[Enquist, Anna] Les endormeurs
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[Enquist, Anna] Les endormeurs
[Enquist, Anna] Les endormeurs
[Enquist, Anna]
Les endormeurs
Actes Sud 8 janvier 2013
ISBN 978 2 330 02682 7
364 pages
Quatrième de couverture
Drik est psychothérapeute, Suzanne anesthésiste ; frère et soeur, ils sont extrêmement liés depuis que tout enfants ils ont perdu leur mère.
Quand son épouse vient à mourir à la suite d’une longue maladie, Drik ne peut se soumettre au retrait. A priori assez fort pour tenir son rôle auprès de ses patients, il commet néanmoins quelques erreurs lorsque le jeune Allard Schuurman, un étudiant en médecine désireux de se former à la psychothérapie, entreprend avec lui une analyse didactique. Les deux hommes étant trop proches, peut-être, dans leur relation à la figure du père, les séances ne se déroulent pas normalement et l’étudiant décide d’abandonner cette formation. Il s’oriente alors vers l’anesthésiologie tout en demeurant en analyse avec Drik, cette fois sans autre nécessité que personnelle.
À l’hôpital, Suzanne devient par hasard le référent d’Allard. Et très vite se noue entre eux une relation amoureuse dévorante qui place ce triangle affectif, à leurs yeux invisible, dans une configuration complexe et dangereuse. Car Drik, seul acteur conscient de cette situation infernale, n’en dit mot à personne, pas plus qu’il n’interrompt l’analyse d’Allard, bien qu’il devine que ce garçon fragile ne pourra surmonter l’inévitable rupture.
Anna Enquist interroge le rôle et l’éthique de deux corps médicaux face à la douleur. Les anesthésistes, endormeurs de l’être sensible, sont ici observés en regard des analystes, qui dans leur pratique convoquent l’inconscient et libèrent la souffrance.
Pour conclure selon Anna Enquist
Je vois que la quatrième de couverture est très explicite. Alors je vais reprendre ce que nous dit Anna Enquist pour conclure. Au printemps 2010, Arko Oderwald , responsable des activités du département littérature et médecine du VUMC. Le centre hospitalier de l’Université libre d’Amsterdam, m’a demandé si j’avais envie de participer au projet « Un écrivain dans le service ». Je pourrais suivre la vie d’un des services de l’hôpital, le but étant d’écrire un livre sur le sujet. Sans hésiter, j’ai choisi l’anesthésiologie.
Mon avis
Je pense que l’auteure a bien choisi le service pour se documenter car l’anesthésiste est un personnage très important pour une opération de même que pour une intervention bénigne. J’ai appris que lors d’une opération grave, ils sont plusieurs pour surveiller le patient endormi, que beaucoup de personnes, assistants, infirmier(e) etc.. sont dans la salle, car tous doivent être prêts pour le moindre incident, le ressenti en salle de réveil ou aux soins intensifs sont décrits d’une façon surprenante par son réalisme. Anna Enquist nous dit encore que le résultat de l’expérience qu’elle a vécue est devenu un roman. Que les procédures décrites sont conformes aux opérations qui lui ont été données de voir. Mais les histoires et intrigues tissées autour du roman et les personnages ne vivent que dans la fiction de l’histoire. Vraiment un roman qui m’a accrochée du début à la fin et c’est encore un livre que je recommande aux amateurs de romans médicaux.
Les endormeurs
Actes Sud 8 janvier 2013
ISBN 978 2 330 02682 7
364 pages
Quatrième de couverture
Drik est psychothérapeute, Suzanne anesthésiste ; frère et soeur, ils sont extrêmement liés depuis que tout enfants ils ont perdu leur mère.
Quand son épouse vient à mourir à la suite d’une longue maladie, Drik ne peut se soumettre au retrait. A priori assez fort pour tenir son rôle auprès de ses patients, il commet néanmoins quelques erreurs lorsque le jeune Allard Schuurman, un étudiant en médecine désireux de se former à la psychothérapie, entreprend avec lui une analyse didactique. Les deux hommes étant trop proches, peut-être, dans leur relation à la figure du père, les séances ne se déroulent pas normalement et l’étudiant décide d’abandonner cette formation. Il s’oriente alors vers l’anesthésiologie tout en demeurant en analyse avec Drik, cette fois sans autre nécessité que personnelle.
À l’hôpital, Suzanne devient par hasard le référent d’Allard. Et très vite se noue entre eux une relation amoureuse dévorante qui place ce triangle affectif, à leurs yeux invisible, dans une configuration complexe et dangereuse. Car Drik, seul acteur conscient de cette situation infernale, n’en dit mot à personne, pas plus qu’il n’interrompt l’analyse d’Allard, bien qu’il devine que ce garçon fragile ne pourra surmonter l’inévitable rupture.
Anna Enquist interroge le rôle et l’éthique de deux corps médicaux face à la douleur. Les anesthésistes, endormeurs de l’être sensible, sont ici observés en regard des analystes, qui dans leur pratique convoquent l’inconscient et libèrent la souffrance.
Pour conclure selon Anna Enquist
Je vois que la quatrième de couverture est très explicite. Alors je vais reprendre ce que nous dit Anna Enquist pour conclure. Au printemps 2010, Arko Oderwald , responsable des activités du département littérature et médecine du VUMC. Le centre hospitalier de l’Université libre d’Amsterdam, m’a demandé si j’avais envie de participer au projet « Un écrivain dans le service ». Je pourrais suivre la vie d’un des services de l’hôpital, le but étant d’écrire un livre sur le sujet. Sans hésiter, j’ai choisi l’anesthésiologie.
Mon avis
Je pense que l’auteure a bien choisi le service pour se documenter car l’anesthésiste est un personnage très important pour une opération de même que pour une intervention bénigne. J’ai appris que lors d’une opération grave, ils sont plusieurs pour surveiller le patient endormi, que beaucoup de personnes, assistants, infirmier(e) etc.. sont dans la salle, car tous doivent être prêts pour le moindre incident, le ressenti en salle de réveil ou aux soins intensifs sont décrits d’une façon surprenante par son réalisme. Anna Enquist nous dit encore que le résultat de l’expérience qu’elle a vécue est devenu un roman. Que les procédures décrites sont conformes aux opérations qui lui ont été données de voir. Mais les histoires et intrigues tissées autour du roman et les personnages ne vivent que dans la fiction de l’histoire. Vraiment un roman qui m’a accrochée du début à la fin et c’est encore un livre que je recommande aux amateurs de romans médicaux.
lalyre- Grand sage du forum
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Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Enquist, Anna] Les endormeurs
Merci Lalyre pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
-
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Age : 56
Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Enquist, Anna] Les endormeurs
Mon ressenti
Je n’ai peut-être pas choisi le bon moment pour lire ce livre, il m’a « endormie » parfois et déroutée à d’autres moments.
Le propos est intéressant et le parallèle des plus déroutant. Deux professions sont mises en exergues celle du psychologue-thérapeute et celui d’anesthésiste. Au travers de ces professionnels, leur travail est mis en lumière en termes d’équipe ou de solitude, de ressources, de supervisions, de prises de décisions et d’actions face à l’urgence d’une situation, d’un cas. Mais ce sont aussi des hommes et des femmes avec leurs faiblesses, leurs blessures, leurs fantômes, face à eux-mêmes. Pire que tout, s’ils connaissent les méfaits du repli de soi, de l’enfermement des non-dits, ils sont pris eux-mêmes dans ces rets… les endormants de différentes façons.
La souffrance est universelle : elle peut être physique, psychique, ponctuelle, durable, intermittente et elle peut provenir de plusieurs sources. Nul n’est à l’abri. L’auteure vient questionner la souffrance et la façon dont nous pouvons réagir, nous protéger ou être englouti. C’est au travers des évènements de la vie qui nous traversent tel que le deuil, le départ des enfants, le couple, l’accident, le travail… que l’auteur nous amène à réfléchir sur nos résonnances.
Je m’aperçois en faisant ce petit compte rendu de mon ressenti, que j’ai été plus attentive que je ne le pensais lorsque je l’avais lu. Il n’empêche j’ai une impression de quelque chose pas complètement abouti pour ma part. Je vais le relire à une période de moins grande fatigue.
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Enquist, Anna] Les endormeurs
Merci pour ce si beau commentaire, Pinky!
Anna Enquist me tente depuis longtemps, je reve de voir un de ses livres traduit en bulgare
Invité- Invité
Re: [Enquist, Anna] Les endormeurs
merci Libellule pour ta visite, c'est une auteure géniale et qui a un parcours de vie marqué et intéressant
Pinky- Grand sage du forum
-
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
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Date d'inscription : 04/06/2008
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