceur remplace la gaîté ? C’est un des fêtard qui vient de tomber du balcon, a t-il basculé ou a t-il été poussé ? D’autant plus que quelques mois plus tard, l’un d’eux se tue en dégringolant les escaliers de la ville, y aurait-il un lien entre la soirée de fête, les invités ou les serveurs ? Beaucoup de questions se posent, que se passe t-il, d’autres personnes seraient-elles en danger ? Il est certain qu’il y a une réponse à ces questions car nous allons découvrir la noirceur d’un homme hanté par la disparition de sa mère et de sa petite sœur et dont l’esprit se laisse emporter par ces démons., il ne sait plus ou est la réalité, le vrai ou le faux. Avec Sylvie Germain on approche le thème de la folie, avec sa belle plume, ses dialogues et ses belles phrases je me suis laissée entraînée vers l’insolite malgré la noirceur et la gravité de l’histoire…...4/5
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