[Nagashima, Yù] Ma mère à toute allure
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ma mère à toute allure
[Nagashima, Yù] Ma mère à toute allure
MA MÈRE A TOUTE ALLURE
Roman édité chez Picquier en mars 2013
160 pages
Résumé
Les mères vivent parfois à toute allure, pressées de passer de l'hiver à l'été, dans l'espoir de voir le monde autour d'elles les surprendre. Elles manquent sûrement de sérénité. Sinon elles ne fumeraient pas autant : mais leur colère, leur impatience envers la lenteur de la vie retombe, se calme subitement, étrangement, lorsque arrêtées à un passage à niveau, elles voient passer un train rempli de vaches qui, elles aussi, les regardent. Ce sont des mères imprévisibles ; il leur arrive de disparaître sans crier gare, comme un chat parti vagabonder à sa guise. Surgit alors, dans la place laissée vacante, une jeune femme qui investit l'espace familial, chamboule toutes les règles. Fait lever un vent de liberté. De son écriture cinématographique, poétique. Yû Nagashima restitue le regard. Perspicace et ingénu, que portent des enfants sur leurs parents. Comme la petite fille de son récit, il a sûrement croqué dans les friandises de son enfance pour en rendre ainsi les contours et les couleurs avec autant de finesse, justesse et simplicité.
Mon ressenti
Le livre regroupe deux histoires ayant pour point commun les mères vues par leurs enfants. Dans la première histoire (le chien dans le side-car), la mère est partie et l’enfant se retrouve avec une nouvelle très jeune femme qui va prendre le relais. Il ne sait pas qui c’est. Cela emmène des changements dans sa vie d’enfant surtout au niveau des règles et autorisations. Entre permissivité et rigueur, il y a de quoi se perdre. Cependant, à l’âge adulte, cet enfant en parle comme de bons souvenirs, bien sûr il y a d’autres niveaux qu’il comprend.
Dans la seconde (ma mère à toute allure) c’est la mère prise totalement par son travail. Elle s’occupe de son enfant le mieux qu’elle peut mais sans vraiment le voir grandir mais à toute allure.
Ce sont deux histoires distrayantes mais qui a mon sens manquent de profondeur. L’idée est intéressante, les enfants sont spectateurs de leurs histoires. Ils sont comme des objets que l’on bouge au gré du bon vouloir des mères. La focale de ce livre est la mère : absente ou présente, pressée, courant partout, fragile et forte. J’aurai aimé dépassé le simple constat.
Roman édité chez Picquier en mars 2013
160 pages
Résumé
Les mères vivent parfois à toute allure, pressées de passer de l'hiver à l'été, dans l'espoir de voir le monde autour d'elles les surprendre. Elles manquent sûrement de sérénité. Sinon elles ne fumeraient pas autant : mais leur colère, leur impatience envers la lenteur de la vie retombe, se calme subitement, étrangement, lorsque arrêtées à un passage à niveau, elles voient passer un train rempli de vaches qui, elles aussi, les regardent. Ce sont des mères imprévisibles ; il leur arrive de disparaître sans crier gare, comme un chat parti vagabonder à sa guise. Surgit alors, dans la place laissée vacante, une jeune femme qui investit l'espace familial, chamboule toutes les règles. Fait lever un vent de liberté. De son écriture cinématographique, poétique. Yû Nagashima restitue le regard. Perspicace et ingénu, que portent des enfants sur leurs parents. Comme la petite fille de son récit, il a sûrement croqué dans les friandises de son enfance pour en rendre ainsi les contours et les couleurs avec autant de finesse, justesse et simplicité.
Mon ressenti
Le livre regroupe deux histoires ayant pour point commun les mères vues par leurs enfants. Dans la première histoire (le chien dans le side-car), la mère est partie et l’enfant se retrouve avec une nouvelle très jeune femme qui va prendre le relais. Il ne sait pas qui c’est. Cela emmène des changements dans sa vie d’enfant surtout au niveau des règles et autorisations. Entre permissivité et rigueur, il y a de quoi se perdre. Cependant, à l’âge adulte, cet enfant en parle comme de bons souvenirs, bien sûr il y a d’autres niveaux qu’il comprend.
Dans la seconde (ma mère à toute allure) c’est la mère prise totalement par son travail. Elle s’occupe de son enfant le mieux qu’elle peut mais sans vraiment le voir grandir mais à toute allure.
Ce sont deux histoires distrayantes mais qui a mon sens manquent de profondeur. L’idée est intéressante, les enfants sont spectateurs de leurs histoires. Ils sont comme des objets que l’on bouge au gré du bon vouloir des mères. La focale de ce livre est la mère : absente ou présente, pressée, courant partout, fragile et forte. J’aurai aimé dépassé le simple constat.
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